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jazz - Page 2

  • Kandace Springs au Duc des Lombards, le jazz en petite robe noire

    jazz, kandace springs, duc des lombards, soulIl y a un choc visuel. L'image avant le son. Bien sûr, les grincheux pourront qualifier ces propos de sexistes. Mais si l'on essaie d'appliquer au quotidien le vieil adage "Don't judge a book by the cover", il faut avouer que quand on reçoit l'invitation à un concert de Kandace Springs, sans avoir entendu parler de l'artiste auparavant, la pochette de l'album est en soi un choc. Comme on dit en marketing, une promesse. Un visage lumineux, une afro impressionnante. On se dit qu'il doit y a voir un loup, qu'on s'est déjà fait piéger par des affiches affolantes, que... Bref, on est circonspect, mais curieux. Alors on écoute, on clique sur le lien, le regard de Kandace Springs sur l'image vous vrillant le cerveau. On aime à nouveau le jazz, tout de suite. On se convertit, on devient prophète, prosélyte. On part proclamer la bonne nouvelle sur les chemins... La donzelle a été repérée et encouragée par Prince himself. Yes, le Kid de Minneapolis. On reconnait là au passage le bon goût du maître et on a une pensée émue pour Vanity 6 et Sheila E... Ceci n'ayant rien à voir avec cela. On est dans un jazz vocal teinté de soul tendance Roberta Flack. un peu de Norah Jones aussi. C'est easy listening, c'est agréable. Ca donne envie d'en savoir plus.

    La suite se passe au Duc des Lombards, un lundi soir de fin d'été. Un concert, en petit comité dans un lieu intimiste. Précédé d'une interview, pour TSF Jazz. Kandace Springs, native du Tennessee, a été bercée de jazz par un père chanteur. Elle a découvert le hip hop vers 20 ans. Et revenue au jazz. A posté des sons sur Twitter, a reçu les conseils de Prince, qui l'invite à monter sur scène pour les 30 ans de Purple Rain. A eu l'envie de se lancer dans la carrière sur les traces de Norah Jones, dont elle a réarrangé certains titres du premier album. Dont The Nearness Of You. Un standard. Kandace Springs, moulée dans une petite robe noire (la fameuse petite robe noire, le basique que chacune doit avoir dans sa garde-robe selon les standards de Gabrielle Chanel), elle est un mélange de naturel et d'extrême sophistication. Dès qu'elle se met au clavier, accompagnée d'une basse et d'une batterie. Il y a la voix, caressante. Il y a le choix du répertoire, Coltrane, Oscar Peterson. Ses propres titres bien sûr, et ce final sur Sophisticated Lady. Ellington. Kandace Springs n'a peur de rien. Le set est presque trop court; séduits on on en redemande. 

    La preuve par l'image. Pas filmé au Duc des Lombards. Mais bien quand même.



     

    L'album "Soul Eyes" sort chez Blue Note le 30 septembre. Recommandé!!!

     

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  • Hugh Coltman vs Nat King Cole

    Nat King Cole, c'est du velours. C'est suave. C'est gouleyant. Ca se déguste été comme hiver, à tout moment de la journée. Ca a du retour, c'est long en bouche. C'est de la saveur, c'est du fruit, pas besoin de copeaux de bois dans les fûts de chêne. C'est intemporel. 

    C'est vieux. C'est solide. C'est éternel. Mais les jeunes connaissent-ils Nat King Cole? 

    Hugh Coltman, je connais moins bien. Mais le peu que j'en connais est agréable. Je ne suis pas un inconditionnel hyper fan du BG barbu un peu hipster. Cela dit, quand j'ai reçu la nouvelle galette du bipède, à savoir un album de reprises de Nat King Cole, j'ai trouvé l'idée intéressante. 

    J'ai écouté. J'ai apprécié. J'ai trouvé ça beau. Elégant. Classe. Stylé. Nickel. Propre. Loin du sacrilège d'un Yannick Noah reprenant Bob Marley. Mais bon... A titre totalement personnel, et mon opinion n'engage que moi, et les fans de Hugh Coltman me sauteront à la gorge, je suis quand même un tantinet dubitatif. L'exercice d'admiration est réussi. On sent que Coltman est fan. Et il rend un bel hommage. Il est 100% à la hauteur. Mais reste trop fidèle. Pas de fêlure. Pas de réinterprétation. Pas de réinvention. Une forme de sensibilté, mais assez cachée, presque timide. Sans pour autant atteindre totalement le degré de sensualité de l'original. 

    Quoi qu'il en soit, cet album a un mérite, faire découvrir Nat King Cole à un public plus jeune. Après tout, on aurait pu avoir un hommage collectif avec Zaz, Cali, Shy'm, Chimène Badi et Pascal Obispo, sur le modèle hommage à Goldman ou Renaud, qui là eût été un pur attentat au bon goût et au bon sens.

    Grâce soit rendue au citoyen Coltman, même si sur le fond, j'ai ce petit doute.

    Et on écoute. Shadows - Songs of Nat King Cole

     

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  • Dans mon iPod ce weekend... Steely Dan

    Dans le genre pop chic, cérébrale, tendant vers le jazz. Steely Dan. Deux perfectionnistes barrés, Walter Brecker et Donald Fagen. Magiciens du son. Groove. Que demander de mieux pour accompagner un weekend qui s'annonce ensoleillé!

    Double dose! A écouter ici et .

     

     

     

     

    Enjoy!

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  • Dans mon iPod ce weekend...

    Vacances... La bande-son de l'été... Du jazz... Apaisant... Il le fallait, il y avait des raisons qui poussent à chercher, pas toujours avec succès, une sorte de paix intérieure, en prévision des défis de la rentrée...

    Esbjörn Svensson Trio... Une bande-son idéale... Piano. Jazz épuré. Parfait...

     

    Et un morceau de Metallica - certains se sont gaussés lorsque j'ai énoncé sur un réseau social le fait que Metallica acccompagnait mes siestes... Extrait de l'album Masters of Puppets, monument metal, un instrumental... Orion... La tempête après le calme... Yeah!

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