Impression du matin... Il fait froid à nouveau. Miles Davis, Ascenseur pour l'Echaffaud sur TSF Jazz pendant la douche. La trompette de Miles, excellente entrée en matière pour entamer une nouvelle semaine. Ce jazz cool et confortable. Moelleux.
Rock'n'roll weekend en réécoutant les Who, Tommy, Who's Next, Quadrophenia. Avec un faible pour les deux premiers. Quadrophenia est prétentieux. Loin des racines quintessentielles du rock. Rock'n'roll toujours en allant voir samedi soir "The Story of Anvil". Documentaire, ou plutôt rockumentaire sur un groupe de hard rock oublié du début des années 80. Deux copains d'enfance, Lips Kudlow et Robb Reiner. Des débuts fracassants. Puis plus rien pendant 30 ans sinon la galère. Les petits boulots. Et cette flamme qui les anime, qui leur a donné l'envie de continuer. Jusqu'à revenir dans la lumière à 50 ans passés. Avec les témoignages émus de Lars Ulrich (Metallica), Slash (Guns'n'Roses) qui ont eu l'envie de se lancer dans la carrière grâce à Anvil. Injustice du showbiz? Aléas. L'histoire d'Anvil, rappelle celle de Spinal Tap, en plus vrai que nature. L'authenticité en plus. Kudlow et Reiner sont émouvants dans leur fraicheur, leur simplicité et cette croyance inouïe en un succès qui tarde à venir mais est toujours possible. A voir.
Des nouvelles de ROSE (Return On Social Experiment). Site opérationnel, page fan Facebook opérationnelle, fil Twitter opérationnel. Premiers clients. C'est parti. Je vous en dirai plus, un de ces jours, sur mon associée, Agnès Laurent, qui a initié le projet après plusieurs années passées en agence. Démarrage en duo. Esprit de conquête. Affaire à suivre.
Enjoy!
Numericable, c'est de la merde. Disons-le tout de go. Prestations minables, hotline incompétente, foutage de gueule permanent.
de pouvoir accéder facilement à des contenus écrits, livres, journaux est séduisante. Comme par hasard,
In the Air, de Jason Reitman avec George Clooney. Un constat, la crise économique et les déboires de l'économie américaine inspirent les cinéastes. In the Air raconte une tranche de vie, celle d'un homme dont le job est d'annoncer les mauvaises nouvelles aux salariés des entreprises en difficulté. A la place des hiérarchies, très lâches tout à coup quand il s'agit de pratiquer le downsizing à la hache... Vous êtes viré mon vieux. Larmes, crises de rage, dépression. Clooney, impitoyable avec son sourire "What else?". Un film sur les voyageurs d'affaire, qui tueraient pour garder les privilèges des programmes de fidélité des compagnies aériennes. Pour y avoir goûté pendant quelques années, je comprend cette sensation. Etre accueilli comme un VIP, ne jamais être ralenti par une file d'attente. Voir le regard d'envie de ceux qui n'ont pas la carte dorée. Qui ont moins de miles. Les miles... Ryan Bingham/George Clooney, dans In the Air tente d'atteindre 10 millions de miles (notons au passage que le film offre un catalogue magnifique de placement de produits, Hertz, Hilton, American Airlines...). Son seul but dans la vie. Je me rappelle la sensation de nudité, le jour où voyageant moins j'ai été dégradé de Flying Blue Gold en Silver...
Pas fan, donc. Et pourtant, je ne sais pourquoi, j'ai écouté de bout en bout le dernier album d'Alicia Keys, et j'ai eu le faiblesse d'y prendre un certain plaisir. Allez comprendre... L'Empire State of Mind, peut-être..
JD Salinger est mort. Et l'histoire d'Holden Caulfield ne m'a jamais vraiment ému ni touché. Non vraiment L'Attrape-Coeur (The Catcher in the Rye) m'a laissé froid. Histoire de contexte peut-être. Dans l'après-guerre, la découverte de la liberté par un adolescent pouvait apporter une bouffée d'air pur et d'aventure à ses pairs coincés par le système. So what? Salinger en s'effaçant du monde a gardé son innocence. C'est sa force. Il a créé son propre mythe. Que ce serait-il passé s'il avait pondu son bouquin annuel et fait la tournée des Barnes & Nobles pour des séquences de dédicaces? Chaque nouvel opus aurait été jugé à l'aune du précédent. L'Attrape-Coeur aurait peut-être disparu dans les tréfonds de la mémoire... Qui sait?