Le Japon est une passion. Au final, j'ai du y mettre les pieds plus d'une quinzaine de fois. Souvent à titre professionnel, pour des instants trop courts, avec toujours cette sensation d'avoir vécu des moments exceptionnels, d'en avoir profité au maximum, et cette légère frustration de n'avoir percé qu'une toute petite partie du mystère. Je ne parle ni ne lis le japonais. Donc, nécessairement, des pans entiers de culture japonaise m'échapperont. Toujours. Il faut faire avec, et c'est ce qui donne à chaque voyage, chaque exploration, son sel et son goût si particulier.
tokyo
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Quelques jours au Japon
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Retour à Tokyo
Quand on remonte l'historique de ce blog, on peut y déceler les traces d'une passion ancienne pour le Japon. Une passion encouragée par une quinzaine de voyages professionnels, toujours très/trop courts, entamés en 1995... En 2008, dernier trip. Dernières impressions. Et ce sentiment diffus que la prochaine visite sera dans longtemps, voire même totalement improbable. Tant de choses à voir.
Et ce projet un peu fou, discussion de vieux potes, un retour possible, une virée de mecs. Un truc unique. 100% fun et tourisme.
Hey Ho, Let's Go!
Etre à nouveau lost in translation, traîner à Asakusa, Roppongi, Harajuku. Retrouver les sons d'Akihabara. Revoir le luxe glacé d'Omote-sando. Se plonger dans la foule de Shinjuku. Marcher dans les traces de Bill, Sofia et Scarlett. Humer l'encens des sanctuaires shinto. Etre ébloui par les néons des enseignes lumineuses. Se perdre dans les ruelles de Shibuya. Se choper des crampes infernales en tentant de dîner assis en tailleur sur un tatami. Passer de la verticalité minérale des buildings au calme des jardins. Bref, vivre Tokyo.
Pour ce trip 2016, un plus, la location d'un hébergement inédit. Pas d'hôtel de luxe, pas de coûteux ryokan, mais le choix d'une petite maison dans un quartier résidentiel. Expérience inédite, avec futons et tatamis, salle de bains traditionnelle, sabres et katanas partout...
Les premières photos sont là, des impressions glanées ça et là, au fil des balades.
Enjoy!
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Nos dessins animés 70-80
C'est un grand livre coloré, comme un livre d'enfant. Un livre dont la ouverture est illustrée des héros de nos enfances, tous ces personnages sucrés qui ont le goût des mercredi après-midi, de la grenadine et du pain au chocolat. Le livre qui vous accroche l'oeil, que vous ouvrez et qui vous fait remonter le temps. Le temps de l'innocence. Le Manège Enchanté, Colargol, Kiri le Clown, pour les plus anciens, ceux qui avaient 5 ans dans la France de Pompidou, celle d'avant le choc pétrolier, du vomi sur le siège arrière de la DS, des départs en vacances vers Cabourg en Simca 1100.
"Nos Dessins animés 70-80" de Florence Sandis. Nos héros d'enfance. Il y a Satanas et Diabolo, les Fous du Volant, tout ces dessins animés en 2D, à la technique et aux scénarios sommaires. Plus tard il y eut Goldorak, Candy... Mais là, j'avais décroché. Je n'ai pas connu - trop âgé - la période Club Dorothée, le déferlement des dessins animés japonais, à l'animation sommaire, à la violence dénoncée par les ligues de vertu, les joyeux censeurs. Il est vrai que les codes graphiques contrastaient avec l'univers feutré des productions Disney. Match impitoyable. L'oeil de Bambi se remplissant de larmes après que le chasseur eût... A non! C'est trop triste, même 40 ans après!!! L'oeil de Bambi, donc, vs un guttural AstéroHache! FulguroPoing! L'alpha et l'oméga.
L'univers manga me sauta à la gorge, un soir de virée à Tokyo, il y a quelques années. Dans un de ces petits rades du côté d'Asakusa, où l'on pratique le karaoke et où mon représentant local avait ses habitudes vespérales et sa bouteille de Jack Daniel's. Après avoir massacré, bière et saké aidant, les grands classiques d'Yves Montand, en français, devant un maigre public assemblé autour du zinc, et récolté les applaudissements, je méditais mon prochain attentat musical. La mama-san, taulière du lieu, prit le micro et chanta un air qui me parut familier. Au payyyyyys de Candyyyyyyy... Candy-Candy... OMG! Le truc qui tue. Dix minutes plus tard j'exécutais au sens propre du terme Bohemian Rhapsody, et prenais mon vol Narita-Charles de Gaulle dans un état comateux.
