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Musiques - Page 112

  • Premières impressions Rock en Seine 2011 [@RockenSeine]

    Premier jour humide. Terrain un peu boueux, le standard Glastonbury gagne Rock en Seine! Une découverte intéressante, Beat Mark, des parisiens qui marchent sur les traces des grands aînés, mélange de Blondie et de Jesus and Mary Chain.

    A part ça Seasick Steve, énorme. Avec une vraie économie de moyens: batteur fou, guitares bricolées. Le gars sent la sueur et la testostérone. Et s'offre même le luxe d'un duo avec Alison Mosshart des Kills. Autre moment, dont voici la capture vidéo "homemade avec iPhone"... Oubliez le cadrage, l'étroitesse de l'imae. Concentrez vous sur le son. Seasick Steve invite une donzelle dans le public à le rejoindre sur scène pour qu'il lui consacre une aubade romantique... Grand moment!

    Déception: Odd Future, je n'adhère pas. Pas plus qu'à Kid Cudi. Mes filles adorent. Question de génération. En revanche, gros kif pendant le concert des Kills. Energie, envoutement, son de guitare crasseux et sensualité torride de VV, aka Alison Mosshart. Hot, hot, hot, dans le gestuelle, et dans cette façon incroyable de torturer ses cheveux. Grand moment, The Last Goodbye, ballade capturée "à l'arrache" (en clair: image pourrie mais son magnifique).

    Petit zapping, le temps de quelques bières, de rencontrer des geeks fans de rock, des potes, d'échanger quelques sms. Autre moments: Herman Düne, sympa. un peu mollason au départ, puis de mieux en mieux. Très pop. Loin de l'image de folk mou que j'avais en tête. Bon, faudrait moins de sols de guitare... ou alors monter en virtuosité, les gars! Ecoute rapide de General Elektrik qui donne envie d'en savoir plus sur le gars et sa musique. CSS, très en forme (et en formes, Lovefox se rapproche de Beth Ditto...).

    Enome moment avec le concert de deux heures des Foo Fighters. Certes on pourrait objecter que leur musique n'est ni subtile, ni originale. Certes. Mais avec du charisme, de la virtuosité, une réelle générosité, Dave Grohl et sa bande donnent LE concert parfait. Son énorme, musicalité alternant brutalité et douceur. Le spectacle total taillé pour les stades et les festivals. Les gars ont le sens inné du show et une forme de modestie qui va avec. Dave est-il un mec sympa dans la vraie vie? Sur scène, il dégage une aura de chic type avec une vraie proximité avec le public.

    Petite nuit de sommeil... et repise des hostilités cet après-midi.

     

    Enjoy!

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  • Rock en Seine - Day 1

    Et c'est parti! 3 jours de Festival, inaugurés sous un ciel gris. Humidité au rendez-vous!
    Affaire à suivre! Je vous raconterai...

    Enjoy!

    Envoyé de mon iPhone

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  • Playlist d'été de Mr Dubuc

    Enjoy!
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  • Neil Young et Amy Winehouse

    A priori, la collision des deux univers est improbable. Le Loner, à 65 ans passés, continue d'enrichir une discographie complexe et richissime. Au gré de ses envies, de ses humeurs, de son envie de faire rugir les Marshall, ou de bercer son public de ses somptueuses ballades folk. Amy W a rejoint le sinistre Club 27 des stars cramées. Avec une discographie plus légère, moeurs du marché de la musique des années 2000 obligent.

    Au même âge, Hendrix, Joplin, Morrison avaient accompli leur oeuvre. Multiplié les directions artistiques, les champs d'exploration. Amy Winehouse est plus proche de Kurt Cobain. Un album au succès planétaire, proprement monstrueux. Un mal être persistant. Une fin rapide laissant un sentiment d'inachevé. Et une inscription immédiate au Hall of Fame du rock'n'roll.
    Mais Neil Young dans tout ça? Il y a les paroles de Hey Hey My My, sur l'album Rust Never Sleep, qui sont dérangeantes, car tout est écrit sur le fatum de la star du rock:

    Hey Hey, My My
    Rock'n'roll is here to stay,
    It's better to burn out
    Than to fade avway,
    My My Hey Hey


    The King is gone, but not forgotten. Pas d'oubli. C'est la Société du Spectacle, qui malgré ses mises en scènes, ses gloires éphémères, sa mémoire collective de poisson rouge, arrive paradoxalement à détruire ceux qu'elle porte au pinacle, et dont les noms passeront les générations. Bizarrerie.

    Etonnamment, ce sont parfois ceux qui ont parié sur la brièveté des choses qui ont vécu le plus longtemps. Roger Daltrey, et son I Hope I die before I get old (My Generation), entre autres. MacCartney a été plus lucide, le seul à avoir envisagé le passage de la soixantaine, et ce, en 1967 (When I'm 64)... Mais Macca n'est pas un rebelle. Alice Cooper chante-t-il toujours I'm Eighteen sur scène? J'aimerai voir ça.

    Finalement, c'est peut-être ça, l'âme du rock'n'roll. Un équilibre fragile entre pacte Faustien et chute brutale façon Icare. Iggy Pop, Keith Richards vs Club 27, Ian Curtis, Eddie Cochran, etc...

    Donc, ce matin, je réécoute Neil Young en ayant une pensée pour Amy W.

    Enjoy!

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