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  • 21 janvier, une pensée pour Louis-Vladimir Oulianov-Capet...

    louis 16.jpgAh, le 21 janvier... Sans aller comme chez les Rad-Soc du sud-ouest, déguster une tête de veau en commémoration de la décollation du citoyen Capet aka Louis le Seizième, roi de France, j'ai une pensée émue pour mon enfance versaillaise. Un p'tit gars de la lieue-ban je suis. Lieue-ban de Versailles, certes, un peu à l'ouest, certes... Mais mes humanités chez les Pères Eudistes m'ont laissé d'agréables souvenirs... Ceux du 21 janvier, où chaque année, quelque cothurne, drapé dans son imper kaki, issu des surplus de l'armée - et passant ses weekend à crapahuter avec ses copains scouts d'Europe (en chantant pour certains "Ich Hat ein Kamerad"...), arrivait en l'établissement la mine grave, un brassard noir entourant son biceps malingre. Particule au vent. Rangers aux pieds. lénine.jpg

    Souvenirs de quelques facéties, en cette époque, où en milieu de droite conservatrice, il était plus drôle pour l'adolescent féru de punk rock, de s'affirmer de gôche. Facétie qui consista un matin, en classe de terminale, à décrocher le crucifix, et le remplacer par un portrait de Vladimir Illitch Oulianov, dit Lénine... trépassé lui aussi un 21 janvier... Qu'est-ce qu'on rigolait à l'époque... Ricanements sous-cape des lettrés. Visages blêmes des royalistes. Haussement d'épaule du prof d'histoire, qui en bon lecteur du Nouvel Obs goûtait la blague en son for intérieur...

    Aujourd'hui, ce sera couscous, avec quelques comparses de la blogosphère. Nous lèverons nos verres à la santé de Louis-Vladimir Oulianov-Capet. Et célébrersons la fin (provisoire) de l'Histoire.

    Enjoy!

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  • Opportunisme gainsbarrien...

    Certes, le sujet devient le marronnier de la semaine. Les convertis de la dernière heure, même le Figaro Magazine, vont s'extasier sur le film de Joann Sfar et son sujet devenu hyper-consensuel avec le temps... Serge Gainsbourg. Pour avoir eu la chance d'être fan du grand Serge bien avant sa mort (Hé, hé! Pour une fois, je me vante!), j'ai pu lire dans les colonnes du magazine précédemment cité, les chroniques outragées de Michel Droit pour cause de Marseillaise détournée façon reggae... Contemporain des hauts faits de Sergio: le billet de 500 balles brûlé en direct à la télé, le "I want to fuck you" déclaré en direct à la prude (et pas encore cocaïnée) Whitney Houston, l'épisode d'Apostrophes, où il s'en prit violemment à Guy Béart (qui aux dernières nouvelles n'a pas encore été arraché à l'affection de ses fans encore en vie). Quel show! Gainsbourg déclarant que la chanson n'était qu'un art mineur. Complexe amoureusement entretenu et travaillé, commparaison permanente à ses maîtres picturaux comme Picabia... La chanson, art mineur qui encule un art majeur. Le Serge avait l'élégance. Classieux le gars. Un type qui affirmait, "j'ai retourné ma veste, le jour où j'ai découvert qu'elle était doublée de vison"... Une merveille!

    Et pour le plaisir, Striptease, chanté, ni par BB, ni par Greco ou Birkin... Mais Nico. La vénéneuse égérie du Velvet Underground.

     

    Enjoy!

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  • Bloc-note express N°116

    invictus.jpgLundi dernier, Invictus en avant-première au siège de l'Unesco avenue de Suffren. Beau film de Clint Eastwood qui arrive à vous faire vibrer à l'unisson des sud-africains soutenant leur équipe pendant la Coupe du Monde 1995. Coupe du Monde dont je n'ai paradoxalement gardé que peu de souvenirs, sinon la houpette de Jonah Lomu, et l'équipe de France se faisant étriller par les sud af' sous la pluie. Mais peut-être ces souvenirs sont une reconstitution a posteriori. La victoire des français contre les All Blacks en 2007 est mieux inscrite dans ma mémoire malgré un abus de bière et une irresponsable traversée de Paris en scooter post-bellum... No comment. Cela dit, Morgan Freeman est impérial, incarnant un Mandela roublard et pétillant. Matt Damon gagne en consistance, année après année.

    A propos de Matt Damon, visionnage, après celui de la série Jason Bourne qui a définitivement sonné le glas de Jamesthe good shepherd.jpg Bond, de Raisons d'Etat. Le film de Robert de Niro, datant de 2006. Un film dont le titre américain restitue mieux l'épaisseur du personnage principal: The Good Shepherd. Le Bon Berger. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, dit la parabole. Personne ne connait personne chez les espions, aux origines de la Guerre Froide. Tout le monde se soupçonne. Pour le meilleur - la lutte contre l'Axe du Mal, chaque camps étant persuadé de sa juste cause. Et le pire - chaque camp étant prêt à y recourir, au nom de la même juste cause. Accessoirement, une plongée au coeur de la fraternité Skulls and Bones de Yale. Dont sont issus quelques présidents américains, entre autres... Un régal.

    Rédaction du dixième chapître du livre annoncé dans le précédent bloc-note. Rédaction d'un premier jet, d'une traîte si possible. La construction définitive viendra par la suite. Aller jusqu'au bout. Collecte de témoignages en cours, apportant des éclairages contrastés. L'exercice est passionnant.

    Création d'entreprise suite... Pitch, prospection, contacts, prospection, pitch, contacts... Et attente des résultats... Alors re-prospection, pitch, contacts... Un pur cercle vertueux! D'ailleurs, je vous laisse... Je dois prospecter, pitcher, contacter... ;-)

    Et à propos de cercle vertueux, de motivation, d'envie de combat et de résistance... Invictus, le poème de William Ernest Henley, inspiration de Nelson Mandela:

    "Out of the night that covers me,
    Black as the pit from pole to pole,
    I thank whatever gods may be
    For my unconquerable soul.

    In the fell clutch of circumstance
    I have not winced nor cried aloud.
    Under the bludgeonings of chance
    My head is bloody, but unbow'd.

    Beyond this place of wrath and tears
    Looms but the Horror of the shade,
    And yet the menace of the years
    Finds and shall find me unafraid.

    It matters not how strait the gate,
    How charged with punishments the scroll,
    I am the master of my fate:
    I am the captain of my soul."

    Enjoy!

    Catégories : Bloc-note Lien permanent