100ème Bloc-note express!!!
Yeeeeee-haaah!
2 années de compilation hebdomadaire de choses vues, d'impressions et d'expériences. Pas d'auto-célébration égocastique, juste le constat que le plaisir de bloguer reste intact. Avec des fortunes diverses. Un peu de relâchment pendant une année amplement consacrée à la promotion du jeu vidéo. Presque quatre ans de chroniques. La cinquième année s'annonce prometteuse. Le blog a évolué. Les blogs ont évolués. In antiquis temporibus, un blog était accessible directement. On se passait l'adresse comme on échange des secrets de famille. Vinrent les agrégateurs. Netvibes. Nouvelle consommation. Virent les réseaux sociaux. Facebook, Twitter, Friendfeed. Bientôt, Grabbit. Mutiplication de points de contacts. Multiplication des occasions de lire les contenus, de partager, d'échanger, de converser.
Cette semaine est un point de départ. Nouvelle vie et transition. Projets personnels. Machin quitte Tartempion & Co pour se consacrer à des projets personnels. C'est la formule consacrée. Formule un peu vague, nous en conviendrons... Les projets sont numériques... Le monde est numérique. Digital, en anglais. Il convient de mettre du digital dans son profil. Il y a encore beaucoup à faire dans le domaine du jeu vidéo. Niche, mais belle niche. Car encore inexplorée. Pour faire du jeu vidéo un média mainstream. Evangélisation, exploration, benchmark, tests, invention des usages. Première piste. Je m'en explique icitte. Qui dit jeu, dit aussi communautés d'utilisateurs. Des communautés aux médias sociaux, le pas est vite franchi. Aujourd'hui, les marques sont confrontées au bruit des conversations initiées sur Internet. Les internautes challengent les institutions. Rien n'est acquis. Même les réputations les mieux établies. E-reputation, identité numérique. De vrais sujets.
Des lectures... Le merveilleux et léger A Year in the Merde, de l'anglais Stephen Clarke (à lire en VO impérativement). La description distanciée et pleine d'humour du mode de vie français par les auteurs étrangers est. J'en profite pour reconmander Paris to the Moon, d'Adam Gopnick (américain), Les Français aussi ont un accent, de Jean-Benoît Nadeau (canadien), Sacrés Français, de Ted Stanger (américain)... Pas du Tocqueville, mais un regard tendre et amusé. Une seule phrase pour donner un avant-goût de l'ensemble du livre: "The Unions were furious that the government had been rumoured to be thinkingabout considering the possibilityof maybe looking into the purely theoretical concept that it might be one day (not now but in, say, 80 years' time) be less able to paay for transport workers to retire at 50." Ca me fait hurler de rire.
Enjoy!

Un message: adaptabilité et souplesse. Certes la pub ne financera pas tout. Ne financera plus tout. Les temps ont changé. Les investissements publicitaires, réduits, ont été reventilés. Les coûts revus à la baisse sous la pression des annonceurs. Mais le besoin d'informations, de contenus perdure. Un contenu de qualité. Une approche qualitative qui fera la différence. Que le contenu soit lu sur papier, papier électronique, iPhone, écran d'ordinateur, e-reader. Où que le premier contact avec la marque média se fasse par l'intermédiaire d'un quiz sur Facebook. Ce qui importe à l'avenir est la multiplication des occasions de contact. Quand il s'agit de toucher la Génération Y (à noter un bon article sur ReadWriteWeb sur ce thème,
Grande rentrée musicale... Avec un coup de coeur indéniable pour le nouvel Arctic Monkeys. Josh Homme à la prod'. Un son qui s'est à la fois épaissi et arrondi. Pour le plus grand confort de l'auditeur, un peu lassé des pousées hormonales adolescentes des deux premier albums de Monkeys. Une petite ballade dans le désert. La confrontation avec le chantre du gros son qui tache des QOTSA. En écoute, en rotation avec le Jean-Louis Murat (Chaude recommandation! Encore une semaine de patience!) et l'album d'Asher Roth, et le Very best of de Faith No More... La rentrée est éclectique.
moyen est largement supérieur à la production moyenne. Parce que le film est jubilatoire. Parce que le film est , à l'heure du grand mashup, indispensable. Un western à la Sergio Leone, une comédie avec des nazis façon Mel Brooks, un film de cinéphile. L'histoire est remixée. Hitler meurt, le SS est cultivé, véritable psychopathe. On pourrait presque faire un parallèle entre Max Aue, le héros des Bienveillantes et Hans Landa. Sauf que Jonathan Littell nous décrit un anti-héros qui ne met pas ses mains dans le cambouis. Il observe les Einsatzgruppen, ne tient pas le flingue. Landa passe à l'acte, entre deux considérations poétiques, en anglais, allemand, français ou italien... Film, déclaration d'amour au cinéma... Clouzot, Pabst, Jannings, Riefenstahl sont cités...
Un Prophète... Le deuxième film à voir en ce début septembre. Virtuose, réaliste, brillant. Pas de virtuosité gratuite, pas de superficialité. Apre, violent, fort. Pas un mot de trop, pas un geste ou un regard. La vie carcérale, crade, brutale, où les instincts tribaux prennent le dessus. Un film qui répond à notre curiosité. que se passe-t-il derrière les murs des Centrales? Pas de voyeurisme. Du grand cinéma. On est dans une fiction, qui est l'antithèse de Scarface. Le film de Brian de Palma pêche par son outrance. Chez Audiard, pas besoin de rectifier les voyous à la troçonneuse, de plonger le nez dans des montagnes de coke. La violence est sèche. Par flashes brefs. Un film majeur, dans le fond et la forme. Et un constat terrifiant sur la prison, monde darwinien, où le plus intelligent survivra, au prix des bonnes alliances, de sa capacité à apprendre, à s'adapter, à comprendre le monde dans lequel il vit. La conclusion du film sera perçue comme optimiste ou pessimiste selon le côté de la loi d'où on se situe...