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  • Bloc-note Express N°28

    858894de474b95e2ed0f5a18d721f1a0.jpgDans deux semaines, neige, montagnes et glisse. Etant plutôt old school, je reste attaché au ski.

    Dans 3 jours, Londres. Etant plutôt old school... Euh? Rien. London pour prêcher la bonne parole auprès d'un public de média-planeurs.  

    Dans trois semaines, premier tour des élections municipales. Etant plutôt old school... Pffff!2c526200faa62e03889d10c1ee5bdeb0.jpg La tentation de la politique m'a effleuré. Sollicitation amicale. J'aurai pu plonger. Je ne l'ai pas fait. Pas certain que je sois fait pour la politique. Il y a plus de 9 mois maintenant, tentation bayrouiste, adhésion aux valeurs du MoDem. Tout ça pour découvrir un parti dédié au soutien inconditionnel de son leader dans l'optique de ses futures ambitions présidentielles... Le culte du chef n'est objectivement pas ma tasse de thé. Et la distance critique, mon credo. La force de conviction des militants des partis est admirable d'abnégation, de dédication à une cause, un leader. Consternante d'aveuglement souvent. Esprit libre je reste. (Une question-pique en passant: et si les idées du MoDem avaient un avenir sans François Bayrou?)

    7a9175853b4e48ac65c9838e84af550d.jpgPlanification d'un voyage prochain en Asie. Probablement pour avril. Les voyages sont une drogue. Seoul au programme. Peut-être Tokyo et/ou Hong Kong. Cela fait plus de deux ans que je n'ai pas mis les pieds en Corée du Sud. 

    La tête pleine de projets. Se projeter dans l'avenir, à 6 mois, deux ans, cinq ans... quel bonheur. Aller de l'avant. je lai déjà écrit. Etre dans le concret, pas dans le rêve. Mettre en place les moyens d'arriver à ses fins. Projets de voyages en famille... New York. Ou plus ambitieux, un séjour à cheval dans le Wyoming, dans un ranch. A deux pas du Parc de Yellowstone. Vieux rêve d'enfant. Grands espaces. Howdy cowboy!!! Projets de business... Un concept à affiner, un périmètre à définir précisément, un modèle économique à étudier... L'idée en soi ne vaut que si elle peut se concrétiser et que les moyens de la réaliser sont mis en oeuvre. Ne rien s'interdire. Parce que les vingt prochaines années seront les plus passionnantes. Envisager le futur sans trop regarder dans le rétroviseur. MacLuhan à la rescousse!!!

    7e0162b1141afaaa9217606a78661eb0.jpgEt Dieu dans tout ça? Sarko 1er l'accommode à toutes les sauces. Ca le travaille le garçon. Je reste convaincu que son zèle de télévangéliste est contre-productif pour la république et ne peut que générer crispations et tensions communautaristes. A l'heure où chrétiens, musulmans et confessions diverses et variées sont en lutte de part de marché, à coup de prêchi-prêcha, djihad, à coup de Bible, de Coran, de kalachnikov ou de ceintures d'explosifs, il est temps de ramener la conviction religieuse à une affaire privée. Quelque chose de personnel. D'intime. Ce qui se passe à l'intérieur, se voir à l'extérieur clamait une marque de yoghourts au bifidus, il y a quelques années. Alors, faites le bien. Mais en silence. Et laissons la république française à sa laïcité. Attention aussi au zèle militant des laïcards qui seraient eux aussi capables de dynamiter les Bouddhas de Bamiyan avec une conviction toute talibane...

    Enjoy! 

     

     

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  • Je me souviens du rock (30 ans d'addiction) - N°5

    Je me souviens du concert de Bruce Springsteen à La Courneuve en 1985. Ca avait duré 4 heures avec un entr'acte de 30 minutes... Tous les standards du Boss, et une reprise de Presley, I can't help falling in love with you... Je me souviens de la voix éraillée du Boss qui donnait un relief étrange à la ballade du King.

