Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

rock - Page 22

  • Bloc-note express N°216

    chinese robots, popchinese army, rock, suicideroyal blood,hans zimmer,interstellar,ac/dc,chinese robots,chinese army,mind riot music,rock, pop,neil young,foo fighters,dave grohl, hard rock,bloc-note, mr dubuc,dubucroyal blood,hans zimmer,interstellar,ac/dc,chinese robots,chinese army,mind riot music,rock, pop,neil young,foo fighters,dave grohl, hard rock,bloc-note, mr dubuc,dubucroyal blood,hans zimmer,interstellar,acdc,chinese robots,chinese army,mind riot music,rock,pop,neil young,foo fighters,dave grohl,hard rock,bloc-note,mr dubuc,dubuc[INTRO: Retour encore et encore du Bloc-note express. Notre héros sera-t-il en mesure d'alimenter la bête? Après s'être enfui chez Tumblr et avoir publié son précédent billet en mai dernier (ici)? La bonne question. Evidemment il y a un questionnement. A quoi bon? Pourquoaaaaa? Crise d'ego? Envie de? Pfff... TRop complexe. Fatigué. Trop tôt pour un dimanche matin.

    Alors on va reprendre, comme au bon vieux temps de la blogosphère des Bisounours, celui où on s'aimait tous, où l'on buvait des coups en comparant nos chiffres trafic, toujours un peu surgonflés.] 

    Après avoir vu 2 fois Interstellar, je m'envoie dans les esgourdes la BO du film, signée Hans Zimmer. Pas précisément de la musique de chambre (astuce...), mais un truc suffisamment méditatiof pour aider à s'endormir le soir. A tester. Recommandé par Mr Dubuc. Ecoute en boucle de l'album de Royal Blood, bourré d'énergie, de quoi faire danser les morts, les paralytiques et tomber les murailles de Jericho. Cela dit, et toujours en se demandant comment un simple duo équipé d'une basse (avec plein d'effets) et d'une batterie peut déclencher un tel bordel. Créativement parlant, au delà de la filiation Led Zep, il y a clairement un parallèle évident avec les White Stripes et les Black Keys. Autre déluge sonore, plus classique, l'album des Foo Fighters. Dave Grohl est un type sympa, une bête de scène à la bonne humeur communicative. L'album n'est ni génial, ni indécent. Du bon gros rock très lourd. Ca se déguste tranquillement, à fond, et on se dit que dans un stade, ça peut être énorme.

    Que dire du nouvel album d'AC/DC? Euh? Il se laisse écouter, il est décent, il ne dépare pas dans la discographie du groupe, le mot rock est décliné dans tous les titres, Brian Johnson est en voix, Angus envoie du bois. OK, on aurait pu le dire (et je crois l'avoir déjà écrit il y a 4 ou 5 ans) du précédent album. De l'avantage d'entretenir son patrimoine et de se faire rare... Ceux qui ont considéré que les Ramones n'ont fait que ne refaire le même album en 25 ans de carrière, adoreront AC/DC. Il y a une formule, qui n'est plus du hard ou quoi que ce soit d'autre, juste du classic rock qui puise ses racines dans un blues rock gras et vintage. A part ça, rien à signaler. Ca va cartonner, les stades vont se remplir. Je dis hic et nunc que je ne m'y laisserai pas prendre. Et je sais que si l'opportunité se présente...

    Neil Young sort un album, Storytone, plus que décent. Et on est admiratif. Le gars à pratiquement 70 ans est encore capable de créer quelque chose qui va s'inscrire quelque part au top de sa longue discographie. Pas de chutes de studio, pas un raboutage de vieilles bandes retrouvées entre deux coussins de sofa. Du neuf. 

    Et côté nouveautés et trucs un peu intéressants et français et à suivre, Chinese Robots et Chinese Army. Les deux groupes ne sont pas dans le même registre musical, mais quand même, deux groupes qui ont un nom en Chinese quelquechose, c'est ballot... Enfin, j'dis ça, j'dis rien.

    De Chinese Robots, je retiendra la voix du chanteur qui porte l'ensemble. Un petit côté Bryan Ferry plutôt séduisant pour l'oreille. Un bel EP, Halo Future, disponible ici.

    Côté Chinese Army, un EP aussi qui sort le 1er décembre chez Believe. Chinese Army, c'est le Suicide français (lolilol, Zemmour sors de ce corps!). Non, rien à voir avec le polémiste rase-moquette. Juste un duo dont les sonorités et l'univers rappelle les foutraques Alan Vega et Martin Rev... A commander ici.

    Voila, c'est tout pour aujourd'hui. Si le coeur vous en dit, lisez l'autobiographie de John Lydon. A la hauteur de la légende du personnage. 

    Enjoy!

