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Liberté de la Presse et journalisme de salon?

medium_rsf_250_250.gifAujourd'hui, journée dédiée à la Liberté de la Presse. Waouh! L'évoquer à 18h30, c'est faire preuve d'outrecuidance, de légèreté, de je-m'en-foutisme, non? Une fois que la chose est pratiquement pliée. Que la journée s'achève... sur une envie de terrasse de café ensoleillée. On s'est vaguement rappelé au long de cette journée que des journalistes se font tirer comme des lapins sur des théâtres d'opération militaires, sont pris en otage, muselés... On l'oublie parfois. RSF est là dans un rôle salutaire pour nous le remettre en mémoire.

J'oserai un rapprochement avec le débat d'hier soir entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy... Christophe Ginisty, citant Guy Birenbaum, y ont fait allusion aujourd'hui. J'en rajoute une couche... A quoi ont servi nos fiers journalistes hier soir? Notre monument national du 20h00, PPDA, notre icône du journalisme politique, Arlette Chabot... Momifiés, absents, silencieux. Même pas des passe-plats. Rien, niente, nada, nix. On m'objectera que le format du show ne le permettait pas.... Dans ce cas je m'interroge encore... A quoi ont-ils servi? Ni obséquieux, ni incisifs, ni présents, ni absents. A la limite de l'abstraction. Alors, la prochaine étape, c'est quoi? Un hologramme? Une image 3D? Appelez George Lucas tout de suite! Quand certains sont pris entre les tirs croisés du Fatah et du Hamas, d'autres cachetonnent confortablement dans des studios chauffés entre 21.5°C et 22°C... Je suis consterné. Quand on jouit de la liberté, autant s'en servir!

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Commentaires

  • J'ai été moi-même très déçue et surprise par leur comportement. Ils étaient presque invisibles, un peu pathétique... mais bon je ne suis pas française, je ne peux pas me permettre de juger d'ailleurs je ne le fais pas je donne juste mon avis ;-)

  • Bien d'accord sur la présence incolore et inodore de nos plus fameux commentateurs télévisuels des actualités politiques. Il y a peut-être une explication très simple. Comme chacune des deux parties est venue imposer des règles du jeu impossibles et contradictoires (on le devine à travers ce qu'ont bien voulu en dire les reporters): surtout ne pas laisser passer l'attitude, le geste ou la parole qui tuent, respecter une stricte règle d'égalité en temps et en parole. Dans ce contexte, qu'est-ce qu'il restait aux deux commentateurs, à part rappeler les temps de parole cumulées par chacun et les différentiels à rattrapper, et modestement les sujets à aborder. D'autant plus qu'ils ont en arrière-pensée l'après-6 mai et d'éventuelles rancunes à assouvir (pas nécessairement par les deux candidats, mais par les troupes de supporters ou par des individus excités par la diabolisation et les costumes qui ont été fait des candidats). Autant laisser courir et penser au proche futur.
    Sitting Bull

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