    Je me souviens d'un concert des Red Hot Chili Peppers à Bercy à la fin du siècle dernier où il ne s'était rien passé. Et d'un concert de ZZ Top au même endroit, qui m'avait laissé la même impression. Je me souviens de shows tellement professionnels que l'émotion était tuée dans l'oeuf.

    Je me souviens avoir trouvé que 200 F pour aller voir U2 à Bercy à la fin des années 80, c'était cher pour un ticket de concert... Je me souviens qu'aujourd'hui pour le même prix tu vas voir Carbon/Silicon au Trabendo...

    Je me souviens avoir vu BB King en ouverture de ce même concert de U2, et avoir trouvé que la première partie déchirait plus que le groupe principal!

    Je me souviens avoir vu The Cure en 85 et avoir trouvé le show fabuleux. J'étais il est vrai derrière un groupe de fumeurs de joints...

    Je me souviens avoir vu The Cure en 89 et m'être ennuyé à mourir...

    Je me souviens des Shop Assistants, de Green on Red, de Camper Van Beethoven...

    Je me souviens avoir vu This is Spinal Tap et avoir adoré l'histoire des amplis avec les potards qui vont jusqu'à 11...

    Je me souviens de Tommy et de la scène où Ann-Margret se vautre dans les baked beans... Je me souviens avoir trouvé ça très troublant...

    Je me souviens avoir mémorisé l'ensemble des lyrics de The Wall...

    Je me souviens d'un concert de Nina Hagen où elle faisait des medleys hallucinés de Carmen, My Fair Lady, Ave Maria...

    Je me souviens de Big Country et de ses guitares au son de cornemuse. Je me souviens qu'un des membres du groupes avait fini par se suicider, ne supportant pas s'être retombé dans l'anonymat...

    Je me souviens avoir été touché par la mort de Joe Strummer en 2002...  Je me souviens avoir été fier de travailler au Monde ce jour-là, le journal ayant publié sa nécro dans le carnet du jour. Je me souviens avoir ressenti la même chose le jour de l'annonce de la mort de Joey Ramone...

    Je me souviens avoir acheté London Calling pour 5 £ à Perth pendant un séjour linguistique en Ecosse. Je me souviens avoir eu le projet d'aller assister à un concert de The Damned à Dundee, avec les autres Frenchies du séjour... Je me souviens que nos familles d'accueil n'avaient pas trouvé ça drôle...

    Je me souviens des heures passées dans les magasins de disques à fouiner...

    Je me souviens avoir toujours passé des heures chez les disquaires, à Londres, San Francisco, Tokyo ou Hong Kong, pendant mes voyages professionnels... je me souviens avoir cherché à capter le son local et faire des découvertes...

    Je me souviens de Faye Wong, star à Hong Kong, dont j'ai acheté tous les CD... Je me souviens que des membres de Cocteau Twins avaient produit un de ses albums. Je me souviens de Glay, groupe de J-pop, découvert à Tokyo...

    Je me souviens avoir mis un certain temps à comprendre le mode de classement des artistes étrangers dans les magasins de disques asiatiques... Je me souviens qu'Eric Clapton était à la lettre E...

    Je me souviens avoir entendu un reportage sur le concert des Ramones au Palace en 80 qui aurait fissuré les murs... J'ai toujours pensé que le journaliste avait exagéré...

    Je me souviens avoir considéré les fans de hard rock comme des abrutis bas du front pendant des années, jusqu'à ce que je me rende compte que le punk bourré ne valait pas mieux...

    Je me souviens de Headbangers Ball sur MTV et de sa présentatrice au look invraisemblable...

    Je me souviens de l'album Unplugged de Dylan, où l'on ne reconnaissait aucun morceau, tellement le Zimm les avait déstructurés et revisités...

    Je me souviens de Madonna au Parc de Sceaux et des sifflets quand elle avait mentionné le nom de Jacques Chirac...

    Je me souviens de Rouen, des Dogs, de Dominique Laboubée, de Too Much Class for the Neighborhood...

    Je me souviens de l'Exo7 à Rouen, où j'avais découvert ce qu'était l'essence de l'esprit rock...

