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frank sinatra

  • Dernières sensations pop

    Et si on m'avait dit que je m'extasierais un jour à l'écoute d'un album de Bob Dylan. Un album récent, j'entends. Même si ses plus acharnés thuriféraires trouvent que le moindre de ses croassements est un coup de génie (coup de patte inélégant...). Mais là, il faut avouer que le coup improbable de l'album de reprises de Frank Sinatra est un réel coup de génie. Sacré Zim, toujours là où on ne l'attend pas. Non seulement il chante, mais en plus il croone. La voix est fatiguée par moments, au bord de la rupture. Mais Dylan chante. OUI, IL CHANTE. Et bien, même. Et juste, ce qui ne gâte rien. "Shadows in the night" est un grand moment. Ne serait-ce que pour entendre Autumn Leaves. Les Feuilles mortes. Poignant. Touchant. Qui prend aux tripes. Entendre un vieux faire du neuf avec du vieux. Petit bonheur hivernal.

    bob dylan,frank sinatra,chinese army,pop,suicideDans un autre registre, aux antipodes absolues, tant au niveau notoriété que style musical, un petit groupe français, un duo, vu sur scène il y a quelques jours dans un mini-salle. Chinese Army. On notera le grand écart de l'éclectique blogueur qui passe d'un monstre sacré, d'un Everest comme diraient de concert, Dédé Manoukian et ses collègues jurés de la Nouvelle Star, à un duo qui vient de sortir son EP et aspire à reconnaissance, fortune et gloire.

    Janvier avait mal commencé. On est tranquille, au chaud. On se prend Charlie en pleine plexus, en pleine tête. On pleure comme un con, choqué, blessé, abasourdi. On cherche des réponses. On cherche la bande-son qui pansera nos plaies intimes. On ne trouve pas grand chose, sinon réécouter le jazz qu'aimait Cabu. Et encore. on traine. On se traine, goût à rien. Pas envie. On écoute le dernier Garth Brooks, du bon gros rock US, bien calibré, bien burné. De la country à la sauce FM, gros son, grosses guitares, chapeau de cowbow vissé sur le crâne. Ca passe. On retourne aux vieilles valeurs. Graham Parker, Joe Jackson, que des trucs estampillés 80s. Guitares reggae, batterie sèche, plein d'énergie. A l'os. On réécoute Meat Loaf, Fleetwood Mac. On se replonge dans les oeuvres des jeunes gens mödernes, des trucs növö, parce qu'on a vu quelque part que Philippe Pascal était remonté sur scène, avec Frank Darcel, avec Daho... (Même avec Obispo... ça casse un eu le mythe). On réécoute Marquis de sade. A donf.

    Et puis on cherche du nouveau son. 

    Alors, Chinese Army. Bon, c'est pas réellement du nouveau son, mais ça donne un coup de frais à un certain son. Le duo guitare-claviers, on connait, bien sûr on pense à Suicide. Il y a pire comme références... Les deux comparses, Benoît et Oan sont moins déjantés que Vega et Rev, certes. Mais ils dégagent plein d'énergie. On pense dans un registre récent à Dirty Beaches, et son mélange improbable d'electro et de rockabilly. On se balade un peu du côté des Doors, un peu chez les Stranglers. C'est à découvrir! Ca donne la patate. Et ça s'écoute ici: Chinese Army "Five Easy Pieces".

    Voila, c'est tout pour aujourd'hui.

    Enjoy!

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  • Cover story - N°3

    Un cas intéressant... Presque clinique... La cover de la cover... Aussi vertigineux que le phénomène de la boîte de Vache qui Rit... (qui permet d'avoir une idées relativement précise de l'infini... Regardez ses boucles d'oreille...). Un exemple simplissime: My Way.

    Pour commencer, une des covers les plus connues, celle de Sid Vicious, punk emblématique et crétin absolu (adjectifs intervertibles), extraite du film de Julien Temple, The Great Rock'n'Roll Swindle:

     



    Frank Sinatra avait quelques années auparavant émis quelques propos peu amènes à l'égard des voyous britanniques à épingles à nourrice. Ce bon vieux Frankie étant lui-même un parangon de vertu... Les vieux barbons alcolos machos du Rat Pack des modèles de délicatesse... Frankie enregistra My Way en 1969.

     

     

    Mais, comme chacun sait, My Way était l'adaptation par Paul Anka du Comme d'Habitude de ClaudeFrançois/Jacques Revaux... J'avoue une certaine faiblesse pour la version crooner d'Ol'Blue Eyes. Cloclo étant responsable du pillage du répertoire soul des sixties, nous nous exonérerons de l'hommage obligatoire décrété par les maisons de disques soucieuses de n'exploiter sans risque que la surface de leur fond de catalogue. Vae victis

     




    Et pour finir, une version bien kitsch... Teresa Teng. Comme chez Johnnie To, ambiance restau chinois, avec aquarium, chanteuse... Débarquement des Triades et gunfight... Mérité!! :-) 

     

     

     

    Enjoy!

     

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