Sigue Sigue Sputnik... Quand le marketing s'empare sur le tard de l'esthétique punk... limitée à de la musique sur trois accord et des crêtes qui n'ont par ailleurs jamais été portées par les punks originaux...
Enjoy!
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Sigue Sigue Sputnik... Quand le marketing s'empare sur le tard de l'esthétique punk... limitée à de la musique sur trois accord et des crêtes qui n'ont par ailleurs jamais été portées par les punks originaux...
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...Never Mind The Bollocks. The Sex Pistols. Emblématique.
Et toujours pour le plaisir. The Clash.
... rien. Nada! Niente! Nichts!
Enfin, rien de vraiment nouveau. Pas eu le temps non plus de filmer un second épisode de la Dubuc's blog TV. Ou disons que les essais, rushes et tentatives d'utilisation de la caméra DV ont été laborieux. Donc, rien à se mettre sous la dent. Alors, je ressors un vieil (pas si vieux que ça, d'ailleurs... pas plus de deux ou trois ans) album de Me First and the Gimme Gimmes... Allo? Y'a-t-il encore quelqu'un dans la salle? Je vois vos visages perplexes. Je lis l'inquiétude dans vos yeux encore gonflés de sommeil. Normal. Dimanche matin, 1er avril de surcroit, ça sent la mauvaise blague. Qu'est-ce qu'il nous raconte? Me First... Cé kwa? Rien de sérieux, nous sommes bien le 1er avril. A jour de poission, le groupe-blague. Me First and the Gimme Gimmes, c'est un rassemblement de punks américains, issu de groupes divers (NOFX, Foo Fighters), plus ou moins obscurs, spécialisés dans la reprise destroy de pièces incunables du patrimoine musical... Dans le monument que je propose à vos oreilles sensibles, sont passés à la moulinette, et sur trois accords (!), Stairway to Heaven, Heart of Glass, O Sole Mio, Strawberry Fields For Ever, Hava Nagila... Le titre de l'album: "Ruin Jonny's Bar Mitzvah". Le concept: le groupe anime la bar mitzvah du jeune Jonny Wixen, au Calamigas ranch de Malibu, CA. Entre happening, reality show, et mauvaise blague... Il se dégage de cet album live une certaine bonne humeur, un peu de fraicheur et une ambiance de grosse déconnade... A consommer frais. Immédiatement. Comme toutes les bonnes blagues, risque d'usure sur la distance. Jugez sur pièce...
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...The Stoooooooooooges! Nouvel album: The Weirdness.
Iggy réunit ses vieux potes, survivants, cramés, désintoxiqués, réhabilités. Reforme The Stooges, 30 ans après les années de folie, d'HP, d'excès en tous genres... L'iguane aura 60 ans le 21 avril prochain. Corps sec, pas un pet de gras à l'heure où ses contemporains sexagénaires sont ventripotents et écoutent Sting chanter du John Dowland.
Que dire? Une chose: The Stooges, si leur son s'est poli avec le temps, si la production est toute en rondeurs, si l'imagination délirante a laissé place à l'efficacité brute, gardent une certaine fraîcheur et une grande authenticité. Rien à voir avec la reformation parodique des Who. "My idea of fun is killing everyone"... Phrase extraite d'un des morceaux phare. Marrant, presqu'adolescent. C'est ça Iggy. L'éternelle jeunesse. Un personnage faustien. Le pacte avec le diable pour garder l'essence du rock. Etre l'incarnation même du rock. Potards sur 11, froc baissé, voix intacte. Testostérone suintante. L'expression "rock séminal" est devenue un cliché. Et pourtant, c'est la première chose qui vient à l'esprit en désossant cet album des Stooges. Un truc dur, brutal, mal élevé. Iggy, c'est l'oncle fou, celui qu'on évite de présenter trop tôt aux enfants, de peur qu'il les pervertisse en les informant trop tôt sur le sens de la vie. C'est aussi l'oncle préféré des enfants, justement parce qu'il montre sa bite aux vieilles dames, que son corps sec excite les post-adolescentes, qu'il mange avec ses doigts en lançant une controverse sur Schoppenhauer ponctuée de gros mots.
La bête sur pied: Iggy & The Stooges, live en 2006 : "1969"
Les mêmes en 1970: "TV Eye"
Enjoy!