    Je me souviens avoir organisé avec quelques comparses un concert d'Eyeless in Gaza à l'Exo7... et du déficit de 8 000 F en résultant...

    Je me rappelle avoir découvert ce jour-là que les musicos végétariens considèrent la bière comme un légume dont il faut user et abuser... Je me souviens avoir été surpris par la capacité d'absorbtion du duo et de son manager...

    Je me souviens de Laurent L, étudiant à Rouen, comme moi, qui encensait des groupes obscurs un jour et considérait qu'ils  devenaient commerciaux à partir du moment où dix personnes commençaient à en parler...

    Je me souviens avoir été surpris le jour, où il débarqua sur le campus de notre école de commerce avec une coupe iroquoise...

    Je me souviens d'un concert des Sugarcubes à l'Elysée Montmartre... et de Björk déjà insupportable...

    Je me souviens avoir découvert La Mano Negra sur la Voix du Lézard...

    Je me souviens avoir vu Lloyd Cole & The Commotions et Big Audio Dynamite le même soir... Je me souviens que celle qui quelques années plus tard est devenue mon épouse, s'est endormie pendant le concert...

    Je me souviens avoir vu Green Day à Madrid avec mon représentant commercial local... et avoir vu le groupe détruire tout son matériel en fin de concert...

    Je me souviens d'un bar dans la banlieue de Rouen dont le taulier aimait Blurt... Je me souviens avoir trouvé qu'avec le free jazz, c'était le truc le plus insupportable que j'avais jamais entendu, et n'avoir pas changé d'avis depuis...

    Je me souviens qu'il s'est passé 29 ans entre le moment où j'ai entendu parler de Manifesto et celui où j'ai écouté cet album de Roxy Music...

    Je me souviens du MiniDisc et du Walkman...

    Je me souviens avoir acheté un Walkman enregistreur avec mon premier salaire lors de mon premier stage dans une banque... Je me souviens avoir acheté Combat Rock (The Clash), Precious Time (Pat Benatar) et la BO de Furyo...

    Enjoy!

     

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  • Bloc-note Express N°35

    Lundi matin, Le Monde... Quelle sera la réaction des salariés du groupe une fois l'annonce par Eric Fottorino et David Guiraud du plan de redressement? L'ambiance promet d'être muy caliente... Grève ou pas grève? Premières réactions recueillies hier par Libé, qui est déjà passé par là et pour qui un plan de redressement drastique est déjà de l'histoire presqu'ancienne, à lire icitte. Un Monde cruel, titre de l'article. Il est vrai qu'au travers des années de crise structurelle, assaisonné d'un peu de conjoncturel, le monde de la presse, dans son ensemble, n'a plus la philosophie placide et débonnaire de celui des Bisounours... Nous verrons si Nietzsche a raison... Ce qui ne te tue pas, etc...
     
    1241824830.jpgPropaganda... Un livre fondamental d'Edward Bernays, écrit en 1928 et qui garde toute son actualité. Edward Bernays fait partie des inventeurs des relations publiques... Le sous-titre du livre est évocateur: "Comment manipuler l'opinion en démocratie"... Rien que ça... Normand Baillargeon, universitaire canadien écrit dans la préface de la réédition (en 2007) de l'ouvrage, que Josef Goebbels s'est inspiré des travaux de Bernays... Oooops! Néanmoins, l'approche théorique est passionnante. Bernays fut un des premiers à s'intéresser au fonctionnement du corps social en utilisant la psychanalyse, les sciences sociales... Il était par ailleurs neveu du grand Sigmund F... Une citation: "La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays"... Nous y sommes, d'un côté les masses, qui développent une conscience sociale. De l'autre le gouvernement invisible qui ne pouvant agir par la contrainte pour respecter le fonctionnement de la démocratie, et usent de mécanismes plus subtils, pour amener la majorité à partir en guerre dans la joie ou acheter du savon Lux, etc, etc...
     
