Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Dans mon iPod... Steve Earle

    Vous ai-je déjà dit que j'aimais la country? J'entends quelques petits rires étouffés. Hi, hi! Môssieur Dubuc se la joue redneck. La bonne blague. On l'imagine déjà avec le bolo tie, les santiags, le stetson, et tout le toutim. La panoplie du cowboy du 7-5. Sachez, amis coyotes à foie jaune, que mon rêve secret est de passer quelques temps dans un dude ranch. Quelque part dans le Wyoming. Vieux rêves de conduite de troupeau, de bivouacs dans la nature sauvage (into the wild).

     

    En attendant, rien de tel que quelques notes de slide guitar pour s'imaginer dans un bled perdu de l'Ouest, avec quelques buissons de sassafras qui volent au vent, le ciel immense, une Coors Lite à la main (dans son brown bag, on n'est pas des sauvages), le pick-up (un Dodge Ram), la Winchester accrochée au ratelier, à l'arrière de la voiture (don't mess with the man)... Et la radio. Qui joue un morceau de Steve Earle. De la country rapeuse, brute, électrique.

     

     

     

    Enjoy!

    Catégories : Musiques, Playlists Lien permanent
  • Amis des chiens, je vais être moqueur...

    C'est un peu con un chien, non? C'est avec ce genre de raccourci que je vais me fâcher avec les amis de la gent canine. N'empêche que le meilleur ami de l'homme parfois ne brille, ni par le goût, ni par l'esprit - pour citer Brassens, qui ne se prononçait d'ailleurs pas sur les chiens...

     

    Voici donc l'édifiante vidéo d'un chien sur le billard. Point de compassion dans mon regard. Point de pitié pour l'oeil humide de Rex, son haleine fétide, son croc jaunâtre, sa langue pendante. Dans le genre, nous avons un spécimen qu'il conviendrait d'inviter aux dîners de cons... Si la psyché du maître déteint sur l'animal, qu'on me l'amène pieds et poings liés. Il fera un sujet de dissection pour la faculté!

     

     

    Ouaf!

    Lien permanent
  • Adieu Flying Blue Gold...

    013.JPGIl y a dix ans, la simple idée de posséder la carte Fréquence Plus Rouge me mettait dans un état mêlant réflexe pavlovien (salivation) et priapisme (érection). Imaginez, posséder ce rectagle de plastique rouge et or permettant d'accéder à tous les lounges d'aéroport de CDG à LAX en passant par NRT, HKG, SFO, LIN, GVA... Bref, ma vie en l'air était exaltante. Ce blog en a reflété quelques épisodes à partir de 2006. Mais l'aventure avait commencé en 1995. Accumulation de miles. Enregistrement rapide après avoir foulé un tapis rouge. Petite étiquette jaune fluo collée à votre bagage, enjoignant le bagagiste de le débarquer en priorité absolue. On a beau célébrer la nuit du 4 août tous les ans, on n'en est pas moins sensible à toutes ces petites choses qui rendent la vie du voyageur d'affaires si agréable. Petits surclassements de First de temps à autre avec le petit pyjama en cadeau, l'hôtesse au petits soins et l'absorption immodérée de champagne de marque à 10 000 pieds d'altitude. Trop bien, comme disent les enfants. Car il y a ce petit côté infantilisant dans les programmes de fidélité des compagnies aériennes. Si tu es sage, tu auras des bons points. Si tu voyages beaucoup avec nous, tu auras plein de miles. Et plus tu en auras plus, ils se multiplieront. Car le mile appelle le mile, tout comme l'argent appelle l'argent.

     

    Les miles... On aurait tué pour en avoir. La crise est passée par là. Les hommes en gris du contrôle de gestions, les cost killers de tous poils sont passé par là. Tous ces jeanfoutres qui voyagent accompagnés avec FRAM à Louxor ou à Djerba la douce. Qui ne connaissent rien au plaisir d'un verre de Zinfandel de chez Coppola-Niebaum sur le chemin de Newark (EWR, pour les connaisseurs). Ils se sont posés tant de questions. L'avion c'est cher, faut réduire les coûts. Le genre qui essaient de te convaincre que franchement la Business, c'est superfétatoire. Indécent. Et que treize heures en position foetale, c'est pas grave, tant que ça coûte moins à la Firme. Tant pis pour la phlébite, la thrombose. Et le fait qu'un Paris-Singapour sans sommeil ajouté au décalage horaire n'est pas le garant de la performance optimale du cadre en mission sur le terrain.

     

    Les coûts coupés, avec le 11 septembre, la crise, la hausse du prix du pétrole, etc, etc... Les voyages se raréfièrent, du moins les voyages monogames. Ceux où le voyageur n'est marié qu'à UNE SEULE compagnie aérienne. Pour le plus grand bien de son compte de miles personnel. Il y eut même des Firmes qui récupérèrent les miles accumulés, arguant du prétexte fallacieux que payant les vols, les miles leur revenaient de droit. Oubliant juste au passage qu'il n'est pas forcément agréable pour la vie familiale de se lever à 4h45 pour attraper le vol de 6h55, tout ça pour rentrer chez soi vers 22h30, retard au décollage compris.

     

    Moins de miles, moins de privilèges. Fréquence Plus était devenu Flying Blue. La carte argentée portait la mention "élite", la dorée, la mention "élite plus"... Flattez moi, Blase!!!! Moins de miles et la dégradation inéluctable. Moins de voyages aussi parce que nouvelles orientations professionnelles. Où le voyage est moins crucial. Parce qu'on se lasse de tout, aussi. Parce que pour un Paris-Tokyo, il faut faire beaucoup de Paris-Genève ou Milan.

     

    Un jour vous recevez le courrier avec la dernière carte. Ivory. Vous êtes revenus au point de départ. Il y a dix ans, j'en aurai pleuré. Cette fois, ça ne m'a rien fait du tout. J'ai dû grandir.

     

    Enjoy!

    Lien permanent
  • Une petite avant-première pour les lecteurs de Dubuc's Blog

    L'histoire de Karl le Globule, aka Karl Landsteiner, l'homme à qui nous devons la classification du sang en groupes... Respect!

     

     

    Et n'oubliez pas de rester mobilisés pour la Journée Mondiale du Don du Sang!

    Enjoy!

    Karl Lansteiner from Karl on Vimeo.

    Lien permanent