Vu l'autre soir, ou plutôt revu, Dirty Harry de Don Siegel avec Clint Eastwood... Un film qui contribua pendant des années à asseoir une réputation de facho à Eastwood, au vu des méthodes expéditives de son personnage. On ne peut résumer le premier opus à la réplique fétiche prononcée deux fois dans le film (voir note du 12 mai dernier)... Dirty Harry est un polar noir, violent. Musique rare. Images sales. Une presque épure. Une histoire simple sans surenchère, sans excès. A revoir.
Dîner avec un musicos professionnel. Nous évoquons The Rhythm. Le Geek et le DJ écoutent. Le concept se renforce. Les idées se structurent. La chose prend forme... Voir au bas de cette note...
Dimanche à la campagne. Je tronçonne du bois. Pousse la tondeuse. Rassemble de l'herbe coupée, en meules. En me répétant en boucle que je suis un citadin. Citadin, citadin, citadin...
PPDA va passer la main. On dirait qu'il se passe quelque chose chez TF1... M. Paolini, respect! Les vieux seront définitivement convertis en Soleil Vert... (On me signale en régie qu'il faut dire "seniors et non "vieux"... Dont acte. Sans transition, la météo...)
Nadal atomise Federer un dimanche après-midi. Exit Roland-Garros. Place au foot. Dramaturgie orchestrée autour de l'état de santé de Viera ou Henry. Les Bleus sont favoris, mais on ne le dit pas. Parce qu'on en sait rien. Et qu'il faut que l'audience dépasse le premier cercle des passionnés de la chose footbalistique. Elargir la cible, comme on dit.
Lu Next, le supplément de Libé destiné à attirer les annonceurs du secteur "mode, luxe"... Belles photos de rejetons de stars du rock. Mention spéciale à Theodora Richards, fille du zombie-guitariste des Stones. Frais minois. Que dire de Next? Pas grand chose. Sinon que le magazine manque de fond. C'est la loi du genre. Le bénéfice-annonceur l'emporte sur le bénéfice-lecteur. Notons au passage que Next est un tantinet moins nul que les choses en papier glacé-couvertures pelliculées dont nous gratifient régulièrement Le Nouvel Obs, Challenges, L'Express, etc, etc... Le point commun de ces produits: vacuité éditoriale et jolies photos. Illustration de la crise de la presse, de sa schizophrénie - générer des revenus publicitaires à coup de produits laïfestaïle sur mesure pour préserver l'indépendance rédactionnelle. Séparer la forme du fond. Les annonceurs sont ravis. Les lecteurs? Aucune étude de lectorat ne vient sanctionner l'audience de ces produits...
Question vacuité et papier glacé, que pnser du dernier bébé de Prisma Presse, Femmes? Fallait-il décryogéniser Marie-Claire "Madame Figaro" Pauwels? Le produit est léché. Maquette épurée, tirée au cordeau, d'un immense clacissisme. Belles photos. C'est chic, propre, net, sans odeurs corporelles. Et c'est là le problème. Le magazine est aussi glacé que son papier. Banquise d'avant l'effet de serre. Clean comme un intérieur jet-set façon appartement-témoin de résidence de luxe. On suppose des traces de vie, comme sur Mars, mais on ne les trouve pas.
A part ça, Londres, Cannes, cette semaine, plus la routine...
Dernier point, la nouvelle version de The Rhythm est en ligne. A voir icitte!!!
Enjoy!