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A chaud...

De vraies lignes de fracture. Deux visions du pays irréconciliables. Un débat de faible niveau qui donne envie de revoir en rediffusion les débats du passé, un peu comme on regarde de vieux matches de foot "vintage"...

Bref, le syrah était bon, les amis chaleureux, l'ennui latent, le vocabulaire pauvre, les formules maladroites, l'expression laborieuse. La prochaine fois, je regarde la Nouvelle Star.

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Commentaires

  • Pas d'accord. Chacun à sa manière à atteint l'objectif minimum qu'il s'était fixé. A savoir pour l'un de confirmer sa position de premier candidat à la Présidence. Et pour l'autre d'asseoir sa position de nouveau leader du parti socialiste (et tant mieux si en bonus elle gagnait la Présidence mais c'est un peu tôt pour elle avec un PS éclaté et une gauche à la dérive). En évitant soigneusement de parler de mai 1968 dans leur confrontation, chacun des deux sait qu'il doit refermer l'ère post-soixanthuitarde. Pas celle des travailleurs qui, restant soigneusement indépendants des étudiants, avaient obtenu des accords de progrès. Ceux qu'on obtient tous les 40 ans à peu près quand toutes les organisations restent figées sur leurs positions (syndicats, partis, gouvernements, entreprises...). Mais en visant plutôt celle des étudiants en blousons dorés qui ont fait les barricades de la rue Gay-Lussac (ou ont prétendu l'avoir fait). Pas de risques à cette époque pour leur avenir professionnel. Après l'épisode de mai, en jean percé, cheveux longs, baskets, réclamant tout à la fois, ils sont revenus en costume trois pièces, cravate, bottines, cheveux ras, attaché-case, réclamant cette fois les postes qu'ils avaient contribué à dégager en contestant bruyamment leurs professeurs trop installés (paroles d'universitaire !). Mais à leur tour, ils se sont installés pour garder longtemps les places à leur avantage, en laissant peu de chances à leurs cadets d'y accéder par la suite. En somme un conservatisme d'avant-garde reposant sur l'individualisme et la défense des droits acquis au nom d'une idéologie totalitariste. 40 ans plus tard, ils sont encore là défendant à tout crin leurs privilèges au nom d'une idéologie qui se veut de gauche mais toujours aussi égoïste et prétentieuse. Ils sont devenus les ringards du socialisme et ils ne veulent pas voir que les quadras et quinquas de la politique, ceux qui n'ont pas fait les barricades dorées de 68, sont en train de les pousser sur les bas-côtés. Les jeunes de 68 sont devenus les anciens d'aujourd'hui qui ne veulent pas voir derrière leur discours social et démocratique éculé que les jeunes d'aujourd'hui voient et pensent une autre façon de gouverner. 40 ans, comme la traversée du désert par les Hébreux, est le temps qu'il faut pour qu'une nouvelle génération, neuve de pensée, soit libre des vieilles idéologies. Qu'ils soient de droite ou de gauche, ils affirment tous une volonté du changement dans les 5 ans à venir. Si je me trompe, c'est que je n'aurai rien compris, mais sans volonté de réforme conjuguée de l'ensemble des partis et des opinions, c'est la catastrophe assurée dans moins de 5 ans car les Français attendent beaucoup de leurs élus. Ils n'hésiteront plus à demander des comptes à leurs élus. Qu'ils ne soient pas déçus ! J'ai dit.
    Sitting Bull

  • Le Sirah !!! Moi c'était la même soirée chiante, mais au Chardonnay.

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