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belle and sebastian

  • Interview Express : The Very Most

    Jeremy Jensen m'envoie un message de Boise, Idaho, pour me parler de son groupe The Very Most et de l'album qui vient de sortir Needs Help. Un message sorti de nulle part. Une pure découverte comme je les aime. De la pure sérendipité. Le hasard des rencontres. Curieux, j'écoute l'album, petit bijou de pop indie. Qui se ballade du côté de Belle and Sebastian, Deacon Blue, Prefab Sprout, tous ces groupes aux compositions élégantes. Bien évidemment j'essaie d'en savoir plus. Façon professionnel de la profession, comme aurait dit le père Godard. Et j'envoie mes questions à Jeremy Jensen. Il m'a écrit en français, je lui réponds en français. Quelques jours pus tard, il me renvoie ses réponses, toujours en fraançais en avouant qu'il a fallu qu'il se fasse aider... On échange un peu. 

    Jeremy : Je ne parle pas du tout français. J'ai juste un ami français qui m'a aidé à écrire une lettre aux blogs français. J'ai pensé que ce serait bien de communiquer avec ces blogs dans leur langue maternelle plutôt que de leur faire lire l'anglais.

    Je dois dire que j'apprécie l'attention et trouve le mec éminemment sympathique. Même si je spike ze ingliche wize no problem.

    Avant de rentrer dans le sujet et de se pencher sur les réponse de Jeremy à l'interview express, où l'on découvre, preuve d'un goût sûr, son amour pour le cultissime Jonathan Richman, découvrons celui qui était pour moi un total inconnu et dont probablement vous n'avez à ce jour jamais entendu parler. It's a long way to Boise, Idaho!!!

    Jeremy : Mon parcours musical? Je joue dans des groupes depuis près de 30 ans maintenant, et The Very Most existe depuis 2002. J'ai eu la chance d'avoir des parents qui ont soutenu mes ambitions musicales depuis que j'étais très jeune. The Very Most a sorti 5 albums et 8 EP. Plus de 20 personnes ont joué dans le groupe au fil des ans. Nous avons joué dans de nombreuses villes aux États-Unis et au Royaume-Uni, et j'espère arriver en Europe continentale lorsque la pandémie sera terminée.

    Quelques infos extraites du dossier de presse, pour en savoir plus sur The Very Most : Il existe, sous une forme ou une autre, depuis 2002, et a sorti cinq albums complets et, inexplicablement, huit EP. Il semble qu'ils auraient probablement pu combiner certains de ces éléments pour en faire des albums, mais c'est ainsi... Ils chantent des choses qui comptent, comme la situation politique dans laquelle nous nous trouvons, et des choses qui, dans l'ensemble, n'ont peut-être pas autant d'importance que nous le pensons, comme la situation politique dans laquelle nous nous trouvons. Leur son est doux et stratifié et s'inspire de Brill Building, Johnny Marr, Brian Wilson et d'autres Boiseans Built to Spill, avec qui ils ont partagé la scène. Ils ont joué dans des popfests de New York, San Francisco et Sacramento, ainsi que dans des Indietracks. Lors de leur tournée de 2020 en Irlande et au Royaume-Uni, ils sont rejoints par Jim Rivas, qui a assuré la batterie du grand classique indiepop de Rocketship, A Certain Smile, A Certain Sadness. Ils ont un nouvel album, Needs Help, qui doit sortir le 9 octobre 2020.

    L'album s'appelle "Needs Help" parce que le leader du groupe, Jeremy Jensen, a fait appel à de nombreux chanteurs invités pour le réaliser. On y retrouve Melanie Whittle (The Hermit Crabs), Kristine Capua (Tiny Fireflies), Cristina Quesada (Elefant Records), Gerri White (Arts & Leisure), Sally Jati (Starry Eyed Cadet), Gina Gregerson (Dirt Fishermen/Lovey), Sarah Lowenbot (Thee Ahs), Ashley Eriksson (LAKE), Adam et Darcie, et Eli Moore (LAKE).

    Place à l'interview express de Jeremy Jensen, leader de The Very Most.

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  • Une soirée avec ALGO

    C'est l'hiver. Il fait froid. Il fait noir. Le scoot fonce sur les quais. Direction est. Le trafic est dense. Bibilothèque François Mitterrand, un quartier neuf, plutôt blindé de monde, sortie des bureaux, fin de semaine. Ca c'est le décor. Garer le scoot, embarquer sur la Dame de Canton, prendre une pinte. Ambiance concert, ambiance intime, le lieu est exigu. 

    Orouni monte sur scène et déroule son set de chansons pop, guitar, basse, clavier, trompette. C'est élégant, c'est propre, c'est parfait pour chiller en fin de semaine. Le Président doit avoir fini de téléphone-sonner. So what? Qui s'intéresse à la politique. Reste la culture, pour échapper à la barbarie. Un peu de pop, onctueuse, pour se détendre, relaxer son cerveau. L'ambiance est familiale. C'est bon, un petit concert, en un petit lieu. Etre proche du groupe. Pas de grosses têtes d'affiches. Des gens qui aiment la musique, qui jouent pour d'autres gens qui aiment la musique, se retrouver entre potes, boire un coup. L'histoiiiiiiiiire de la viiiiiiie, le cycle éterneeeeeeeeel, etc. Bref, c'est cool. Bonne mise en condition. Orouni raconte des histoires de voyages, me dit-on à l'oreille. Une jonque, sur la Seine. Dépaysement.

    Pause

    ...

    ALGO, ils sont 6 sur scène. Ils font une élégante pop orchestrale, quelque chose dans l'esprit de Belle & Sebastian ou The Divne Comedy. Le genre de musique qui incite à se laisser aller. Qui s'écouterait presque assis voire allongé sur un énorme matelas de plumes, qui épouse la forme du corps, avec une perfusion de mojito, les yeux fermé dans un moment d'abandon absolu. Dans un confort absolu. Comme il se doit pour écouter de la belle musique, comme on se laisse embarquer pour un trip cosmique. Dehors, le foid. On l'oublie on se laisse bercer par les lignes mélodiques. La magie du son d'ALGO (au-delà de quelques soucis d'accordage, et de retour), c'est la combinaison entre alto, trombone, glockenspiel et guitare-basse-batterie. C'est l'orignalité. Même si Sylvain, le chanteur-compositeur s'excuse de faire en 2016 une pop des années 90. Est-elle datée cette pop? Impossible de se prononcer, la pop est intemporelle. Aérienne. Certes, l'amateur de shoegazing ou de hardcore ne s'y retrouvera pas, ses tympans ne vibreront pas, quoique... La force d'ALGO, c'est d'avoir réussi à concocter quelques mélodies qui s'immiscent dans les circonvolutions cérébrales, qui marquent, qui reviennent en mémoire bien après l'écoute de leur EP sorti en décembre dernier. Un petit bijou, The Misunderstanding, dont l'écoute est absolument recommandée. Alto, trombone, quelques notes de glockenspiel pour le côté aérien, léger. Une reprise musclée de Jonathan Richman, Give Paris one more chance. Excellente idée. Il revient quand à Paris, Jonathan? Un dernier morceau, Between her arms. Entre ses bras, c'est cool pour l'hiver, c'est adapté, c'est tentant. Les groupe pose les instruments, range la scène, débranche. Et se mèle au public pour un petit dernier a capella, guitares sèches, alto et trombone. Bonne vibe. Sympa. 

    Retour dans le froid de Paname. Les djeunz se pressent devant le Petit Bain voisin. 

    Pour écouter ALGO - The Misunderstanding

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