Il faut écouter l'album de Julia Bardo. Voila, c'est dit, c'est une sorte d'impératif catégorique. Parce qu'elle envoie du bois, parce qu'elle joue de la guitare, parce qu'elle chante un peu comme Natalie Merchant, ou comme Liz Phair en moins abrasif. Parce que cette italienne installée à Londres a un univers bien à elle (en dépit des évocations précédemment mentionnées). Son premier album s'intitule "Bauhaus, L'Appartamento". Un singularité en soi.
"Bauhaus, L'Appartamento traite de la solitude, de la séparation mais aussi de l'amour inconditionnel", révèle Julia à propos des thèmes primordiaux du disque. "La famille, la dépendance émotionnelle, les problèmes de santé mentale, les sentiments de vide et d'engourdissement, le sentiment de ne pas être suffisant, l'incapacité à contrôler mes propres émotions, le doute de soi, l'autoréflexion, les traumatismes passés et leur gestion." Tout un programme. Un album introspectif, où pointent quelques touches de mélancolie.
"Bauhaus L'Appartamento" est né de la pandémie, du confinement et de l'éloignement des racines, de la famille et des proches.
Julia Bardo a répondu à l'interview express.