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LE VOLUME SUR 11 - Page 116

  • Etes-vous un sex addict?

    sex addict, addiction, marmottan, florence sandisQui sont les sex addicts? Quels sont leurs réseaux? Je suis surpris qu'aucun newsmagazine n'ait fait de cette thématique un maronnier annuel. Ca changerait des sempiternels dossiers sur les frères trois points, les prix de l'immobilier, le classement des lycées et des cliniques. Je propose même une date de publication, autour du 14 mai. Pour ceux qui auraient loupé un épisode, le 14 mai nous fêtons les Dominique, ou les Nafissatou, ou les deux. Depuis le 14 mai 2011, nos enfants sont mieux informés, plus intelligents en marière de pratiques sexuelles. Depuis le mois dernier ils en savent plus sur le dépeçage et le cannibalisme. Ca change.

    Mais revenons à nos sex addicts... L'addiction sexuelle, c'est le thème du nouveau livre de Florence Sandis (Editions Hors Collection). Les Sex Addicts. Tout un programme!
    Avant de parler de sexe, parlons d'addiction. Drogue, alcool, jeu, sexe, les phénomènes d'addiction sont régis par les mêmes mécaniques. Plaisir, obsession, augmentation des doses, impression de pouvoir gérer, souffrance, acceptation ou non de la notion d'addiction. Ca se finit à Marmottan. Ou pas.

    Le livre de Florence Sandis repose sur ses témoignages d'addicts, hétéros, homos, couples, hommes, femmes. Des conversations crues, entre pudeur et impudeur. C'est raide (c'est la cas de la dire...), parfois glauque. Les témoins ont en commun le même sentiment de fragilité de leur processus de rémission. Le livre alterne témoignages et avis du psy. Cas particulier, explication, pistes de solutions. Pas de stigmatisation, pas de point de vue moral, l'addiction est envisagée comme une maladie. Le titre pourrait sembler racoleur, le livre ne l'est pas. Plein d'humanité, laissant parfois un sentiment de malaise tant les témoins se mettent à nu.

    A lire... Et si le coeur vous en dit, et que vous avez un doute, un test vous permet même de déterminer votre degré d'addiction...

    Enjoy!

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  • Dans mon iPod... Dubuque's Blues - The Association

    Wouaouh! Je viens de découvrir ce groupe californien qui s'est produit au festival de Monterey a long long time ago, The Association. Vocalement parlant on dirait du Simon & Garfunkel. Mais ce morceau faisant référence à cette ville de l'Iowa, entre New York et la Californie, Dubuque, doubiouque en langue locale. Cool, non? 

    Refrain: 

    Writing songs of rights and wrongs

    And buyin' penny loafer shoes

    Oh, definitely, most certainly, I've got

    The Dubuque blues

    Le doubiouque blues, ça envoie! Apparemment, la musique populaire américaine a consacré quelques unes de ses pages à l'endroit, dont je me sens appelé à demander, je ne sais, la citoyenneté d'honneur, tiens pourquoi pas. Bukka White, le bluesman dont mon bloodbrother in rocknroll Mossieur Resse m'a donné quelques fichiers a composé Boogie 'til Dubuque.  Next time, jeunes gens.

     

    Enjoy!

    Catégories : Musiques, Playlists Lien permanent
  • Bloc-note express N°198

    Après presque une année d'arrêt contraint, pour cause d'accident, je remonte sur un deux roues, sans apréhension particulière. C'est même fluide. Et c'est agréable de retrouver cette sensation de liberté, d'être à nouveau maître de mon temps, sans être tributaire des aléas des transports en commun. Certes, les bobos objecteront qu'il est doux de se faire véhiculer par le métro ou le bus. Que l'on peut y lire, qu'on ne prend pas le risque de l'averse, de la chute et que sais-je encore. Certes. 

