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Vu au Japon et testé!!! La carte de paiement instantané. Passmo ou Suica. Qui permet de prendre les transports en commun. Ad lib. Tant qu'elle est chargée. Bref, me direz-vous, quelle différence avec le Pass Navigo, de la RATP?Imaginez aussi pouvoir procéder à de menus achats, boissons dans des distributeurs automatiques, un café-croissants dans votre rade favori, ou des journaux, magazines, chewing-gums directement au kiosque... Bref, une carte Moneo qui serait acceptée presque partout... Pas de code à taper, pas d'insertion dans une machine, juste un contact avec le capteur. Rapide, facile d'utilisation.A noter aussi que dans certains cas, certains modèles de téléphone mobile peuvent servir de moyen de paiement. Etonnant, non...Enjoy!
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Bloc-note express N°37
Une semaine entre Japon et Corée. Finalement pas si Lost in Translation, quoi qu'une scène surréaliste dans un restaurant m'ait irresistiblement fait penser aux déboires de Bill Murray/Bob Harris... Incompréhension totale entre le serveur japonais d'un rade italien (?) et Dubuc-san, le gaijin... Et après avoir commandé une pizza, ledit gaijin se retouve avec des spaghettis... manifestement carbonara... Après observation minutieuse, surpris par le goût... malgré le décalage horaire et la fatigue... je peux affirmer haut et fort que des lardons avec des ventouses, c'est étrange et improbable... Ca devait être autre chose... :-DLe boeuf de Kobe, qu'il soit consommé en steack grillé, ou bouilli façon shabu-shabu, est une merveille. Fondant.... Hmmmmmmm! Gastronomiquement parlant, le voyage au Japon est toujours un réel enchantement des sens.Technologiquement parlant, tests divers, le téléphone mobile japonais, les cartes de paiement instantané permettant aussi bien de se déplacer dans les transports en commun qu'acheter un journal au kiosque ou des boissons dans un distributeur automatique. Je reviendrai dessus tout au long de la semaine à venir.Le Japon a beau être un pays dont même les japonais avouent qu'il est TRES difficile à réformer, la dimension "technologie au service de la collectivité", donc de l'individu, est fascinante. Côté réformes, les japonais sont une population vieillissante, confrontée au problème du financement des retraites, au coût croissant du système de santé... Un petit air de déjà vu, bien de chez nous... La culture du consensus rend toute réforme difficile à mettre en oeuvre. Pour changer quoi que ce soit, il est nécessaire que tout le monde soit d'accord... Sous nos latitudes, tout le monde s'accorde aussi pour ne rien changer, malgré un individualisme forcené aux antipodes de l'esprit collectif des japonais...Le Japon, c'est plus de 120 millions d'individus, dont plus de 10% vivent dans l'agglomération de Tokyo. Des journaux connaissant des baisses de diffusion, mais vendant toujours plusieurs millions d'exemplaires chaque jour... Le Yomiuri Shimbun, par exemple: 15 millions d'exemplaires quotidiens, en deux éditions (10 millions pour celle du matin)... Un rêve! A la même échelle, Le Monde vendrait plus 7 millions d'exemplaires chaque jour... Il vend juste 20 fois moins... Tout comme Le Figaro, par ailleurs...Parlons du Monde... Deux jours de grève. Des AG. Des discussions. Un sit-in. Vu de l'étranger, éplucher avec 7 heures de décalage horaire les e-mails, communiqués émanant des syndicats et de la direction, donne un sentiment d'irréalité... Cela étant, aucun de mes interlocuteurs du marché publicitaire local n'ignorait la situation du quotidien et la grève... Magie de l'internet!!! Retour sur les lieux ce matin... En attente de nouveaux développements, psychodrames, mouvements... A suivre... :-(Enjoy! -
Témoins - Le coup de coeur de la semaine!
Quand la "France d'en bas" témoigne... Quand les vrais gens s'expriment sur les sujets d'actualité... on les retrouve chez Jean-Luc Delarue... Il leur arrive tout plein de malheurs. Terrifiant. A regarder de préférence sous Lexomil, voir sous l'influence de substances illicites, voire d'une forte dose de liquide purement malté... On ne sait jamais si c'est la vision de cette misère, conjugale, familiale, profesionnelle qui provoque l'envie de se défoncer pour "supporter ça" chez le téléspectateur, où si le fait d'être "high" donne envie de se gorger d'une bonne dose de malheur télévisuel, histoire de se prouver que "même pas mal"... lolRien de cela chez Emmanuelle Graci et Pascal Barraud... La "France d'en bas" (raffarinade d'époque) témoigne à propos de tout et de rien, avec un délicieux esprit trash... C'est sur Youtube, c'est par épisodes. En voici le tout dernier... Nos Témoins s'expriment sur les effets du Botox sur le showbiz... Grinçant, drôle. On leur souhaite plein de succès!!!!Les autres épisodes: icitte
Enjoy! -
Desproges
En ces temps d'hommagite aigüe, il est de bon ton de s'extasier sur les vertus incroyables de nos chers disparus. Dont la viande froide nous est servie avec la dose de mayo qu'il faut, la dose de compils', de "vu à la télé", d'enfants de la télé, de Michel Drucker, d'yeux larmoyants... Le disparu apparait, paré de toutes les vertus. Les églises sont vides. Mais les nouveaux saints font salle comble. Les reliques se vendent comme des petits pains. Les marchands du temple battent des mains.
Aujourd'hui, date anniversaire. Il y a 20 ans, Desproges. Aujourd'hui, les voix unies célèbrent ce maître de la provocation et de la langue française. Il est vrai soyons honnêtes qu'il y a une distance cosmique entre le comique (?) d'un Bigard, l'écriture consensuelle (et drôle, admettons-le) d'un Gad Elmaleh,et les textes du Droopy des années Giscard.
Faits d'armes: Desproges vs Jean-Marie Le Pen au Tribunal des Flagrants Délires sur France Inter. Autre fait d'arme, plus compliqué avec le recul du temps "On me dit que des Juifs sont cachés dans la salle...", deuxième degré, casse-gueule.
Je vous laisse juge. Personnellement, et je l'ai déjà écrit ici, j'aime bien Desproges. On n'est pas obligé. Surtout les jours d'hommage.
Enjoy!