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americana

  • Interview Express : Theo Hakola

    Il fut un temps où des étudiants en écoles de commerce pouvaient organiser des concerts à l'arrache avec Orchestre Rouge en première partie d'Alan Vega (période Juke Box Baby). Et voir Alan Vega quitter la scène après quelques minutes de concert, suite à une mauvaise blague, digne d'un titre de Philippe Katerine... Et je coupe le son... Et Orchestre Rouge de faire la seconde partie de sa première partie. Theo Hakola me raconte cette histoire dans un bar de Paris. Un jour de janvier. Son nouvel album est sur le point de sortir. On fait le point sur son parcours. J'éprouve toujours un peu de jalousie à posteriori quand il me dit avoir vu The Clash au moins 8 fois. Et papoté avec Joe Strummer. Sans la ramener. Ce n'est pas le genre de Theo. Mais quand même, un mec qui a vu Hendrix, Vanilla Fudge, et Soft Machine sur scène le même jour quand il avait 12 ans, là bas du côté de Spokane. Ou Sly and the Family Stone à 13 ans. Hendrix comme tout premier concert, même sans connaître à l'avance le destin du Voodoo Chile. Are You Experienced? Bah, oui. Respect. Y'a pas photo. 

    Flashback 1982 ou 83, Reims, je suis en classe prépa. Lecteur de Rock & Folk. Plongé en pleine époque new wave/post-punk. Orchestre Rouge, le premier concert rock auquel j'ai assisté. Autant dire que la rencontre en 2020 avec Theo Hakola, en chair et en os, est un petit moment où le temps se suspend. On a déjà réglé les points de détail de l'Interview Express (voir plus loin). On va juste discuter musique, rock, punk, mais aussi littérature, influences, etc.

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  • Hommage à Levon Helm

    Au siècle dernier, le rocker mourait jeune, autour de 27 ans. C'était un drame.

    Au 21ème siècle, les survivants des 60s et 70s se chopent des cancers, et meurent comme tout le monde. moins de mythes, moins de drame. Nos héros s'éteignent. Comme ça. Les géants, les grands, les moins grands. Vous me direz que le nom de Levon Helm ne vous dit rien. Que The Band, euh...

    Et pourtant, The Band fut un groupe important. Dans l'imaginaire de l'Americana. Aux racines du rock, de la folk, de la country, bref de la musique poulaire. Quelque chose de viscéralement américain. Comme le Grateful Dead ou Tom Petty.

    Hommage à Levon Helm, chanteur et batteur de The Band. Un extrait du magnifique film de Scorsese, The Last Waltz: Ophelia.

    So long!

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  • John Mellencamp à l'Olympia

    john mellencamp,olympia,americanaUn concert parfait donné à l'Olympia par un artiste rare sous nos latitudes. John Mellencamp, le Boss de l'Indiana. Petit, teigneux, nerveux, The Little Bastard, comme il aime se surnommer. C'était le 5 juillet dernier.

    Mellencamp débarque sur scène après la projection d'un étrange road movie hagiographique où on le voit en pleine traversée de son Amérique de rédilection, celle des petites gens, des petites villes, des fermiers. Mellencamp à la poursuite du rêve américain, sans illusions. C'est cette amérique décrépite, loin de la flamboyance newyorkaise ou angeleno. Des américains qui triment, des usines qui ferment. La chronique sociale est la même que celle de Springsteen, Guthrie et Seeger. Teintée de blues, de rock. C'est l'Americana pure et dure. Mais assez d'images, le public s'impatiente, il est là pour John Mellencamp, en chair en os et en muscles, pas pour son image sur un écran, même capturée aux studios Sun de Memphis...

    Mellencamp sur scène c'est simple, puissant, généreux. Du rock, du blues, de la country, quelques accents zydeco. Pas d'effets spéciaux. Juste la présence forte d'un artiste qu'on pourrait résumer à deux mots: énergie et le charisme. Et des tubes, ROCK in the USA, Paper in Fire, Small Town, Scarecrow... entre autres. Americana, on n'est plus à Paris, à l'Olympia, on est en plein coeur de l'Amérique profonde, l'Amérique dont on a tous rêvé, une Amérique mythique, a-t-elle seulement existé? Après guerre? Dans les années 50? Au début des sixties? Une Amérique idéalisée, faite de grands espaces, de Greyhounds, de bagnoles interminables aux ailerons effilés flant sur les freeways, de ciels immenses... John Mellencamp nous embarque dans une faille spacio-temporelle unique. Il est l'Amérique rêvée.

    John Mellencamp - Save Some Time To Dream - Olympia (Paris) - 5 juillet 2011

    Enjoy!

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  • Bloc-note express N°169

    ousama ben ladenSe réveiller avec l'annonce de la mort d'Ousama Ben Laden. Buté comme dans la films par les forces spéciales. Pour l'amateur de polars, de thrillers d'espionnage, biberonné au cinéma américain, même as besoin des photos de l''attaque, on connait déjà tous les détails. Ou du moins on croit savoir comment ça s'est passé, puisqu'on l'a déjà vu au cinéma. On a déjà vu Jack Baur ou Jason Bourne opérer. On sait comment ça se passe les black ops, on a lu et relu Tom Clancy. La mort de Ben Laden, c'est une information réelle quasiment virtualisée, gamifiée. Impression un peu bizarre. En forme de solde de tout compte pour ceux pour qui le 21ème siècle, celui de l'Internet, a commencé par la destruction des Twin Towers. 

    bacon cheeseburger, americanaDéjeuner la semaine dernière avec l'ami Resse. On parle de tout. De rock. D'Asbury Park. Des Dogs. On parle d'Americana, dans un décor ad-hoc, devant des bacon cheese burgers + fries + coleslaw. Yee-aah! Howdy cowboys! On se projette dans l'avenir. On n'est pas nostalgiques de notre jeunesse. The future's so bright you gotta wear shades, comme chantait Timbuk 3!

    source code, duncan jones, thrillerA part ça, vu Source Code, de Duncan Jones. Le genre de film que j'adore. Qui te scotche à ton siège pour cause de pitch mélangeant physique quantique et thriller. C'est la version complexe du délicieux Un Jour Sans Fin. Sans marmotte ni Bill Murray. Avec une quasi unité de lieu, de temps et d'action. Les règles du théâtre classique quoi. Un peu de prise de tête façon Inception, où l'on est jamais sûr de tout avoir capté. Mais suffisammement bien troussé pour que l'on suive le fil, et sorte de la salle avec 1/le sentiment d'avoir passé un très bon moment, 2/l'envie secrète de revoir le film pour tenter d'en vérifier la cohérence. A part ça, Duncan Jones est le fils de David Bowie (le gamin, né en 1971 a survécu à son premier prénom... Rappelons aux non-fans du Thin White Duke qu'icelui avait prénommé son fils Zowie...)

    Enjoy!

     

     

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