Une playlist concoctée en toute subjectivité. Comme dirait l'autre, à chacun son sale goût. Y'a des nouveautés, des trucs étranges, du très vieux. Du vrac. Mais c'est ça que j'écoute actuellement.
Enjoy!
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Une playlist concoctée en toute subjectivité. Comme dirait l'autre, à chacun son sale goût. Y'a des nouveautés, des trucs étranges, du très vieux. Du vrac. Mais c'est ça que j'écoute actuellement.
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Après avoir vu Love & Mercy le biopic consacré à Brian Wilson, destin tragique, j'ai eu une envie folle de réécouter les Beach Boys. Me replonger dans ces harmonies vocales entendues pour la première fois dans la BO d'American Graffiti. Séquence nostalgie d'une Amérique idéale, sortie tout droit des teen movies et des tableaux de Norman Rockwell.
Je me suis replongé dans le bouquin de Nick Kent, "L'Envers du Rock". Trois chapitres consacrés à Brian Wilson. Des scènes portées à l'écran dans Love & Mercy, les casques de pompier pendant l'enregistrement de Fire, le piano dans le bac à sable, Brian épave vautrée sur son lit pendant des mois, gavé de médocs, l'enregistrement épique de Pet Sounds et ces expérimentations en studio à la manière de Phil Spector...
Love & Mercy est accessible à qui ne connait pas en détail son histoire du rock. Certaines séquences sont plus cryptiques, le personnage de Van Dyke Parks, parolier barré et complice de Brian Wilson au grand désespoir des autres membres du groupe, est esquissé sans qu'on sache qui il est vraiment. Focus sur l'antéchrist, le néfaste Dr Landy. A ce titre, un parallèle peut être tiré avec Some Kind of Monster, le documentaire sur Metallica et l'intrusion d'un psy dans le quotidien d'un groupe pour tenter de le remettre d'applomb. L'ascendant du psy s'accroit au fil des séances, jusqu'à ce que conscient et convaincu de son importance, il décide de prendre les choses en main en tant que manager ou membre à part entière de l'entité qu'il manipule... L'ennemi est désigné, le psy qui manipule le pauvre génie camé. Génie par ailleurs passablement détraqué par un père hyper-autoritaire, Murray, qui en fit baver à la fratrie.
Brian, destin tragique, sauvé par sa femme, héroïne lumineuse du film. Brian dont les images récentes et réelles en fin de film révèlent un étrange regard un peu absent. Brian Wilson est vivant. Ou plutôt survivant.
Pour le plaisir, on replonge dans la magie Beach Boys.
Et on termine par quelques images du vrai Brian Wilson...
La bande-son de ma semaine passée. De la pop comme on n'en espérait plus depuis la fin des 70s... Guitares claires, harmonies vocales et choeurs, façon Beach Boys. Quelque chose d'à la fois aérien et sophistiqué. Quelque chose de mélodique, à la manière des Mamas and Papas. Un truc qui donne envie de danser nu sous la lune en invoquant Mère-Nature... Fleet Foxes.
Enjoy!
Si je vous dis 1967, me croirez-vous, tant cette pop suave n'a pas pris une ride? Ecoutez les groupes de britpop actuels, écoutez les Zombies... Comparez... Rien à dire. Ruez vous sur Odessey and Oracle, album-phare de ce groupe anglais un peu oublié. Un régal absolu! A-B-S-O-L-U!!!!! Je serai intransigeant! Je ne lâcherai pas un pouce de terrain. Un joyau qui permet même de réévaluer à la baisse le Pet Sounds des Beach Boys!
Ma recommandation du weekend, un weekend à passer nu dans une une peau d'ours, allongé en douce compagnie devant la cheminée en dégustant quelque grand cru...
Enjoy!