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  • Arcade Fire à l'Olympia, hier soir

    Arcade Fire. Quand vous en parlez autour de vous, 50% des gens n'en ont jamais entendu parler. Et les 50% restant ont les yeux qui s'illuminent immédiatement. Le combo de Montreal, l'espace de deux albums majeurs, est devenu un groupe-culte.
     
    Retour en arrière. 2005, Rock&Folk fait de Funeral, premier (enfin techniquement second, mais le tout premier n'est qu'un faible brouillon des surprises à venir) album d'un groupe inconnu, collectif mené par Wim Butler et Régine Chassagne. Alors on craque, on se lance. On achète la galette et c'est la plus grosse claque depuis... London Calling au moins... Les cinq premier morceaux, une montée en puissance, un débordement d'énergie, une intensité rarement atteinte. Les Inrocks en font LE groupe de l'année. Concert en France dans une petite salle. Sold out. Public d'initiés. Je me réveille trop tard. Pas de place. Tant pis. Next time.
     
    Attente. Rumeurs. On guette sur la toile les nouvelles. On jette un coup d'oeil alerte dans les blogs québéquois. On furète. Cris' de tabarnak d'caliss' d'cibouère. Rien à l'horizon. Mi-décembre, petite info anodine sur Blogue-notes... Le nouvel album serait pratiquement achevé et sortirait au printemps. Alors on gouguelise à tout va, on sonde les service de P2P... Quelques infos.. L'album s'appellerait Neon Bible. Et puis la date tombe. Sortie le 6 mars. Patience. Le 5 mars, sur Technorati, les liens vers les sites de téléchargement. 6 mars, l'album sort. Intense. Suite logique de Funeral. Richesse des cimats, des contrastes... J'en ai déjà parlé.
     
    Et hier soir, le concert. Olympia bondé. Dehors, les places s'échangent à 70 €, le double du prix d'origine. Au bar, Raphaël discute avec Cali et Stefan Eicher. 21h10, Arcade Fire attaque. Quasiment a capella avec des percussions. 2-3 minutes. Puis le groupe envahit la scène. Envahir est le mot juste.. Ils sont dix. Dans un bordel de matériel et d'instruments divers, claviers, grand orgue, mégaphone, cymbales, contrebasse... Wim à la guitare, Régine à la vielle à roue. L'intégralité de Neon Bible défile, dans le désordre. Les musiciens passent d'un instrument à l'autre avec un naturel incroyable. Butler passe de la guitare à la mandoline, puis se met à l'orgue. Chassagne passe à la batterie, à l'acordéon, aux claviers... On passe du rock à la pop, en passant par le folk. La voix de Butler évoque parfois celle de David Byrne. Public debout, enthousiaste et sage. Le groupe attaque les morceaux de Funeral. Le climat change du tout au tout. Public debout. Ovation. Deux ans pour assimiler l'album. Quinze jours à peine pour Neon Bible. Intensité. Hystérie. Folie. "Intervention" pour finir. Le groupe quitte la scène. Il est 22h30.
     
    Tellement tôt. Applaudissements. Cris. Arcade Fire remonte sur scène. Quelques morceaux de Funeral. Orgasme collectif. Salle debout. Fin du rappel. Les lumières se rallument, la salle se vide, à regret. Tellement à regret que certains en réclament encore. Retour dans le hall. Tellement fort, tellement court. Clameur. Retour en arrière. Retour dans la salle. Plus de places numérotées. Le groupe est sur scène à nouveau. Sans tenue de scène. En civil. No look. Ils reprennent leurs instruments. Régine au chant. "In the backseat", morceau qui clôt Funeral. Voix cristalline. Douceur. Dernière ovation. Fin. 
     
    J'oubliais... Un grand moment du concert, une version survitaminée de "Poupée de Cire, Poupée de son"... (enregistrement trouvé sur Imeem)
     
     
     
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  • Dubuc's blog: un an!

    Et oui! Ce blog a un an!

    Un an de nuits blanches, d'angoisse de la note blanche... Un an d'addiction

    J'ai repris ma première note... La promesse était l'analyse des nouveaux modèles économiques, de l'impact de la révolution numérique sur les média... J'en ai parlé. C'est vrai. Cela reste l'épine dorsale de ce blog, sa raison majeure, son impératif catégorique... La ligne éditoriale s'est assouplie avec le temps. Après tout, je suis chez moi, non? Donc si je veux déplacer les meubles et changer la déco... Comme dans le tord-boyaux des Tontons Flingeurs, de la pomme, y'en a... mais y'a pas que ça... D'où la musique, les voyages, la politique... Les trucs en vrac, quoi. Que d'aucuns appellent des miscellanées. Ce qui est beaucoup plus chic.