    Durant cette année, j'ai lu dans le métro. Beaucoup. Y compris le dernier Jonathan Franzen. J'y ai écouté la musique que je n'avais pas le temps d'écouter ailleurs! J'y ai entendu de l'accordéon. Contre mon gré. Le genre d'expérience qui réveille quelques pulsions meurtrières bien enfouies, au moment où "La Foule" d'Edith Piaf version accordéon tzigane avec rythmique eurodance vient s'immiscer dans "Hurt", NIN revu par Johnny Cash. Dans les films de Tarantino ou Rodriguez, ça se termine toujours à coups de sabre. Dans la vaie vie de la Ligne 6, Charles de Gaulle Etoile - Nation par Denfert Rochereau, non. 

    Fin du métro. Phew! Déjà je redécouvre cette étrange sensation d'être à nouveau maître de mon temps. Pouvoir caler des rendez-vous et savoir que vous pourrez zapper de l'un à l'autre avec souplesse. Une question: faut-il aimer les gens pour prendre le métro? Après un an de transports sous-terrains, j'en arrive à une conclusion provisoire: même avec la meilleure volonté du monde, même avec l'âme d'une Soeur Emmanuelle et la compassion d'un Abbé Pierre, un trajet sur la ligne 6 donne des envies de claquer la gueule au monde entier. Comme il a été montré dans un épisode de Bref, le métro est une expérience sensorielle complète. Et on s'étonne ensuite que l'être humain se livre au cannibalisme ou occisse son prochain avec raffinement...

    Bon, il y a pire. Le train à Bangalore, la sécheresse au Sahel et la panique dans la feta. Certes.

    Voila, c'est tout.

    Enjoy! 

    Catégories : Bloc-note Lien permanent
  • Un dimanche de pause

    Soleil estival quelque part sur les côtes normandes. Dehors, le calme. Même le chat en est déstabilisé. Car on se ballade même avec le chat... Dans le casque, Iggy Pop. Son dernier album. Iggy, crooner, chantant en français, aussi bien du Georges Brassens que du Roy Orbison. Les Passantes, Only the lonely. On est loin, très loin, du type qui hurlait qu'il voulait être un chien, ton chien, votre chien, après s'être lacéré à coup de tessons de bouteilles. Sacré Iggy. Même vendu sur Vente Privée.com, il demeure grand, car imprévisible.

    Soleil toujours, le carnet de notes à portée de main. Wayfarer sur le nez. Le carnet de notes pour faire le point, noter des idées, préparer cours, articles, interviews. Vive l'écriture. Il faudrait pousser encore plus loin les travaux d'introspection, de bilan, de désossage perso, pour en nourrir une fiction. Quitte à se faire mal. Quitte à aller chercher partout là où ça fait mal. Histoires d'adolescence, d'étudiant, d'adulte qui glisse vers une forme de maturité. Et rendre la chose passionnante comme un thriller. Violent comme du Ryu Murakami.
    Mon idéal littéraire c'est Hunter S. Thompson. Pour l'écriture qui sent le vécu et la subjectivité. Thompson s'immergeait dans ses sujets tout en se mettant en scène. Avec un humour dévastateur. Je suis trop sage pour le gonzo journalisme. Lequel est le reflet d'une époque. Et un style de vie. Evidemment, mon style de vie est sage, comparé à celui d'HS Thompson. Très sage. Marqué par les années d'humanités chez les Pères Eudistes. Dans le cocon de la banlieue ouest, pas loin d'un fief de la droite tradi et catholique, où le serre-tête en velours se marie au mocassin à glands... Bref, aux antipodes du gonzo!
    Côté écriture, j'aime la simplicité d'un Echenoz, et me dis qu'un jour ou l'autre, il faudrait arriver à ce niveau d'épure. Un jour. Ou faire le choix radical de faire du Marc Lévy. Just for the money. Et pour le fun, aussi. Il faut que j'en parle à Nico Prat.
    Fin des divagations.

    Enjoy!

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