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  • Bloc-note express N°171 - Spécial DSK

    Bloc-note décalé pour cause de DSKahneries. A franchement parler, à l'heure où je rédige ce billet, je suis ennuyé, emmerdé même. Parce que présomption d'innocence ou pas, il reste en taule le gars. J'aurais préféré croire à la théorie du complot, ourdi par des officines occultes, oeuvrant pour des adversaires politiques de droite comme de gauche. Un scénario machiavélique comme sur HBO, comme à Hollywood. Du lourd, du qui vous tient éveillé pendant une saison, 24 épisodes durant. La vraie-fausse femme de ménage, rétribuée pour compromettre le seul candidat d'envergure internationale, etc., etc. Un DSK sortant grandi de l'épreuve, soutenu par son épouse, ayant ressorti pour l'occasion ses sémillants pulls angora qui firent fantasmer des cohortes de puceaux des années 80 en pleine initiation politique. Bref, un scénar de blockbuster.

    Que nenni... L'affaire commence à puer. Avec du cliffhanger minable comme l'alibi à deux balles, le refus de la libération sous caution, et que sais-je encore. Sans parler des révélations de la mère socialiste de l'écrivaine inconnue Tristane Banon, resurgissant fort opportunément quand le violeur présumé n'a potentiellement plus d'avenir politique, donc plus de bonbecs et récompenses à distribuer dans un avenir proche.

    Si DSK s'est réellement compromis dans une sale histoire de cul, vae victis. La Roche Tarpéienne, le Capitale, et tout le toutim. S'il s'en sort et démonte une machiavélique manipulation, chapeau l'artiste. Mais au fond de mon for intérieur, j'aurais toujours comme un doute. Et mes toutes dernières illusions quant à la gauche morale se seront définitivement évanouies. La droite morale, elle, n'existe plus depuis la disparition du Grand Charles. D'ailleurs, personne ne revendique de posture morale à droite, non? Ca a le mérite d'être clair. Comme le chante le délicieux Didier Super, en choeur avec Laurent Wauquiez, "Y'en a marre des pau-vreuh!". On s'en branle grave, finalement. On s'endurcit. Cynique on devient. Désabusé aussi.

    Les crétins du PS ont sérieusement intérêt à se ressaisir, à ne pas nous ressortir les antiennes habituelles. Mais j'ai un doute, et je me vois déjà en mai 2012, avoir à voter Sarko en gerbant dans l'isoloir, juste pour éviter le cauchemar Le Pen. Fuck!

    Enjoy!



    Envoyé de mon iPad

    Catégories : Bloc-note Lien permanent
  • Faites pas chier DSK!

    Non mais je rêve, c'est quoi ces postures idéologiques de gôche à la con, hein? On reproche à Pierre Bergé d'être blindé et de se prétendre de gôche? On reproche à Mathieu Pigasse d'en faire de même? Qui a cru à la fable de la 2CV de Laurent Fabius quand il était Premier Ministre? On s'est interrogé sur le patrimoine du Grand Homme de Solutré?
    DSK veut rouler en Panamera, qu'elle soit à lui ou non, so what? C'est un débat de fond, ça? Et aux Etats-Unis, les POTUS, ils sont au RSA?
    Ce rapport malsain du français au fric est insupportable. Avoir de la thune, c'est un problème? On accepte bien que le connard moyen qui tape dans un ballon, avec 50 mots à son vocabulaire, gagne quelques milliers de smic par mois, et roule Lamborghini ou autre machin bling-bling...
    Evidemment, quand on ressort cette vidéo de François Hollande et son charisme de moule marinière annonçant qu'il n'aime pas les riches, on peut s'inquiéter quant à la propension du PS de mettre en place une jolie machine à perdre... Crétins!


    "Je n'aime pas les riches" F-Hollande par dindong

    Enjoy!

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  • La réinvention des Inrocks, une réussite

    couv775vignette.pngJ'ai attendu le N°4 des Inrocks nouvelle version. Pour avoir un peu de recul, un tout petit peu. Pour savoir si la nouvelle équipe n'avait pas mis toute son énergie dans le premier numéro. Car les Inrocks ont changés. Il y a de moins en moins de rock, même si le mot rock est ce qui saute aux yeux au premier abord dans le nouveau logo du magazine. Va comprendre... 