Enjoy!
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Vu au Japon
Vu au Japon et testé!!! La carte de paiement instantané. Passmo ou Suica. Qui permet de prendre les transports en commun. Ad lib. Tant qu'elle est chargée. Bref, me direz-vous, quelle différence avec le Pass Navigo, de la RATP?
Imaginez aussi pouvoir procéder à de menus achats, boissons dans des distributeurs automatiques, un café-croissants dans votre rade favori, ou des journaux, magazines, chewing-gums directement au kiosque... Bref, une carte Moneo qui serait acceptée presque partout... Pas de code à taper, pas d'insertion dans une machine, juste un contact avec le capteur. Rapide, facile d'utilisation.A noter aussi que dans certains cas, certains modèles de téléphone mobile peuvent servir de moyen de paiement. Etonnant, non...Enjoy! -
Bloc-note express N°37
Une semaine entre Japon et Corée. Finalement pas si Lost in Translation, quoi qu'une scène surréaliste dans un restaurant m'ait irresistiblement fait penser aux déboires de Bill Murray/Bob Harris... Incompréhension totale entre le serveur japonais d'un rade italien (?) et Dubuc-san, le gaijin... Et après avoir commandé une pizza, ledit gaijin se retouve avec des spaghettis... manifestement carbonara... Après observation minutieuse, surpris par le goût... malgré le décalage horaire et la fatigue... je peux affirmer haut et fort que des lardons avec des ventouses, c'est étrange et improbable... Ca devait être autre chose... :-D
Le boeuf de Kobe, qu'il soit consommé en steack grillé, ou bouilli façon shabu-shabu, est une merveille. Fondant.... Hmmmmmmm! Gastronomiquement parlant, le voyage au Japon est toujours un réel enchantement des sens.Technologiquement parlant, tests divers, le téléphone mobile japonais, les cartes de paiement instantané permettant aussi bien de se déplacer dans les transports en commun qu'acheter un journal au kiosque ou des boissons dans un distributeur automatique. Je reviendrai dessus tout au long de la semaine à venir.Le Japon a beau être un pays dont même les japonais avouent qu'il est TRES difficile à réformer, la dimension "technologie au service de la collectivité", donc de l'individu, est fascinante. Côté réformes, les japonais sont une population vieillissante, confrontée au problème du financement des retraites, au coût croissant du système de santé... Un petit air de déjà vu, bien de chez nous... La culture du consensus rend toute réforme difficile à mettre en oeuvre. Pour changer quoi que ce soit, il est nécessaire que tout le monde soit d'accord... Sous nos latitudes, tout le monde s'accorde aussi pour ne rien changer, malgré un individualisme forcené aux antipodes de l'esprit collectif des japonais...
Le Japon, c'est plus de 120 millions d'individus, dont plus de 10% vivent dans l'agglomération de Tokyo. Des journaux connaissant des baisses de diffusion, mais vendant toujours plusieurs millions d'exemplaires chaque jour... Le Yomiuri Shimbun, par exemple: 15 millions d'exemplaires quotidiens, en deux éditions (10 millions pour celle du matin)... Un rêve! A la même échelle, Le Monde vendrait plus 7 millions d'exemplaires chaque jour... Il vend juste 20 fois moins... Tout comme Le Figaro, par ailleurs...Parlons du Monde... Deux jours de grève. Des AG. Des discussions. Un sit-in. Vu de l'étranger, éplucher avec 7 heures de décalage horaire les e-mails, communiqués émanant des syndicats et de la direction, donne un sentiment d'irréalité... Cela étant, aucun de mes interlocuteurs du marché publicitaire local n'ignorait la situation du quotidien et la grève... Magie de l'internet!!! Retour sur les lieux ce matin... En attente de nouveaux développements, psychodrames, mouvements... A suivre... :-(
Enjoy!