    Lost in Translation J-5... Samedi prochain au petit matin, départ pour Roissy. Embarquement pour Seoul. Deux ans493687027.jpg que je n'ai pas visté le pays du kimchi et d'OhMyNews... Et le mercredi suivant, Tokyo. Les cerisiers sont en fleurs, c'est Cherry Blossom. La renaissance. 
     
    1922312040.jpgThe Rhythm, c'est parti. Comité éditorial avec mon acolyte tous les weekends. Ce qui est passsionnant dans la démarche est de comprendre et dévoiler si besoin est, la mécanique qui permet l'élaboration d'une playlist. Pourquoi tel morceau va coller avec tel autre, etc... Pourquoi James Brown après Fela? Et Oscar D'Leon, on le case où? L'industrie musicale est en ruine, mais semble se resaisir si l'on en croit cet article publié sur Le Monde.fr... Les pontes des majors auraient enfin compris que tenter d'arrêter un torrent avec leurs petites mains et leurs petits doigts était illusoire. Qu'il fallait s'adapter pour sauver ce qui peut encore l'être et inventer quelque chose de nouveau. En attendant, The Rhythm va apporter sa pierre à l'édifice, visitez le site, rejoignez le groupe sur Facebook. Stay tuned!
     
    1570622240.jpgAutre article passionnant sur Le Monde.fr... une interview de Vinton Cerf, aka God! Un des créateurs de l'Internet. A déguster icitte. Un verbatim: "Je pense plutôt qu'Internet se transforme selon un phénomène de coévolution: il interagit avec tout ce qui l'entoure, et s'adapte. Les nouvelles applications poussent le Réseau jusqu'à ses limites et contraignent à créer de nouvelles solutions techniques." Internet, et le modèle de la fourmilière. Deux fourmis prises isolément n'ont aucun intérêt, mais si on considère l'ensemble des fourmis, on a la vision d'un écosystème à part entière. Wow!
     
    Dernier point... Une anecote concernant Facebook... Les djeunz d'aujourd'hui investissent massivement le machin, ils y créent des groupes, s'expriment, se lâchent. Quelques annés avant pendant leurs années collège ils avaient des blogs sur Skyblog. Avec une orthographe apporximative et beaucoup de bonne volonté, ils s'exprimaient, se lâchaient. Où s'arrête la liberté d'expression? Où commence la diffamation? Quelles sont les parades pour les profs ou les institutions qui se voient caricaturés? Les gamins de 12 ans, les djeunz de 15 sont toujours persuadés que le web est un vaste journal intime... qui ne sera lu que par leur premier cercle... Quand le périmètre du cercle pète, quand les informations sont lues par ceux qui ne devraient pas y avoir accès, les adultes... Le clash des générations est brutal. Après l'affaire Note to be, après l'affaire Fuzz (dans un autre registre, même si il y est aussi question d'atteinte à la vie privée des personnes), il va falloir faire preuve de pédagogie auprès des jeunes utilisateurs d'Internet pour qu'ils modèrent les contenus...
     
    Enjoy! 
     
     

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  • Requiem pour CD évaporés

    L'iPod a changé ma vie. Il y a déjà plus d'une dizaine d'années. Finies les valises de K7. Finis les pochettes bourrées à blocs de CD, extraits de leurs boîtes, le temps d'un voyage ou des vacances. L'iPod, puis l'iPhone, l'iPad, l'ordi ont permis de se balader partout avec du son. Avec une collection complète. Sacré Steve, je te dois une fière chandelle! J'en ai passé des nuits à numériser ma collection de CD. Des heures à ripper. A classer. A laisser Gracenote rechercher les références. Puis j'ai acheté moins de CD. j'ai téléchargé. Mea culpa. Mea maxima culpa. Désolé Lars, j'ai aimé Napster, puis Kaazaa, puis les torrents. J'ai rempli des disques durs. J'ai mis mes CD de côté. D'abord sur des étagères. Ils y ont pris la poussière. Puis un jour dans des cartons. Dans une cave.

    Cinq années ont passé. 