    Côté forme, beau papier. Mat, classieux. Plus épais. Belle main. Le mag fait cossu, sans esbrouffe. On retrouve le côté élégant de la formule mensuelle ante-1994, l'austérité absolue en moins. Le jansénisme, on le trouve dans l'approche éditoriale. Toujours un peu sérieuse, parfois compassée et un tantinet snob. Le côté bobo parisien.  De gôche. Une gôche plus militante, plus agressive, toujours bourgeoise chic et bien sapée. Car le gôchiste lecteur des Inrocks n'est pas forcément touché par les délocalisations et les plans sociaux. Il est plutôt du côté des think tanks et de Terra Nova. Mais on l'aime quand même. Même s'il agace. Il est toujours moins insupportable que le bobo de droite néo-réac branché, qui camoufle quelques idées nauséabondes sous le vernis de la coolitude. Et est culturellement à la ramasse. Mais en l'espèce, l'exemple vient d'en haut.

    Petit défaut des Inrocks nouvelle version, la densité. Gros hebdo. Beaucoup à lire. Avec les tics Inrocks. Le point fort, les dossiers thématiques. Le spécial "dope" de la semaine dernière, complet et renseigné. Le spécial Brésil du numéro de relancement, documenté. On sent la fibre militante façon gauche américaine, à la Rolling Stone. Même s'il manque aux Inrocks un journaliste gonzo de type Hunter H. Thompson. Pierre Siankowski fait bien son boulot. Les Inrocks pratiquent un journalisme classique et propre.

    Côté culture, toujours ce parti-pris des niches. C'est la mise en pratique de la Théorie de la Longue Traîne. Grace aux Inrocks, l'artiste ne sera plus un inconnu aux yeux d'une minorité éclairée. Un classique. 

    Potentiellement, le titre peut séduire une clientèle qui ne se retrouve pas dans les marronniers des newsmagazine et ne lit ni Marc Lévy ni Amélie Nothomb. Celui qui ne saisit pas les mises en abîme du cinéma de Douglas Sirk, ou n'a jamais vibré sur un album de Scott Walker aura plus de mal à adhérer. Mais il n'appréciait pas les Inrocks avant non plus.

    J'aurais dû écrire cette chronique plus tôt. Ne serait-ce que pour anticiper les communiqués annonçant pour l'instant un succès de diffusion.

    A suivre.

    Enjoy!

     

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  • MoDem... 6 mois après

    L'affaire m'aura couté 20 Euros. Le prix du marché. Pas plus cher qu'une adhésion au PS courant 2006. Au final qu'est-ce qui me reste du MoDem? Pour l'instant, une carte en plastique et un t-shirt orange, difficilement recyclable sur la plage... Kitsch un jour? Peut-être.

    15ce9ab98023ecca9069344fcc2078ee.jpg Ai-je pêché par naïveté? Fraîcheur? Méconnaissance de l'univers de la politique? La chose publique m'a intéressé d'avril à juin. Comme tout le monde. Le réel a repris le dessus depuis. Une réunion du MoDem, période euphorique. Une énergie impressionnante se dégageait de l'assistance. Déjà les embryons de la querelle des anciens, centristes canal historique, et des modernes, adhérents à 20 Euro, émergeaient. La soif d'action des nouveaux militants confrontée à la volonté ferme des tenants de la maison de ne pas se laisser déborder.

    6 mois après... Pas de lisibilité. Pas de positionnement clair. Et pourtant, les principes fondateurs étaient beaux et séduisants, sortir des clivages droite-gauche traditionnels, faire bouger les lignes, faire de la politoc autrement, mains propres, tête haute, derrière propre... C'était Xanadu, le pays de Cocagne, le Paradis, l'Île aux Enfants, le pays des Bisounours... Et aujourd'hui, c'est... euh... Le doute m'assaille... Que dire, que faire, que penser?

    Les lignes ont bougé, en effet... Mais pas grâce à Bayrou. L'ouverture, scénarisée par les spin doctors sarkozistes a émasculé l'opposition de gauche, atomisé le centre...

    Alors c'est décidé, je retourne au rock et aux médias. 

    Enjoy! 

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