Mortifère le weekend. Oslo, la saga norvégienne où le viking dégénéré décide par Thor, Odin et je ne sais quoi d'envoyer au Walhalla quelques dizaines de compatriotes, ados, jeunes adultes. Violence glaçante. Camden Square, saga destroy et fin prévisible d'une diva soul. Déchéance sous les caméras et les yeux avides du public. Dernier combat, perdu, d'un homme portant le nom d'une famille exceptionnelle, les Servan-Schreiber.
What else? On évite clairement d'écouter l'intégrale de Joy Division ou James Blake en bande-son d'un téléviseur muet diffusant en boucle les drames du wekend. Histoire de ne point en rajouter, avec en contrechamp une météo sombre...
Re-visionnage de l'adaptation de Dans la Brume Electrique, le film de Tavernier, adaptation d'un roman de James Lee Burke. Je suis fan de Burke, pour avoir su recréer au fil des aventures de Dave Robicheaux, son personnage, l'atmosphère moite et déglinguée de la Louisiane.
Google+ à fond. Plus on avance dans l'expérience, plus on entrevoit le potentiel de ce qui va chatouiller Facebook et peut-être ébranler son piédestal. L'organisation des contacts en Cercles est plus simple et intuitive que l'organisation des groupes d'amis Facebook, et la gestion complexe des autorisations d'accès. Déjà Google+ peut se substituer à la messagerie instantanée, au mail, au micro-blogging...
La rédaction des Miscellanées du Web avance, à grands pas. Nico Prat et moi avons mis en pratique des sessions hebdomadaires d'écriture avec compatbilisation des signes produits en fin de séance. Gros délire à la clé, une idée créative en appelle une autre. Le Web est un vaste sujet. Idéal pour en extraire les anecdotes, les histoires, les échecs majeurs, les vérités fondamentales... Un travail de geeks... Remise du manuscrit en octobre!
Je me rends compte que j'ai consacré deux posts à Amy Winehouse et n'ai versé aucune larme visible pour les 76 victimes du tueur fou norvégien. Juste un peu agacé par la tentative d'amalgame habituel: le tueur utilisait Twitter, Facebook, Internet, jouait aux jeux vidéos... Les racines du Mal absolu pour les esprits simples... C'est toujours choquant les visions réductrices d'un sujet, quel qu'il soit. Tout comme le raccourci qui consiste à ne voir en Andres Behring Breivik qu'un simple "fou". Trop simple. Il est de l'espèce des Timothy McVeigh (Oklahoma City), semble-t-il.
A part ça, vacances très très bientôt. Blog un peu en vacances cet été. Quelques #JeudiConfession, à la sauce Twitter, quelques playlists de vacance. Pas de grande série d'été, cette année.
Bande-son de la semaine: Seasick Steve, Cage the Elephant, Bon Iver, et toujours Anna Calvi et Fleet Foxes.
Enjoy!
Pour commencer, retour sur Rock en Seine... Inutile de gloser sur la défection d'Amy Winehouse... Et si on revoyait
Rock en Seine, encore... Prestation hénaurme des Raconteurs. Gros son. Grosses guitares
saturées à l'extrême. Coup de chapeau à The Streets, Mike Skinner et son groupe pour avoir sû conquérir un public venu pour Miss Crakhouse... Bain de foule final spectaculaire! Gros son! Hip hop à l'anglaise, mêlé à du R'N'B, pas ma tasse de thé en temps normal. Rythmique plombée, beats façon pluie d'enclumes... Du lourd! Pas de frustration!
A part ça... parlons de Guns'n'Roses... Alors que la date de sortie de Chinese Democracy, la nouvel album d'un combo dont ne subsiste de la formation originale que le psychopathe-chanteur, Axl Rose est nimbée d'un flou total, quelques morceaux traînent sur le web... A la première écoute... bonne impression et morceaux pas inintéressant de la part d'une franchise dont on n'attend objectivement plus rien... Une question au passage: comment l'ensemble sera-t-il ficelé? Les pièces du puzzle sont hétérogènes. Axl chante toujours comme le goret qui vient de réaliser que l'égorgement est proche... Hard rock, grosses guitares, claviers, machines... Y'a un peu de tout...
Côté lectures d'été, Gomorra, de Roberto Saviano (Gallimard), une plongée hallucinée et hallucinante dans la crade
réalité d'une Italie gangrenée par la Camorra. Le Parfum d'Adam, de Jean-Christophe Rufin (Folio), thriller à l'écriture fluide, découverte des thèses disjonctée de l'écologie radicale... Flippant. Winterkill, Détonations rapprochées, Sanglants trophées, de CJ Box (Seuil), polar en plein coeur du Wyoming... Connelly nous a habitués au polar urbain. CJ Box nous fait visiter l'Amérique profonde, ses rednecks, ses milices d'extrême droite, ses porteurs de flingues et chasseurs de wapitis... Code 10, de Donald Harstad (Seuil), toujours du polar américain... en plein plouc-land. Prenant. Quelle Famille! de Tom Sharpe (10:18), la quintessence de l'humour anglais. Féroce!