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  • Bob Dylan, 1961-1966 revisited

    bob dylan,cité de la musiqueLe Zim est à Paris. Je ne reviendrai pas sur ma première rencontre avec Bob Dylan sur scène, il y a quelques mois à Bercy. Expérience étrange de rencontre à bonne distance avec un mythe, pas forcément la meilleure qui soit.

    La Cité de la Musique propose une exposition consacrée à une tranche de vie de Dylan située entre 1961 et 1966, passage du folk au rock, sur fond de sociétés en pleine mutation des deux côtés de l'Atlantique.

    Dylan poète cryptique. Dylan icône rock inventant look et attitude. Dylan, là sans être là, jamais où son public l'attend devenant en quelques années un pilier fondateur du rock business (histoire fort bien écrite dans le remarquable livre de Fred Goodman, The Mansion on the Hill, jamais traduit en français, et c'est fort dommage). Dylan conservant au fil des ans son aura intacte, malgré ses errances discographiques, ses conversions religieuses, ses choix musicaux, son attitude sur scène, sa voix évoluant du nasillement au croassement. Les Dylanophiles acharnés vont me crucifier pour ces derniers mots.

    Dylan a brouillé les pistes en permanences, même en concert, se livrant à ce que les fans appellent déconstruction, et ce que l'amateur de Best of et Greatest Hits appellera un pur massacre... Mais Dylan is Dylan.bob dylan,cité de la musique

    Que voit-on à la Cité de la Musique? Des photos, des films, des affiches, des souvenirs, une chronologie. Quelques reliques aussi, comme une guitare de Woody Guthrie, ou un banjo de Pete Seeger. Les fans de Dylan connaissent l'histoire du passage à la musique électrique qui horrifia les ayatollahs du folk du Festival de Newport.
    L'expo met en lumière une semaine de la vie de Dylan, son premier passage en France, où la presse conservatrice s'émut de l'attitude du "beatnick milliardaire" (en anciens francs) qui demanda un cachet supérieur à celui de Maria Callas pour passer à l'Olympia. Etonnant de constater que la longueur des cheveux faisait débat de façon récurrente dans les colonnes de la presse et à la télévision. La culture jeune, si bien normée par les yéyés et Salut les Copains, connaissait ses premières convulsions. La contre-culture était en marche.
    Exposition intéressante ne serait-ce que pour rappeler quand est née cette reconnaissance de la jeunesse comme fait social. Peut-être un peu frustrante pour le Dylanophile acharné...  qui n'apporte pas de réponses ni d'explications.

    Qui est Dylan? "61-66, l'explosion rock" entretient le mythe.

    Enjoy!

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  • Bloc-note express N°191

    Samedi soir aux Victoires de la Musique. Je n'en retiendrai que la phrase de Jules Renard citée par Hubert-Félix Thiéfaine: "Il y a des moments où tout réussit, ne vous effrayez pas, ça passe" (Jules Renard). Joli moment d'ironie non affectée par un artiste qui a su se constituer une fan base importante au fil des anss, des albums, des concerts, sans soutien manifeste de médias de masse.

    Certes le palmarès des Victoires sentait un peu le Retour vers le Futur, Voulzy, Aubert, Thiéfaine, Ringer, Clerc... Depuis la mort de Johnny et la retraite d'Eddy, le flambeau générationnel a été transmis... [On me murmure dans l'oreillette que Johnny n'est pas mort. Dont acte.]

    Victoires avec Izia, Skip the Use, le rock anglophone décomplexé et pêchu.

    Victoirs avec Stromae et Arno reprenant le standard d'icelui du temps de son premier groupe TC Matic, le légendaire "Putain, Putain (Nous sommes quand même tous des Européens)"... Des mots crus qui ont espérons-le traumatisés quelques jeunes esprits sensibles aux mots choisis de Zaz ou Nolwenn Leroy... Je plaisante...

    Il n'y a pas eu que les Victoires... Il y a la sortie de l'album de Springsteen. Il y a l'inauguration de l'expo Bob Dylan à la Cité de la Musique.. Il y a eu la lecture édifiante de "La Face Cachée du Louvre", le livre-enquête d'Ariane Warlin sur les dérives mercantiles du légendaire musée.

    Nouvelle semaine. Just Like Starting Over. La semaine précédente étant une de celles où selon la règle du business, on ne gagne pas à tous les coups. Mais bon, on relit Kipling, "If", et on se remet sur ses pattes arrières! Parce qu'il y a eu des victoires aussi.

    Voila, quoi.

    Enjoy!

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  • The Boss is back in town!

    Le nouvel album de Bruce Springsteen sort le 6 mars. En voici un extrait prometteur, feat. Tom Morello, Death to my Hometown. A jouer TRES fort!

    Enjoy!

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  • Dans mon iPod ce weekend... The Beatles en solo

    Je viens de finir la roborative lecture de la bio de John Lennon par Philip Normann, plus de 1000 pages, publiée en 2008 sans l'aval de Yoko Ono. Passionnant décryptage d'un personnage complexe. La semaine précédente j'avais fini le visionnage du documentaire de Martin Scorsese sur George Harrison, Living in the Material World, l'effacé George se révélant beaucoup plus profond que l'image que les Beatlemaniaques ont donné de lui. Rien lu sur Sir Paul récemment sinon la bio de Barry Miles assez hagiographique. Je n'ai pas écouté son dernier album, et reste sur la très belle impression du Live in New York City. Quant à Ringo... Euh... Ringo, quoi.

    4 Beatles, 4 carrières solo, 4 vidéos. Voila le pitch de la semaine.

    Enjoy!

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  • Clap de fin et pop culture française

    Les Charlots, histrions des années Giscard, c'est un petit pan marrant de la pop culture française. Un peu ce que Weird Al Yankovic est aux Etats-Unis, quelque chose de rigolo et inoffensif, mais sympathique. Dans les Charlots, il y avait Gérard Rinaldi. Il y eut aussi Luis Rego, plus délirant. Voila quoi.


    Clip Video - LES CHARLOTS - Merci Patron par guenael76

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