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Aujourd'hui, journée dédiée à la Liberté de la Presse. Waouh! L'évoquer à 18h30, c'est faire preuve d'outrecuidance, de légèreté, de je-m'en-foutisme, non? Une fois que la chose est pratiquement pliée. Que la journée s'achève... sur une envie de terrasse de café ensoleillée. On s'est vaguement rappelé au long de cette journée que des journalistes se font tirer comme des lapins sur des théâtres d'opération militaires, sont pris en otage, muselés... On l'oublie parfois. RSF est là dans un rôle salutaire pour nous le remettre en mémoire.
J'oserai un rapprochement avec le débat d'hier soir entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy... Christophe Ginisty, citant Guy Birenbaum, y ont fait allusion aujourd'hui. J'en rajoute une couche... A quoi ont servi nos fiers journalistes hier soir? Notre monument national du 20h00, PPDA, notre icône du journalisme politique, Arlette Chabot... Momifiés, absents, silencieux. Même pas des passe-plats. Rien, niente, nada, nix. On m'objectera que le format du show ne le permettait pas.... Dans ce cas je m'interroge encore... A quoi ont-ils servi? Ni obséquieux, ni incisifs, ni présents, ni absents. A la limite de l'abstraction. Alors, la prochaine étape, c'est quoi? Un hologramme? Une image 3D? Appelez George Lucas tout de suite! Quand certains sont pris entre les tirs croisés du Fatah et du Hamas, d'autres cachetonnent confortablement dans des studios chauffés entre 21.5°C et 22°C... Je suis consterné. Quand on jouit de la liberté, autant s'en servir!
Fin du dossier Pandora, du moins pour les auditeurs basés hors du territoire américain. Un mail adrerssé par Tim Westergren à l'ensemble des auditeurs étrangers de Pandora les informe qu'à compter du 3 mai (aujourd'hui, donc) l'accès à la webradio sera bloqué aux adresses IP non-américaines. Je n'ai pas d'information complémentaire mais suppose que c'est le fruit d'un compromis avec les autorités américaines et le CRB. Autrement dit, OK pour des droits de diffusion réduits, mais en contrepartie, application stricte de la législation américaine relative aux droits de diffusion. Il n'y a manifestement pas de license pour une diffusion globale. Tant que ce point n'est pas réglé, Pandora n'a le droit d'émettre que sur le territoire américain. Dommage pour nous.
De vraies lignes de fracture. Deux visions du pays irréconciliables. Un débat de faible niveau qui donne envie de revoir en rediffusion les débats du passé, un peu comme on regarde de vieux matches de foot "vintage"...
Bref, le syrah était bon, les amis chaleureux, l'ennui latent, le vocabulaire pauvre, les formules maladroites, l'expression laborieuse. La prochaine fois, je regarde la Nouvelle Star.