Pan sur le bec des boursicoteurs petits et gros... Fallait vendre plus tôt. Lundi noir, paraît-il. Depuis l'éclatement, enfin,
la dépréciation brutale de la bulle financière de 2001, et quelques déconvenues mineures suite à l'investissement (?) sur des valeurs technologiques, mon portefeuille boursier a minci et mon intérêt pour la chose bousière avec. Les traders ne se jettent pas encore du toit de leurs buildings de verre et d'acier. Mais il va falloir faire gaffe à ce qui tombe des immeubles dans les quartiers d'affaires... Et il y aura des Porsche sur le marché de l'occasion... Une bonne nouvelle?
la dépréciation brutale de la bulle financière de 2001, et quelques déconvenues mineures suite à l'investissement (?) sur des valeurs technologiques, mon portefeuille boursier a minci et mon intérêt pour la chose bousière avec. Les traders ne se jettent pas encore du toit de leurs buildings de verre et d'acier. Mais il va falloir faire gaffe à ce qui tombe des immeubles dans les quartiers d'affaires... Et il y aura des Porsche sur le marché de l'occasion... Une bonne nouvelle?
Faut-il comme Christopher McCandless, héros malheureux d'Into The Wild, le dernier opus de Sean Penn, brûler papier, argent, ponts et traces de notre attachement à la civilisation et partir au bout du monde? Le score final du match est sans appel: Nature: 1 / Homme: 0. Moche. Au pays des winners, Into The Wild est le récit détaillé d'un échec. C'est la loose finaaaale! Le retour à l'état de nature n'est pas gagné d'avance. Une mauvaise racine. Et crac, tout s'effondre et votre frêle organisme de citadin élevé aux antibiotiques et au lait écrémé, s'inscrit aux abonnés absents. Tragédie. Quand on décrypte le film de Penn, on est presque déçu par le fond. La quête existentielle d'Alexander Supertramp n'est qu'une banale crise d'adolescence. Illustration des méfaits de la littérature sur les esprits fragilisés par un contexte - ici, familial - délétère. Gavé de London, Thoreau, notre héros nous donne tout de même envie d'y croire. Au gré des rencontres. Le road movie est époustouflant. L'Amérique est un terrain de jeu immense, grandiose, démesuré, où l'individu peut se faire oublier, disparaître. Mais où la nature se révèle aussi cruelle que la société à laquelle notre routard, clochard céleste, à essayé d'échapper. Into The Wild est le récit d'une
impasse. Qui esbaudit au premier abord, mais apporte trop de réponses. Sortant de la salle obscure, les traders déchus ne brûleront pas leurs derniers dollars pour partir à la conquète du Yukon, seulement armés d'un Buck Knife et d'une tente Quechua...Quoi qu'il en soit, une ode à la déconsommation est toujours bonne à prendre en période post-festive, post-OD de dinde/chapon/foie gras...
En plus, fin du fin, Eddie Vedder, dont les mélopées hantent le film, chante sublimement mieux que... vous savez... son nom m'échappe... aidez-moi... un ex-mannequin... Ma mémoire défaille... ;-)
Enjoy!


sortir en France, dans le cadre d'un partenariat avec SFR. 199 € avec abonnement data, 300 € nu. Intéressant. Mais revenons à ce bon vieux Steve, qui, et les rumeurs anticipaient depuis quelques jours cette annonce, met sur le marché un ovni, tout fin, tout léger. Comme toujours chez Apple, le design prime. la bête est belle. Un bémol, la version où le disque dur classique est remplacé par une mémoire flash coûte la bagatelle de 1 300 € plus cher que la version de base. Le prix de la mémoire flash chutant régulièrement, tous les espoirs sont permis... la prochaine génération sera moins onéreuse!!!
Nouvelles du Monde (encore et encore...)... Le front est calme. Actionnaires internes, externes et Société des Rédacteurs ont annoncé avoir repris le dialogue. "Fotto" cherche son gestionnaire. Le vote aura lieu le 25, vendredi prochain. Sortie de crise? Eric Le Boucher a parfaitement résumé la situation dans un
La fin de la pub sur France Télévision... Tout a été écrit, ou presque. L'équation est complexe, et je suis de ceux qui sont adeptes de la théorie du complot... Flinguer France 2, pour en faire cadeau a un groupe média de type Bolloré. A de rares exceptions près (ça c'est juste pour le plaisir de l'euphémisme, car aucun exemple ne me vient à l'esprit...), France 2 est engagé dans une course à l'audience avec TF1, qui par ailleurs ne lui réussit pas vraiment. Je ne crois pas que les sempiternels recyclages de Michel Drucker ou de Patrick Sébastien soient à l'honneur du service public. A quoi bon tenter de jouer à la télévision commerciale quand on n'en a ni la philosophie, ni le talent? Hein?
les parts d'audiences de TF1 (en dessous de 30% depuis l'année dernière, ce qui est nouveau, mais reste très respectable). Pour toucher un vaste public, ne nous leurrons pas, faut pas envisager de gloser sur le signifiant caché des Fondements de la Métaphysique des Moeurs de Kant... On prend plutôt
Bigard, qui côté fondement, est un expert. Bref, faute de panem dans les assiettes, le bon peuple a du circenses à loisir...
Soyons sérieux, France 2 sera privatisée. France 3 gardera sa vocation de service public, au service de l'information régionale. Budget réduit, ambitions réduites. Le tout (France 4, 5, O, etc...) regroupé sous une ombrelle de type ORTF. 2009 sera peut-être l'année de la fin du service public audiovisuel "à la française" qui à force d'avoir pratiqué le ni-ni (ni totalement commercial, ni totalement public), aura dilué son positionnement, perdu ses repères et son âme. R.I.P.