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Desproges

En ces temps d'hommagite aigüe, il est de bon ton de s'extasier sur les vertus incroyables de nos chers disparus. Dont la viande froide nous est servie avec la dose de mayo qu'il faut, la dose de compils', de "vu à la télé", d'enfants de la télé, de Michel Drucker, d'yeux larmoyants...  Le disparu apparait, paré de toutes les vertus. Les églises sont vides. Mais les nouveaux saints font salle comble. Les reliques se vendent comme des petits pains. Les marchands du temple battent des mains. 

Aujourd'hui, date anniversaire. Il y a 20 ans, Desproges. Aujourd'hui, les voix unies célèbrent ce maître de la provocation et de la langue française. Il est vrai soyons honnêtes qu'il y a une distance cosmique entre le comique (?) d'un Bigard, l'écriture consensuelle (et drôle, admettons-le) d'un Gad Elmaleh,et les textes du Droopy des années Giscard.

Faits d'armes: Desproges vs Jean-Marie Le Pen au Tribunal des Flagrants Délires sur France Inter. Autre fait d'arme, plus compliqué avec le recul du temps "On me dit que des Juifs sont cachés dans la salle...", deuxième degré, casse-gueule. 

Je vous laisse juge. Personnellement, et je l'ai déjà écrit ici, j'aime bien Desproges. On n'est pas obligé. Surtout les jours d'hommage. 

 

 

 

 

 

 

Enjoy! 

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