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Musiques - Page 17

  • Interview Express : Benjamin Sire aka E-Riser

    Il est des êtres multiples. Qui à l'instar de Rimbaud et Dylan, peuvent dire, je est un autre. Des êtres multi-dimensionnels. Et à ce titre, Benjamin Sire est un spécimen intéressant. Une sorte de redéfinition de l'artiste complet : compositeur, producteur, ingénieur du son, journaliste et militant. Il est l'un des pionniers de la musique assistée par ordinateur (MAO) depuis le début des années 1990, auteur de quatre albums, dont l'un, "November", a été un des premières oeuvres de pop acoustique entièrement conçue à partir d'espaces et d'instruments virtuels. 

    Il a concocté un album magistral (qui sort après l'été), sous le nom d'E-Riser. Electronica Cinematic. 12 titres, bande-son d'un film imaginaire qui transportent chacun dans une autre dimension. Une electro riche et optimiste. On sent chez E-Riser la passion des salles obscures et des grands espaces. Un album accrocheur sans tomber dans la facilité. Notre époque est parfois désespérante de facilité. Probablement comme toutes les époques. Il y a la musique dans laquelle on ressent la sensibilité et l'implication personnelle, les tripes de l'artiste, et la musique au kilomètre, celle qui va n'être que la bande-son de ses courses au supermarché. E-Riser nos ballade dans des territoires electro variés, multiples, à son image. Climats éthérés, sonorités presque organiques, phrases répétitives, se mêlent au fil de 12 titres qui ne vous lâchent pas. Une musique électronique subtile, à l'image du bouillonnement intellectuel de son auteur.

    L'album sort à l'automne, le premier extrait, FA-TALITY, dument clippé vient d'être mis en ligne. Pile-poil aujourd'hui. Pour fêter ça, j'ai embarqué Benjamin Sire dans l'interview express. Et je n'ai as été déçu. Il a plus que joué le jeu. Interview magistrale, pour artiste engagé.

    Enjoy!

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  • Interview Express : Electric Pyramid

    Il n'y a pas si longtemps j'ai revu Almost Famous, l'histoire d'un jeune rock critic, qui après avoir rencontré Lester Bangs, se lance dans la carrière, collant des angoisses à sa digne mère, en partant sur la route avec un groupe de rock, chevelu, barbu. Les années 70, une ère bénie, avec l'essor du rock business, des années d'exploration, de découverte. Les standards du rock'n'roll way of life. Je suis retombé sur les notes de pochette signées Cameron Crowe (c'est lui le jeune rock critic) sur un double live de Lynyrd Skynyrd, quintessence d'un rock débridé. Puissant. Du rock devenu aujourd'hui une musique de niche. Grosse niche certes, mais qui tremble sous les coups de boutoir d'une pop surproduite, surlookée, mondialisée, standardisée et surmédiatisée. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'était mieux avant. C'était différent. C'était autre chose. Et le goût, au risque assumé de me répéter et de tourner en boucle, c'est une affaire personnelle. L'essentiel étant que l'on puisse se retrouver entre gens civilisés pour communier un verre de bière à la main dans un déluge de décibels. En hochant la tête à s'en dévisser les cervicales.

    electric pyramid, rock

    Bon, ça c'est dit. Et ça nous amène à parler d'Electric Pyramid. Du rock avec du gros son, des guitares hurlantes, des solos de guitare, une batterie bien lourde, un chant un peu rugueux et mélodique. Des compositions puissantes, et quelques balades pour ajouter un peu de douceur au moment. Un album resserré, 39 minutes de pur plaisir. Deux faces de vinyle, comme lors de l'âge d'or du rock. On avait fini, à l'ère du CD par oublier qu'un album bien fait devait conserver un niveau de tension pour être efficace. Les CD ont été bourrés à bloc de délayages surproduits. Pas pour le meilleur.

    Les années 2000 et la digitalisation de la musique ont réhabilité le single, le titre qui émerge, qui accroche l'oreille, et qu'on va jouer en boucle. Pas de déchet dans l'album d'Electric Pyramid. 10 titres à l'os. Lone Runner au riff entêtant. One Go, power ballad avec beau solo de guitare. Rob The Man, grosses guitares down tempo. Wild World et sa rythmique de plomb. Looking for Love, quasi slow pour emballer sur le dancefloor. Silver Screens, gros rock qu'on pourrait entendre chez Lynyrd Skynyrd ou les Stones. Moon Riding, riff façon Foo Fighters. Kihim Rising, groovy à souhait. River et ses guitares incisives. Tower, pour clore l'album, épique. Bref, un album dont l'écoute fait du bien. Et si c'est trop fort, c'est que vous êtes trop vieux!!! (comme disait Ted Nugent, avant de devenir un vieux con, à l'époque où il dégainait les riffs avec le volume sur 11).

    J'ai soumis chaque membre du groupe à l'interview express. Joli moment de déconne pure!!!

    Enjoy!!

    Crédit photo ©️ Andy Willsher

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  • Thérèse - Skin Hunger

    Étrange objet filmique, à la fois glacé et sensuel, le nouveau clip de Thérèse, Skin Hunger. Invitée (j'anticipe un peu) d'un prochain épisode du Volume sur 11 pour en parler. Thérèse a son univers, visuel et musical. Intéressant. Dérangeant, peut-être. À suivre en tout cas!


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  • Le Volume sur 11, les nouveaux épisodes

    Cela fait quelques temps que je n'ai pas posté icitte. C'est la faute au podcast. Sérieusement! C'est un format qui m'éclate! Déjà 10 épisodes en ligne, un 11ème dans la boîte. Avec des invités d'horizons divers, mus par la même passion, celle de la musique. Et échanger avec eux est un pur bonheur. Que j'essaie de partager au travers de ces rencontres, où l'on parle, sans tabou, de leurs inspirations, de leurs influences, de ce qu'ils aiment. Des rencontres pleines de surprises. 

    Pour les retardataires, voici l'occasion de faire quelques sessions de rattrapage avec les épisodes 4 à 10. Après Dimitri von Büren, Romain Palmieri/Sévigné et L'Ambulancier, j'ai accueilli Orouni, Bleu Reine, Frank Darcel, Flem', Didier Wampas, Mortuary et Alice Animal.

    Encore quelques surprises à venir avant une pause estivale pour cette première saison. Stay tuned!!

    Et pour s'abonner, c'est ici.

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