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Musiques - Page 110

  • Un soir au Festival des Inrocks

    Petit plaisir annuel, le Festival des Inrocks. J'ai loupé James Blake, sans trop de regrets, quoique. Agnes Obel aussi. Séance de rattrapage en vue. Ce soir, je me déplace pour Foster the People, dont je ne connais qu'un morceau, et surtout Miles Kane, déjà vu à Rock en Seine et dont l'album éponyme est une tuerie.
    Il fait 40° à la Cigale, la bière est fraiche, les bobos sont beaux, les hipsters barbus, les filles court vêtues. La vie est belle.

    Passons sur Morning Parade, des gars sympas qui balancent une musique déjà entendue ailleurs, en un peu moins bien. On pense à un Joy Division cheap et joyeux, un New Order désincarné... Bref, pas particulièrement intéressant, même si un quasi-quinqua barbu, grisonnant et déplumé se déchaîne dans la fosse au milieu des djeunz. On leur pardonne, on oublie.

    Break. Bar. Bière. Potes.

    Foster the People sur scène. Charisme du chanteur, scène encombrée de synthés et de Macbooks. La température passe à 45° au moins. C'est énorme. Preuve vidéo:



    Break. Bar. Bière. Potes.

    Miles Kane. Le gars a le bon goût d'annoncer son arriver sur scène en diffusant à donf' One of these days de Pink Floyd. Histoire de chauffer la salle. Le lad débarque sur scène, tout en longueur, futal slim, pompes pointues, gourmette et coupe de cheveux mod. Bonne tête de branleur. Mais Miles sur scène ne se limite pas à la pose. Guitar hero, manipulateur de foules, il paie de sa personne. La température passe à 50° au moins. Un nouveau morceau, non moins pêchu que ceux de son premier album. Preuve vidéo en bonus, Rearrange.



    Break. En attendant Friendly Fires, un groupe dont j'ignore à peu près tout. Curiosité. Et qui monte sur scène avec une énergie dévastatrice. Un chanteur déchaîné, une section de cuivres, un guitariste fou. Ed MacFarlane se jette dans le public, traverse une foule en transe. Le thermomètre explose. Le groove est monstrueux. Il y a l'énergie des Happy Mondays, la joie, la fête, le bordel total. On en redemande. C'est énorme.
    La preuve vidéo a du mal a restituer l'atmosphère.



    Enjoy!

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  • Dans mon iPod ce weekend... Brian Setzer

    Qu'on le dise et le redise, ce mec, Brian Setzer, est un génie qui perpétue la tradition du rockabilly au travers des siècles. En formation serrée avec ses Stray Cats, en big band, il a l'élégance, l'attitude et un toucher de guitare exceptionnel. Je suis tombé par hasard sur un album que j'avais négligé lors de sa sortie, Red Hot and Live, Brian Setzer and the Nashvillains. Du bon vieux rock, sans boursoufflures, à l'os, et bourré de vitamines. De quoi remplir vos réserves d'énergie hebdomadaires, sans apport de fruits et légumes autres que banane (jeu de mots inside... Banane, rockabilly...) et houblon ou malt. Quand il se réunit avec ses compères chats errants, il dépote comme au premier jour; fringant le garçon! Dans le morceau choisi en ce jour automnal, mes biens chers frères et soeurs, Gene and Eddy, Brian S rend hommage à ses maîtrres, Gene Vincent et Eddy Cochran à coup de citations... C'est énorme.



    Enjoy!

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  • Dans mon iPod ce weekend... Spécial Duane Allman

    Il y a 40 ans pile-poil Duane Allman, talentueux guitariste du combo sudiste, The Allman Brothers Band, se mangeait un fatal camion sur sa Harley à l'age de 25 ans. Moche. Son frère Gregg tourne toujours. The Allman Bros aussi sous la houlette avertie de Dereck Trucks. Notons au passage l'ironie de la chose. Duane est tué par un camion, et un de ses successeurs, non moins talentueux s'appelle Trucks...

    Deux morceaux au programme: Layla de Derek and the Dominoes, feat. Eric Clapton et Duane Allman, qui en signa le célébrissime riff. Et In Memory of Elizabeth Reed des Allman Brothers.

    Enjoy!

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  • Bref, j'ai vu Bob Dylan à Bercy

    Bref, donc, Dylan. Le grand, l'immense, le mythique, le monumental Bob Dylan, en concert à Bercy (POPB) lundi dernier. Que les choses soient claires, personne ne m'a forcé à y aller. Je ne l'avais jamais vu sur scène. Mon ami Mossieur Resse, dylanophile averti, avait été convaincant. Dylan is Dylan. Et Wight is Wight d'ailleurs...

    Bien sûr, j'y allais avec un mélange d'excitation et de crainte, tant d'articles ont été écrits sur le côté fantasque de l'artiste, capable du meilleur les bons soirs, comme du pire les mauvais.

    Passons sur la première partie, Mark Knopfler, dont j'adore les albums de sa période Dire Straits d'avant 1985, surtout Communiqué, avant qu'il ne noie son picking sous des batteries et synthés bavards. En ce lundi soir, Knopfler était d'humeur irlandaise, mais sa nonchalance scénique ferait passer les Chieftains pour des punks, et les Pogues pour un groupe de death metal. Il y avait des fans tout de mêmes, qui sont partis à la fin de sa prestation, et qui se sont montrés fort désobligeants à notre endroit, alors que nous nous demandions tout haut si nous n'étions pas le soir de la Saint Patrick ou si Nolwenn Leroy allait débarquer pour un duo celtique...

    Revenons à Dylan. Pour la bonne cause, la setlist est ici. C'est agréable de la voir, afin de savoir enfin ce qui a été joué sur scène. Car Monsieur Dylan est ainsi. D'abord, il déconstruit ses morceaux. Une habitude. Et sa voix a mué... Certes, il n'a jamais été un grand chanteur, c'est un fait. Mais son timbre nasillard s'est mué en croassement. Ce qui ne rend pas l'identification des morceaux facile... On saisit un "It's all over now baby bluuuue", un "Highway sixty ooooone", un "Desolation Roooow" par ci par là. On se sent mieux, on a des repères. mais ils sont rares. Même l'ami Edgar, dylanophilolâtre absolu, se demandait si nous étions sûrs qu'All Along The Watchtower avait été joué... C'est dire. Et pourtant, fierté personnelle, c'est LE titre que j'ai reconnu immédiatement, rien qu'au premiers accords, mêmes interprétés au clavier... Selon les connaisseurs, le Sieur Zimmerman était dans un grand soir. Mossieur Resse, fort d'une première exprience, fut en mesure de me l'annoncer dès le premier titre. Wow. La suite ne fut pas que souffrance, mais si on adhère aux derniers albums du Maître, on a constaté qu'il a adapté son répertoire à ses capacités vocales. Son Christmas album était d'ailleurs plutôt réussi. Son répertoire classique, en revanche supporte plus mal sa tessiture grave et éraillée. Du coup, sans s'en être douté au préalable, l'expérience Dylan est déroutante. Car j'aurais adoré bramer en choeur "Like a complete unknown, with no direction home, like a rolling stone"... Et non.

    Dylan est monté sur scène, a joué, a chanté, n'a pas fait de rappel, n'a pas dit un mot.

    Bref, j'ai vu Bob Dylan.

    Je n'ai pas filmé, mais j'ai trouvé cette vidéo du concert...

    Enjoy!

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