Le boeuf de Kobe, qu'il soit consommé en steack grillé, ou bouilli façon shabu-shabu, est une merveille. Fondant.... Hmmmmmmm! Gastronomiquement parlant, le voyage au Japon est toujours un réel enchantement des sens.
Technologiquement parlant, tests divers, le téléphone mobile japonais, les cartes de paiement instantané permettant aussi bien de se déplacer dans les transports en commun qu'acheter un journal au kiosque ou des boissons dans un distributeur automatique. Je reviendrai dessus tout au long de la semaine à venir.
Le Japon, c'est plus de 120 millions d'individus, dont plus de 10% vivent dans l'agglomération de Tokyo. Des journaux connaissant des baisses de diffusion, mais vendant toujours plusieurs millions d'exemplaires chaque jour... Le Yomiuri Shimbun, par exemple: 15 millions d'exemplaires quotidiens, en deux éditions (10 millions pour celle du matin)... Un rêve! A la même échelle, Le Monde vendrait plus 7 millions d'exemplaires chaque jour... Il vend juste 20 fois moins... Tout comme Le Figaro, par ailleurs...
Parlons du Monde... Deux jours de grève. Des AG. Des discussions. Un sit-in. Vu de l'étranger, éplucher avec 7 heures de décalage horaire les e-mails, communiqués émanant des syndicats et de la direction, donne un sentiment d'irréalité... Cela étant, aucun de mes interlocuteurs du marché publicitaire local n'ignorait la situation du quotidien et la grève... Magie de l'internet!!! Retour sur les lieux ce matin... En attente de nouveaux développements, psychodrames, mouvements... A suivre... :-(Enjoy!




Seoul. 21h15. 14h15 à Paris. Nuit tombée. Rendez-vous professionnels effectués. Dîner avec le représentant local fait. Soleil pendant la journée. Trajets au coeur de la mégalopole en voiture. Pratiquement sans embouteillages. Seoul. Dixième visite. La ville devient plus agréable, plus civilisée. Balade dans le quartier de Myong Dong hier. Rues réservées au piétons. Foule. Pyongyang et son dictateur allumé ont beau n'être qu'à une soixantaine de kilomètres, tout le monde s'en fout. Les coréens du sud vivent dans la quiétude et l'indifférence des pays développés.
unique dans l'histoire, riche en rebondissements, coups-fourrés, complots et trahisons, du journal. Le quotidien ne parait pas. Le site est actualisé, comme d'habitude. Quelle va être l'issue d'une journée de protestation contre le plan de rigueur proposé par la Direction du titre? Quelle peut être l'issue? Résister? Mettre en danger encore plus l'économie fragile du journal? Favoriser la montée en puissance des chevaliers blancs, Lagardère et Prisa?
Trouvé dans les rues de Seoul quelques DVD d'origine non contrôlée... Et vu Rambo 4 en version originale avec sous-titres coréens... Le sang gicle, les corps sont déchiquetés à l'arme lourde... Des militaires birmans... Rambo s'en donne à coeur-joie. Le bien triomphe. Une image à retenir du film... La dernière, Rambo rentre chez lui, aux Etats-Unis, dans un bled quelconque de l'Amérique profonde, apaisé. C'est la fin d'un cycle. La saga sanguinaire se termine quasimment sur les images avec lesquelles elle a commencé. Un hobo en jean et veste de treillis, traîne le long d'une route. Back home. Ce dont les 58 000 morts au Viet Nam et les 4 000 morts en Irak seront à jamais privés. Amertume américaine? Porter la démocratie au delà des mers, à coup de flingue... Tout ça pour ça. Stallone est un chroniqueur d'une Amérique désabusée, bien plus subtil qu'on pourrait le croire au premier degré...