Rien à dire sinon... un bon gag vu chez Jérome Bouteiller... icitte...
Rien à dire sinon avouer l'immense plaisir que procure le dernier film d'Hayao Miyazaki, "Ponyo sur la falaise"... Un régal... Une variation sur le thème de la Petite Sirène... Avec ce délicieux animisme si japonais du Maître de Mitaka.... Mère-Nature nous a confié les océans, nous les avons détruits... La Nature reprend ses droits... L'enfant et sa pureté peut-il inverser ce processus de destruction? Magnifique bande-son de Joe Hisaishi, avec des variations sur Wagner...
Rien à dire sinon apprécier les explorations musicales de The Rhythm... icitte... Mr Patrick, le DJ poursuit l'aventure... Sélection, exploration... Si une certaine conception de l'industrie musicale se meurt, torpillée par sa propre cupidité et sa cécité face au progrès technologique, la création se porte à merveille... Création, pas monétisation et merchandisation à outrance... The Rhythm, c'est toujours cette volonté d'aller sur des territoires neufs pour créer la bande-son de l'époque en sortant des sentiers battus...
Rien à dire sinon regretter l'arrêt de Volume par les Inrocks... Le mensuel, pendant francophone de Mojo, aura vécu l'espace de 9 numéros... la crise a eu raison d'un titre de niche réservé aux passionnés de rock, à ceux qui aiment avoir une vision globale de la musique, les héritages, les filiations, mais aussi les redécouvertes... Sans Volume, qu aurait réécouté, voire écouté Rodriguez, artiste oublié des 70s? Qui aurait prêté une oreille à la réédition du superbe "Pacific Ocean Blue" de Dennis Wilson? Il restera toujours Rock & Folk...
Rien à dire sinon relire Rock & Folk... Tomber en arrêt aux Puces de Saint Ouen sur le premier numéro de R&F acheté par l'auteur de ces lignes, en septembre 79... Relire un magazine 30 ans plus tard et se rendre compte sans nostalgie aucune que sur Blondie, sur les Pretenders, sur Marquis de Sade, ils ne s'étaient pas plantés... A l'époque Manoeuvre était gamin, style inimitable. Racontant l'un des derniers concerts de Led Zep au festival de Knebworth. Le mois de la sortie de leur avant-dernier album, avant la déconfiture finale, la mort de Bonzo... Relire les brèves, apprendre que The Clash préparait un troisième album, successeur attendu de l'incroyable "London Calling"... Connaitre déjà la fin de l'histoire...
Rien à dire sinon préparer son intervention de jeudi prochain aux Assises du Jeu Vidéo, poster des infos sur la pub in-game sur Twitter, sur le blog, beta-tester des MMOG, aller au contact, évangéliser, éviter la grippe porcine, zigzaguer entre les gouttes de pluie, regarder la Nouvelle Star, apprécier les délires de Rémy Gaillard, rester jeune...
Enjoy!
D'abord une bonne nouvelle,
Semaine Led Zeppelin avec la lecture de l'opus de François Bon, Rock'n'Roll, un portrait de Led Zep. Bon, littérature et rock'n'roll n'ont jamais fait bon ménage. François Bon n'a pas l'écriture rock. N'est pas Hunter Thompson ou Nick Kent qui veut. L'écriture coup de poing n'est pas la spécialité de celui qui a déjà commis la bio des Stones et celle de Bob Dylan. Un peu lourdingue et démonstratif par endroit. Relecture approximative du manuscript à d'autres (Glyn Jones ou Glyn Johns, hein? Faudrait savoir!...). Traductions improbables de textes et verbatims en anglais (Et oui, cher François - que je ne connais pas personnellement - cardboard box ne veut pas dire chateau de cartes mais boîte en carton... Ce qui en termes de comparaison est plus approprié pur définir un son de batterie... Livre riche et intéressant malgré ses défauts. Livre de fan, en tous cas.
Londres pendant trois jours... Réunions au siège européen de ma nouvelle boîte. Une entreprise d'origine américaine qui s'est doté d'un mode de fonctionnement d'entreprise globale. Excitant. Trois jours de training afin de bien appréhender les tenants et aboutissants du marché de la publicité in-game. Un seul mot d'ordre, la pub in-game c'est efficace, chaque impression délivrée dans les jeux en ligne a une valeur optimale car on s'adresse réellement à un utilisateur unique. Un joueur impliqué, engagé. Focalisé sur son jeu. Et considérant que la publicité, les marques intégrées dans l'univers 3D du jeu, sous formes de panneaux publicitaires, ou logos disséminés ça et là, contribuent au réalisme du jeu.
Puisqu'on parle de Londres, séjour à l'hôtel Zetter... Et cette image, capturée sur un peignoir, ça vous évoque quoi? No comment! lol
A propos de la couverture de 
réputation de facho à Eastwood, au vu des méthodes expéditives de son personnage. On ne peut résumer le premier opus à la réplique fétiche prononcée deux fois dans le film (voir note du 12 mai dernier)... Dirty Harry est un polar noir, violent. Musique rare. Images sales. Une presque épure. Une histoire simple sans surenchère, sans excès. A revoir.
Dimanche à la campagne. Je tronçonne du bois. Pousse la tondeuse. Rassemble de l'herbe coupée, en meules. En me répétant en boucle que je suis un citadin. Citadin, citadin, citadin...
Lu Next, le supplément de Libé destiné à attirer les annonceurs du secteur "mode, luxe"... Belles photos de rejetons de stars du rock. Mention spéciale à Theodora Richards, fille du zombie-guitariste des Stones. Frais minois. Que dire de Next? Pas grand chose. Sinon que le magazine manque de fond. C'est la loi du genre. Le bénéfice-annonceur l'emporte sur le bénéfice-lecteur. Notons au passage que Next est un tantinet moins nul que les choses en papier glacé-couvertures pelliculées dont nous gratifient régulièrement Le Nouvel Obs, Challenges, L'Express, etc, etc... Le point commun de ces produits: vacuité éditoriale et jolies photos. Illustration de la crise de la presse, de sa schizophrénie - générer des revenus publicitaires à coup de produits laïfestaïle sur mesure pour préserver l'indépendance rédactionnelle. Séparer la forme du fond. Les annonceurs sont ravis. Les lecteurs? Aucune étude de lectorat ne vient sanctionner l'audience de ces produits...
Marie-Claire "Madame Figaro" Pauwels? Le produit est léché. Maquette épurée, tirée au cordeau, d'un immense clacissisme. Belles photos. C'est chic, propre, net, sans odeurs corporelles. Et c'est là le problème. Le magazine est aussi glacé que son papier. Banquise d'avant l'effet de serre. Clean comme un intérieur jet-set façon appartement-témoin de résidence de luxe. On suppose des traces de vie, comme sur Mars, mais on ne les trouve pas.