Baillements. Il fait frette comme on dit outre-Atlantique. Certes. En même temps, c'est l'hiver... Ca sent bon le café du commerce, ce genre de discussion matinale. Autour d'un café chaud. Noël blanc, le premier depuis longtemps. Noël rock'n'roll, l'auteur de ces lignes ayant reçu de ses proches la biographie de Keith Richards, le coffret complet-collector-bourré-ras-la-gueule de bonus, "Darkness On The Edge Of Town" du Boss, et le best of de Chorus, l'émission-cultte d'Antoine de Caunes.
Commençons par Chorus... Finalement assez peu vue en live le dimanche matin, pour cause de dévotions. Mais suffisamment pour avoir été l'une des pierres angulaires de mon éducation rock'n'rollienne. En complément de la lecture assidue de Rock & Folk! Quelques images reviennent en mémoire, en plus des grimaces de Jacky: ZZ Top, Pat Benatar, Springsteen, Garland Jeffreys, Martha & the Muffins. Les 3 DVD du coffret permettent de revoir Clash en pleine fièvre, en pleine fureur post-London Callling. Revoir brièvement l'élégance de Marquis de Sade. Revoir Dire Straits avant sa conversion en mastodonte de stadium rock. Réécouter Magazine, Siouxsie, The Cure. Quelle époque!
Springsteen... Incroyable document. Darkness On The Edge Of Town, sorti en 78. 30 ans après le Boss met sur le marchéun coffret avec 2 albums supplémentaires, un concert de 3 heures qui, pour ceux qui, comme moi l'ont découvert au début des années 80 avec The River, contient déjà tout: la performance, le charisme,la dimension épique, le rock brut, la finesse des ballades. Un documentaire sur le making-of de Darkness, ou comment, un groupe privé de studio d'enregistrements pendant deux ans, pour cause de différend avec son manager, tourne, se rode, compose, pour finalement entamer une décennie qui le conduira au top, devenir un mythe et non une one hit wonder.
Au programme: semaine de break, sur fond de Springsteen. Au chaud sous la couette, une tasse de café à la main, en lisant les Mémoires de Keith Richards. What else?
Enjoy!