     

    Catégories : Bloc-note, Musiques Lien permanent
  • Dans mon iPod ce weekend... Stereostar Sixty Nine

    Du bon gros son qui vient de l'Est, de Metz précisément. Stereostar Sixty Nine. Ils viennent de sortir un EP qui mérite qu'on y jette un oreille attentive. Pour preuve ce morceau John Doe. Ca tient la route, c'est puissant. C'est du rock, quoi. Pas de la pop mollassonne et émolliente. Le truc qu'on écoute à fond en sautant sur place sur ses deux pattes arrières. Ils enchantent mes esgourdes, j'en redemande, 4 titres c'est court, les gars. On peut les suivre sur Facebook icitte.

    Enjoy!

    Catégories : Musiques, Playlists Lien permanent
  • Etre rock'n'roll en 2011

    C'est une question récurrente à laquelle répondent les lecteurs de Rock & Folk chaque mois. Qu'est-ce qu'être rock'n'roll aujourd'hui? Une question que je me pose, chaque matin, que vous vous posez peut-être. rock'n'roll
    Les sentiers de la vie rock sont aujourd'hui bien balisés. Comme l'image du Che, comme les Converse AC/DC, le teddy, le perfecto, les RayBan Wayfarer, etc. L'imagerie rock a été digérée, tout comme l'esthétique punk ou le chic hippie. Tout cohabite dans le paysage mental du citoyen lambda. Et plus rien ne fait peur. Comme le rock a pu faire peur, quand des hordes de jeunes se rassemblaient en 1960 pour un concert Place de la Nation. 
    De 1954 à 2011, quel parcours... De l'attitude rock authentique aux stéréotypes. Le phénomène du meme constaté sur Internet, est applicable IRL à l'imagerie du rock'n'roll. Depuis toujours, avec une accentuation depuis que le groupe ou l'artiste est devenu marque, déclinable en t-shirts, baskets, casquettes, ad lib. Le merchandising poussé à l'extrême place à même niveau chanteurs morts et artistes en pleine possession de leurs moyens. Mais tous, par la magie du merchandising et l'exploitation des back catalogues restent présents dans l'esprit des fans. On peut en 2011 être fan de Jimi Hendrix ou Jim Morrison quand on a 15 ans. Parce que les mythes perdurent, que l'oeuvre -musique, iconographie et lifestyle- a traversé les décennies. On peut être fan de valeurs plus éphémères, en adhérant soit à la musique, soit à l'esthétique, soit au mythe. On est loin de la rock'n'roll attitude...
    converse, rock'n'rollIl n'y a pas de message autre qu'esthétique. Un côté tribal, certes. Le code vestimentaire permet de s'intégrer dans le groupe. D'affirmer son nouveau conformisme. Le bobo porte des Converse à 40 ans passés. Mea culpa.
    Que reste-t-il de la vraie rock'n'roll attitude? Quelques vieux rockers comme Lemmy, Keith ou Iggy. Plus ou moins rangés, mais dont la longévité physique serait la preuve du pacte faustien des vrais rockers avec celui dont on ne doit pas prononcer le nom, là bas au crossroad... Sympathy for the devil, lust for life, ou pour citer Neil Young: It's better to burn out than to fade away. 
    Qu'est ce qui marche aujourd'hui? Thom Yorke ne défonce pas les chambres d'hôtel. Il boit une gorgée de thé pour faire glisser ses cachets de Xanax. Chris Martin couche ses enfants, embrasse Gwyneth sur le front, promène son labrador, puis s'endort vers 22h00 du sommeil du juste. Une dure journée de labeur au studio l'attend le lendemain. Et ça remplit les stades... Côté rock'n'roll attitude on repassera... L'ennui suinte par chaque pore de peau. Les frères Gallagher ont bien essayé de reprendre le flambeau. Ils avaient l'attitude, manquait la musique, un truc un peu révolutionnaire qui change le monde.
    alice cooper, rock'n'roll
    Dans les salles de concert, législation oblige, on ne fume plus. Dans les salles de concert, on boit de la bière sans alcool, dans un gobelet en plastique. On te pique le bouchon de ta bouteille d'eau. On te file des bouchons d'oreille. Il ne se passe rien de dangereux. Même dans les festivals où l'on va en famille pour une émotion artistique, mêlant réminiscence d'une époque révolue et réelle expérience collective. Le pogo dévastateur et bon enfant du concert d'Offspring lors de Rock en Seine 2009, entre aspersions de bière le nuage de poussière, a réveillé en moi le punk enfoui!
    Qu'est-ce qu'être rock? Pas ce que tente de nous faire croire M6 dans X Factor, où des boys bands médiocres lookés comme des rockers syncrétiques se trémoussent sur des "chorés"  vitaminées. Et ce malgré la "caution" de l'un peu Pete Best français, Henry Padovani (pour qui j'ai malgé tout le plus grand respect...).
    Qu'est-ce qu'être rock en 2011? Considérer qu'à 47 ans, tu en as toujours 25. Du moins côté capacité d'émerveillement. Se méfier de la hype. Préférer parfois les copies à l'original, Fleet Foxes vs CSN. Trouver que Didier Wampas est cool. Ne pas aimer Manu Chao, pas plus que Yannick Noah ou Christophe Mae. Parce que c'est consensuel. Naviguer en permanence entre passé et présent, d'album incontournables en sensations du moment. Réévaluer ses détestations anciennes, sauf peut-être Björk et Emerson, Lake and Palmer. Mettre le son sur 11 en permanence. Se dire que quand on en parle dans Elle, il va falloir probablement finir par détester. Se dire que quand on en parle dans Paris Match, il faut remiser la chose par devers soi et se dire que c'est mainstream. Continuer à apprécier l'humour noir. Desproges, Gainsbourg, Spinal Tap, Weird Al Yankovic, c'est rock. Les Monty Pythons aussi. Que le 25 décembre on fête aussi James Brown Et que le 15 août, on fêter Elvis.
    Enjoy!

