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Musiques - Page 122

  • Skip the Use m'a scotché

    Ca c'est du titre, Coco. Inspiré, inspirant pour qui ne sait de quoi tu causes. N'empèche. Skip the Use, c'était hier soir, un mini-live. Avec de la bière (pas assez, que les choses soient dites! Quand on EST rock'n'roll, il FAUT de la mousse! Pas des petits bonhommes en mousse, pas de soirée mousse, de la mousse de houblon!) ... De la bière, donc. et des frites. Parce que Skip the Use est de Lille. On oublie les Ch'tis et tout le toutim. On parle de rock.

    skip the use, polydor

     

    Bref, arrivé en retard, pas le temps de socialiser, juste claquer la bise aux donzelles de la maison de disque - paske j'ai des relations, moi, Coco, je fraye avec les maisons de disque, moi. Bref, claquage de bises, serrage de pinces. La dream team de RocknFool: It's Only Rock and Folk, Swann et Lamiya, Monsieur Zdar. D'autre têtes sympathiques. Mais je ne suis pas z'assez mondain, je ne connais pas tout le monde. On écoute quelques titres à fond sur la sono. On attend le live.

    Skip the Use sur scène. Côté mondanités, le blogueur découvre que les deux types auxquels il a serré la louche à l'entrée, sont bassiste et clavier. Je suis le roi de la mondanité. Je ne me lave pas les mains par précaution, histoire de conserver des traces d'ADN des gloires montantes du rock. 'Tain, on ne sait jamais, si les mecs deviennent des stars interplanétaires, je pourrai les clôner, quand moi aussi j'aurai atteint le stade ultime de ma conquête de l'univers! (NDLR: euh... Mr Dubuc? Va falloir reprendre vos médocs, vous déraisonnez mon cher).

    Reprenons. Resaisissons nous. On causait de quoi au fait?
    Ah oui, Skip the Use. Donc, 5 types sur scène. Guitare, basse, batterie, clavier, chant. Et c'est parti. Incisif. Puissant. Groovy. Le genre de truc qu inconsciemment te fait laisser vibrer ton corps. Yep! Je sais de quoi je cause côté vibes (pliz pronoun-ce "vaïbze"). Je le sens quand ma carcasse d'1m92 sur 100kg se met à groover. (NDLR: ça se traduit par un balancement du pied droit sur le pied gauche, et vice-versa. Et dès qu'il lève un bras, il perd son iPhone et éborgne ses voisins... Rien de grave...)

    Donc Skip the Use sur scène. Autant dire tout de suite que j'ai été frustré. Oui! FRUSTRÉ! Que le groupe ne dévoile QUE 5 morceaux! Parce que j'en aurais pris pour 5 ou 6 fois plus. Imaginez, un mix de Bloc Party, Franz Ferdinand, Gossip, Talking Heads, New Order, Happy Mondays, Grand National! Une voix avec des accents rhythm'n'blues, puissante. Une guitare incisive, truffée d'effets. Des claviers qui ajoutent quelques sonorités électro. Une rythmique basse-batterie qui rend toute vélléité de station statique impossible. La combinaison idéale. En bref, un truc avec un énorme potentiel. L'album ne sort qu'à la rentrée de septembre. La Boule Noire, le 27 avril est blindée, sold out. Il y a du concert en octobre prochain. Loin. Va falloir vivre avec l'envie d'en savoir plus. Le combo envoie le bois. Yes, baby! Un truc qui te réconcilie d'emblée avec le rock. Qui te fait oublier le dernier album daubesque des Strokes, qui ont, cela dit en passant tout donné dans leur tout premier CD et n'en finissent pas de ne pas finir de chuter.

    A part ça? Le chanteur portait un t-shirt Iron Maiden. Mr Dubuc est donc allé poser la question qui tue à icelui: "Iron Maiden, c'est un joke ou tu es vraiment fan?". Il s'est marré et a avoué sa coupable passion. On s'est marrés. Parce que mine de rien, Iron Maiden... J'ai toujours un papier à écrire sur eux, justement. Mais ce ci est une autre histoire.

