(Tiens, au fait, cela fera 30 ans le 3 mars prochain que l'immense Georges Rémy aka Hergé aura été arraché à notre affection. Sapristi! Miséricorde! Mille sabords!)
apocalypse
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Adios Amigos!
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Bloc-note express N°163
Il est des semaines où regarder la télévision devient calvaire. L'attente de l'apocalypse nucléaire s'est avérée assez plombante pour le moral. Caméras braquées sur les réacteurs de Fukushima. Liste des tentatives avortées de refroidissement des coeurs. Experts expliquant les scénarii les plus extrêmes. Dieu merci, il faisait doux en début de semaine, l'apocalypse promise est plus agréable à envisager quand il fait beau. Estocade finale donnée par les newsmagazines qui se sont rués sur la même photo de couverture, cette jeune fille terrifiée au milieu des ruines, enroulée dans sa couverture beige. Le truc empathique. Loin de l'image traditionnelle du Japon triomphant. Elle est belle l'apocalypse, surtout chez les autres...
Réchauffement en fin de semaine, avec le début des opérations en Libye. Taxi pour Tobrouk, le retour. On en oublie le Japon, l'armaggedon nucléaire attendra. Et puis, un bon petit placement de produits de la maison Dassault dans les reportages, c'est bon pour le business... Et un benchmark en direct permettra peut être de décider les Brésiliens! Tudo Bom! Cela étant, Mouammar avait poussé le bouchon un peu loin, non?
A part ça, la semaine passée fut une semaine de rush. Clients, prospects, étudiants. Pitch, préz, cours. Du Nord au Sud, d'Est en Ouest. Mr Dubuc pacours la région parisienne sur son destrier. Sarcelles, Villepinte, très banlieue nord, ces temps-ci.
Lectures en cours: Just Kids, de Patti Smith. Plus qu'une simple autobiographie, un vrai livre. Dame Patti a un vrai talent d'écriture. Et son récit est sensible et touchant.
Lecture à venir pour vous, écriture pour moi et mon comparse Nico Prat: nous nous sommes réparti le taf', plan de travail prêt. Contrat signé. Hey Ho, let's Go!
Enjoy!
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Bloc-note express N°99
Ouvrir une boîte. Puis la fermer. Passer à autre chose. Evaluer le potentiel d'un marché de niche. Se rendre compte de l'étroitesse de ladite niche. Intégrer le fait que la Long Tail a deux partie, que si les niches sont l'avenir sur le long terme, le best seller, la vache à lait reste indispensable pour garantir la durabilité de l'ensemble. Apprendre en faisant. Comprendre les lois de la finance. Comprendre des erreurs stratégiques. Commises par le siège. S'intéresser aux modèles économiques. S'intéresser à la gestion, aux montages financiers. Réévaluer le champs des possibles. Faire son bilan. Faire son deuil de choses auxquelles on a cru, parce qu'il fallait y croire, parce qu'on avait de réelles raisons d'y croire. Parce qu'on avait raison. Mais que parfois, avoir raison avant tout le monde se heurte à la réalité du marché. Etre pragmatique. Avoir la foi, la passion. Construire. Cette semaine, mon aventure dans l'in-game s'achève. Du moins sous sa forme actuelle. Etape. Revenant quelques années en arrière, la vie dans les grandes entreprises. Un confort. Celui de la grosse structure. Rassurante. Avec la chance d'être sur des fonctions autonomes. Le voyageur y a trouvé son compte. L'international, une école au contact des cultures du monde. Les rencontres, les confrontations, l'esprit en éveil. Toujours. Il fallait quitter l'institution, un jour, pour voir ce qu'il y a de l'autre côté du miroir. Franchir le cap de la création d'entreprise, de la start-up. De la boîte américaine, de la culture result-driven. Les résultats sont là. Le média est visible. L'in-game passionne. Le jeu vidéo est un univers riche. Etre au commandes de sa filiale. Pendant une année. Etre maître à bord, vendeur, business developper, en charge de la communication. Etre présent. Gagner une part de voix. Evangéliser. Rendre accessible. Partager la folie et l'excitation de l'expérience vidéoludique. Parler engagement, contribuer à la réinvention de la publicité, de la relation entre marques et consommateurs. Se réinventer. C'était le mantra du début 2008. Re-invent your life! Une étape est franchie. Des projets plein la tête. Du concret. Et plus que jamais, l'envie d'entreprendre!
A part ça... Quelques belles lectures, Les Invités de Pierre Assouline... Le microcosme se déchire au cours d'un dîner parisien. Peinture cruelle de gens sûrs d'eux. L'Homme qui m'aimait tout bas, d'Eric Fottorino. Fotto se livre. Le suicide de son père adoptif, celui qui lui a donné son nom. Peinture intime. Un homme discret dévoile un peu de lui même. Avec pudeur et émotion. (Et m'apporte a posteriori un éclairage nouveau sur un journal où j'ai passé 9 ans).
A part ça, Apocalypse sur France 2. Images bluffantes, et parfois inédites. Passionnante évocation d'un sujet qu'on croit connaître par coeur.
District 9, séance de cinéma du samedi soir. District 9, qui mériterait une chronique a lui tout seul. Le film est riche. Une parabole sur notre monde, ses déclassés, ses ghettos... L'alien est le réfugié, celui dont on veut pas dans le paysage, car il en dénature l'harmonie. On le planque, on le déplace. Film sud-africain, métaphore de l'apartheid, des apartheids. A voir.
De la musique avant toute chose, Arctic Monkeys, Faith No More, Murat, 2Pac... Du neuf, du vieux.
(Credits photo Agathe Dubuquoy - DR)
Enjoy!