    Catégories : Musiques Lien permanent
  • Skip the Use m'a scotché

    Ca c'est du titre, Coco. Inspiré, inspirant pour qui ne sait de quoi tu causes. N'empèche. Skip the Use, c'était hier soir, un mini-live. Avec de la bière (pas assez, que les choses soient dites! Quand on EST rock'n'roll, il FAUT de la mousse! Pas des petits bonhommes en mousse, pas de soirée mousse, de la mousse de houblon!) ... De la bière, donc. et des frites. Parce que Skip the Use est de Lille. On oublie les Ch'tis et tout le toutim. On parle de rock.

    skip the use, polydor

     

    Bref, arrivé en retard, pas le temps de socialiser, juste claquer la bise aux donzelles de la maison de disque - paske j'ai des relations, moi, Coco, je fraye avec les maisons de disque, moi. Bref, claquage de bises, serrage de pinces. La dream team de RocknFool: It's Only Rock and Folk, Swann et Lamiya, Monsieur Zdar. D'autre têtes sympathiques. Mais je ne suis pas z'assez mondain, je ne connais pas tout le monde. On écoute quelques titres à fond sur la sono. On attend le live.

    Skip the Use sur scène. Côté mondanités, le blogueur découvre que les deux types auxquels il a serré la louche à l'entrée, sont bassiste et clavier. Je suis le roi de la mondanité. Je ne me lave pas les mains par précaution, histoire de conserver des traces d'ADN des gloires montantes du rock. 'Tain, on ne sait jamais, si les mecs deviennent des stars interplanétaires, je pourrai les clôner, quand moi aussi j'aurai atteint le stade ultime de ma conquête de l'univers! (NDLR: euh... Mr Dubuc? Va falloir reprendre vos médocs, vous déraisonnez mon cher).

    Reprenons. Resaisissons nous. On causait de quoi au fait?
    Ah oui, Skip the Use. Donc, 5 types sur scène. Guitare, basse, batterie, clavier, chant. Et c'est parti. Incisif. Puissant. Groovy. Le genre de truc qu inconsciemment te fait laisser vibrer ton corps. Yep! Je sais de quoi je cause côté vibes (pliz pronoun-ce "vaïbze"). Je le sens quand ma carcasse d'1m92 sur 100kg se met à groover. (NDLR: ça se traduit par un balancement du pied droit sur le pied gauche, et vice-versa. Et dès qu'il lève un bras, il perd son iPhone et éborgne ses voisins... Rien de grave...)

    Donc Skip the Use sur scène. Autant dire tout de suite que j'ai été frustré. Oui! FRUSTRÉ! Que le groupe ne dévoile QUE 5 morceaux! Parce que j'en aurais pris pour 5 ou 6 fois plus. Imaginez, un mix de Bloc Party, Franz Ferdinand, Gossip, Talking Heads, New Order, Happy Mondays, Grand National! Une voix avec des accents rhythm'n'blues, puissante. Une guitare incisive, truffée d'effets. Des claviers qui ajoutent quelques sonorités électro. Une rythmique basse-batterie qui rend toute vélléité de station statique impossible. La combinaison idéale. En bref, un truc avec un énorme potentiel. L'album ne sort qu'à la rentrée de septembre. La Boule Noire, le 27 avril est blindée, sold out. Il y a du concert en octobre prochain. Loin. Va falloir vivre avec l'envie d'en savoir plus. Le combo envoie le bois. Yes, baby! Un truc qui te réconcilie d'emblée avec le rock. Qui te fait oublier le dernier album daubesque des Strokes, qui ont, cela dit en passant tout donné dans leur tout premier CD et n'en finissent pas de ne pas finir de chuter.

    A part ça? Le chanteur portait un t-shirt Iron Maiden. Mr Dubuc est donc allé poser la question qui tue à icelui: "Iron Maiden, c'est un joke ou tu es vraiment fan?". Il s'est marré et a avoué sa coupable passion. On s'est marrés. Parce que mine de rien, Iron Maiden... J'ai toujours un papier à écrire sur eux, justement. Mais ce ci est une autre histoire.

    Voila jeunes gens. Dieu dit "Que Skip the Use, soit!". Et Skip the Use fut. Et Dieu vit que ceux-ci étaient bons...


    Enjoy!

    Catégories : Musiques Lien permanent