    Voila jeunes gens. Dieu dit "Que Skip the Use, soit!". Et Skip the Use fut. Et Dieu vit que ceux-ci étaient bons...


    Enjoy!

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  • Dans mon iPod ce weekend... AVA

    AVA, le side project dans lequel est impliqué Dimitri Leroy, chanteur de Ed-äke, ici à la guitare. Une cover acoustique du standard de Marilyn Monroe, I Wanna Be Loved By You. Frais.

     

    Enjoy!

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  • RIP Kurt

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  • Nolwenn Leroy, ou l'identité nationale à l'insu de son plein gré

    nolwenn leroy, bretonne, breizh, chouchen, fest-nozIl y a 20 ans, on écoutait Khaled, Cheb Mami, les Négresses Vertes, les Gypsy Kings... On vantait les vertus du métissage. Il n'y avait plus de méchants cocos, hormis en Corée du Nord, mais de ceux-là on se foutait. Il y avait bien le GIA, de l'autre côté de la Méditerranée, mais on s'en foutait un peu. Sauf quand quelque poubelle ou RER nous sautait à la gueule. Les temps étaient sereins. Tout nous en touchait une sans faire bouger l'autre, comme le disait élégamment le successeur de Tonton.
    C'était le temps de la world. Les jeunes bourgeois, à l'ouest de la Porte Maillot dansaient même sur du raï. Certes, chanté par Faudel, mais qu'importe. On pouvait se piquer de diversité.
    11 septembre, djihad à gogo. The times they are A-changin', mon pote. Khaled et Mami sont tombés pour violences conjugales. La world, c'est moins tendance, voire c'est out. A part sur Nova. On débat sur la laïcité, le port du voile, les signes religieux ostentatoire, les prières de rue, le hachis parmentier halal... Jusqu'à l'obsession. 
    C'est alors que concomitamment, Nolwen Leroy, ci-devant gagnante, il y a des années, d'un télé-crochet, se redécouvre une identité bretonne qu'on avait eu jusque là un peu de mal à percevoir dans sa vie-son oeuvre (impression générale, je ne me suis jamais penché à fond sur ses productions). Elle intitule son opus Bretonne. C'est clair. En marketing, ça s'appelle l'USP (Unique Selling Proposition). Et ça cartonne, sur un marché de la musique sinistré. On en appelle aux mânes d'Alan Stivell, Tri Yann, Dan ar Braz... Il n'y a qu'Annaïck Labornez dite Bécassine et Glenmor qui n'ont pas été conviés à la crèpe-partie.
    bécassine,  nolwenn leroy, bretonneFinie la world, retour aux sources, à la bolée de cidre de chez nous, à l'andouille de Guéméné, et aux goëmon de Lanildut (et son musée éponyme). Comme disait le borgne trinitain, plutôt mon frère que mon cousin, mon cousin que mon voisin, mon voisin que les estrangers qui viennent nous bouffer la galette dans l'écuelle. 
    Mais qu'en est-il de Bretonne? C'est breton, au début. Tri Martolod, Suite Sud-armoricaine, La jument de Michao. On sort le chouchen, on se tient par le petit doigt, on descend du rouge qui gratte. Puis ça se gâte, on élargit, ça devient celte, on file chez Barry Lyndon. Puis on rebretonnise, Caradec, Miossec, Souchonnec. Y'a de la lande, de la flotte, des bagadou. C'est produit pour les centres Leclerc, pour la tête de gondolenec. C'est chanté en breton, mais ça sent la lecture phonétique, un peu comme quand Adamo chantait Tombe la neige pour le marché japonais, dans les 60s. Que dire d'autre? Soyons juste, elle chante bien Miossec. Mieux que Miossec, quoique "nom de Dieu" dans la bouche d'une jeune fille... On lui pardonne. Elle aurait pu chanter du Matmatah... On se serait marrés au moins dans les fest-noz. Lambe-an dro, les Moutons... 
    Quels seront les prochains avatars de l'identité nationale en chanson? Y'a-t-il un auvergnat dans la salle (Brice Hortefeux?)? Un alsacien (Helmut Fritz?)? Un basque (Lizarazu?)? Impatient je suis de redécouvrir mon patrimoine culturel!
    Enjoy!

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