    Et l'envie m'a pris de me revisiter la collection. Pour y retrouver des sons oubliés, des notes de pochettes, des raretés un peu oubliées. Pour le plaisir tactile de manipuler l'objet. Et là, tout à coup, le drame... CD disparus. Evaporés. 

    Il ne restait qu'un vague carton... Celui avec la musique classique. Le plus maigre. Avec un peu de jazz, un tout petit peu de rock. Mais l'essentiel, des années d'accumulation, d'achats d'impulsion, avec du bon, du moins bon, rien de totalement inavouable, mais souvent des galettes liées à un moment précis... Perdus. Volatilisés. 

    Etrange sensation d'impuissance. Les souvenirs remontent. On fouille à la fois la mémoire et les tiroirs. mais l'essentiel est parti. J'ai longtemps adoré trainer dans les magasins de disques. Quelque soit l'endroit. A commencer par les longues errances dans les rayons de la Fnac, à l'heure du déjeuner. j'ai toujours aimé avoir une Fnac à proximité du bureau. L'occasion, avant YouTube, avant Spotify, avant le "tout disponible à tout moment", de découvrir des sons nouveaux, de mettre une musique sur un nom découvert dans Libé, les Inrocks ou Rock & Folk. Et il y a eu les voyages. Toujours aller chez le disquaire. Toujours essayer de trouver LE truc local, le truc du moment. Toujours curieux. 

    New York, avril 1990, je débarque aux Etats-Unis pour la toute toute première fois... Dans la tête, la BO de Do The Right Thing. J'y ai découvert Public Enemy. Fight the power, get free. Premier achat, deux albums, It takes a Million to hold us back, Fear of a Black Planet. L'association est immédiate. des années plus tard, Public Enemy évoque NYC. 

    J'ai été fan de Garth Brooks. J'ai tous les albums. Enfin, j'avais. je les commandais sur Amazon, directement des Etats-Unis. On ne les trouvais pas en France. 

    J'avais trouvé à Francfort une compil de Spliff, fleuron de la Neue Deutsche Welle. dans sa boîte métallique du meilleur goût. 

    J'avais trouvé à Tokyo un live de Blur. Magnifique. Evaporé. 

    J'avais acheté par curiosité When I Look In Your Eyes, de Diana Krall. Qui se clôt par la sublime Why Should I Care? co-écrite avec Clint Eastwood. Je me rappelle de l'année, du moment. J'ai acheté tout les albums de Diana Krall par la suite.

    Les albums d'Iggy, les albums de Clash. Gainsbourg, Bashung, le premier Air, la BO des Blues Brothers, celle des Ailes du Désir.

    Je ne suis pas fétichiste de l'objet. Mais, cette dépossession brutale m'a collé un petit coup.

    Je regardais un film. J'y entends un classique de Bing Crosby, I'm an old cowhand (from the Rio Grande)... Et je repense à la version de Harry Connick Jr. Dans un album de 1992, 25. Gros kif à l'époque.

    Je me rappelle de ma redécouverte de Springsteen, dont j'avais décroché. Human Touch et Lucky Town. Pas les meilleurs. The Ghost Of Tom Joad, puis le retour du E-Street Band. The Rising, commandé dès sa sortie.

    Neil Young. Harvest Moon.

    Bowie. Stage.

    Joe Jackson. Big World.

    Nougaro. Nougayork.

    Rita Mitsouko. Marc et Robert.

    Violent Femmes. Hallowed Ground.

    J'en oublie.

    Aujourd'hui ma collection de mp3 est largement plus étendue que ce que je pouvais posséder en version physique. Certes. Mais c'est autre chose.

    Bref, je n'ai plus que quelques dizaines de CD. En vrac. Avec des vides. Des pans béants.

    Voila. Une pointe de nostalgie. 

    Il me reste quand même mon Nightfly de Donald Fagen. Mon Nevermind de Nirvana. Des bribes. J'ai quand même, ô symbole, retrouvé le tout premier CD que j'ai jamais eu en ma possession. Strong Persuader de Robert Cray. C'est déjà ça...

    That's all.

    Les sons évoqués dans cette note sont ici: 

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