    Au bout d'un an sur ce blog, je vous livre quelques éléments autobiographiques. Après tout, je l'ai déjà dit, le blogging c'est de l'egocasting. J'ai blogué pendant 18 mois, ailleurs. Une première version des "Voyages avec mon singe", 18 mois d'activité. Et un personnage, Tommy the Monkey. Le Dubuc's blog est né après, réponse à un autre besoinmedium_IMGP1236.JPG d'expression. Quelques années d'expérience dans les médias, dans la presse surtout. Et la prise de conscience que quelque chose était en train de changer. Que le numérique changeait la donne. 

    Mon côté geek c'est la passion pour les produits hitech. La vie numérique en vrai. L'ordinateur n'est entré dans mon existence de façon massive qu'en 94... Et encore uniquement au bureau. Trois ans après, la bête faisait sa première intrusion à mon domicile. Avec l'accès à Internet. Super bas débit. Modem à 28k... De l'adhésion à l'addiction... Quatre ordinateurs en réseau plus tard, je suis père de famille et DSI à domicile... 

    Mon côté rock... C'est le gars propre sur lui par culture, éducation et nature, qui cache au fond de lui une passion dévorante pour la musique du diable. Née de la lecture de Rock&Folk. Pour être précis, ça remonte à 1979. L'année de mes 15 ans. Je me rappelle encore de la couverture du numéro de septembre. Il y avait Debbie Harry. Le virus ne m'a jamais quitté.

    Mon côté nomade. C'est la chance d'avoir un job dédié à l'international. Qui me permet d'aller de Milan à Tokyo. De passer quelques joursà New York ou San Francisco. De pouvoir humer l'odeur de kérozène des aéroports et de ne toujours pas m'en être lassé.

    Ce blog est la synthèse de tous ces éléments épars. J'ai toujours aimé écrire. Bloguer m'a donné l'envie d'écrire toujours plus. Une des raisons pour lesquelles, j'ai relancé les aventures de Tommy the Monkey. Une des raisons pour laquelle je collabore à YouVox Voyages et de temps en temps à YouVox Tech.

    Ce blog, a été aussi l'occasion de rencontres. Virtuelles et réelles. Amis, potes, blogopotes, relations, contacts, famille, public chéri mon amour, compadres, camarades, posse, commentateurs: Christophe G, qui le premier m'a inscrit dans sa blogroll, Laurent, Christian, MRY, Môssieur Resse, Phil G, LVG, Annie-Claude, Guess Who, Nicolas B, Arnolux, Bartllebooth, Henri K, Francis P, Guillaume W, Franck, Cédric Chouing, Web Deux Zéro team, Stratégies, Tarif Media, Violaine de..., Marsha, Benoît R, Jeff M, La Guerrière, Christian & Christine, Sitting Bull, Vanina D, Jean-Laurent, Fishturn, La Maîtresse, Jérome TVnomics, Seb, Jules, Tuttle, Pierre V, FdM, Humour Japonais, kylia, UU, Jean-Baptiste R, Jérémie M, Luc Fayard, qui est à l'origine de mon envie de bloguer...... J'en oublie sûrement

    Merci à tous!

    Hey Ho! Let's go!!!! 



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  • Rock'n'roll recyclage ou éternelle jeunesse?

    Quelques reformations "juste pour le plaisir d'être à nouveau ensemble" et jamais "just for the money, man" de groupes mythiques sont annoncées...
    Après The Police, qui s'annonce être la prochaine hype de l'automne (du moins pour l'Europe après échauffement sur le territoire américain), la presse américaine parle sérieusement des Smashing Pumpkins, Rage Against The Machine et Van Halen.
    Question: à partir de quel moment une reformation est-elle crédible? Parfois, ne reste du groupe d'origine qu'un membre, qui fait appel, pour la tournée ou, pire, le nouvel album, à des requins de studio... Analyse au cas par cas...

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  • dans mon iPod ce weekend...

    medium_neon_bible.gif...Neon Bible d'Arcade Fire. A fond. Mise en condition pour le concert de lundi soir à l'Olympia.

    Pas de mots, pas de note longue. Juste une plongée dans l'univers flamboyant du groupe. S'il n'y avait qu'un seul morceau à retenir sur cet album, je prendrai la liberté d'en sélectionner quand même 2!

    "Intervention" et "My Body is a Cage". Pour cet orgue inattendu. Un vrai orgue d'église. Puissant. Plus fort que la plus saturée des Stratocasters. Et c'est ça l'alchimie et la réussite incontestable d'Arcade Fire. Cette capacité à sortir du mélange classiquement rock'n'roll guitare-basse-batterie, voire claviers ou section de cuivres. Ici, c'est une vielle à roue, parfois, là, un grand orchestre symphonique, un peu, et surtout cet orgue. Invitation à une messe païenne

     

     


     Enjoy!                                                                                                                                            

     

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