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  • Bloc-note express N°159

    Je tiens à préciser en préambule de ce 159ème bloc-note que je n'ai jamais passé mes vacances en Tunisie. Pas plus qu'à Cuba, d'ailleurs. J'essaie de me remémorer les dictatures dans lesquelles j'ai pu séjourner, et n'en trouve guère. La RDA, on ne peut pas parler d'un séjour, une journée. Mais du temps d'Erich Honecker, quand même. Il ne m'a pas offert de rentrer chez moi dans son Tupolev privé... La Pologne de Jaruzelski? Pareil, pas vu le Tupolev. J'ai repris le train, avec les gens. Autres dictatures? Je ne vois pas. Régimes autoritaires? Singapour, Hong Kong avant le retour à la Chine, Chine... Pas de quoi fouetter un dissident...

    Parlons littératures. Parce que j'y tiens. Un livre. Je suis un type un peu old school, malgré la modernitude (c'est chouette ce néologisme, non? On dirait du Ségolène Royal...) dans laquelle je baigne, malgré l'iPad qui continue de me séduire. Livre donc. Le second écrit, probablement le premier publié. Prévu pour début 2012. Le co-auteur, Nico Prat et ma pomme nous mettons au taf', l'éditeur attend la livraison pour dans quelques mois. Le temps passe vite. Le bouquin parlera d'Internet. Affaire à suivre...
    Rock'n'roll attitude... Vous connaissez Quora? Le truc dont tout le monde cause. Enfin, tout le monde... Les geeks et les gens qui passent du temps, beaucoup de temps dans les rezosocio. Quora, donc, un mega Q&A à la sauce collaborative. On pose des questions, on suit des questions, des utilisateurs. Le lien social se construit autour de contenus, de questions. Est-ce de l'intelligence collective? Ou bien le concours habituel de longueur pénienne? Quoiqu'il en soit, Mossieur Resse et moi nous avons décidé de poursuivre une conversation parallèle, que nous pourrions avoir ailleurs, mais ce serait moins marrant... D'aucun nous ont fait remarquer que nous n'étions pas dans l'esprit de doux partage de Quora... C'est notre esprit punk... ;) Et puis nos questions sont perçues par Quora comme des sondages, alors qu'il n'en est rien... Z'êtes prêts à répondre, vous, à une question binaire et fondamentale de type Beatles ou Stones? Who ou Kinks? Aretha Franklin ou Stevie Wonder?

    Enjoy!

     

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  • Dans mon iPod... Blackberry Smoke

    Une recommandation de Louis Bertignac... Non, mais j'te jure, y s'la pète çuila... Si, si, parole de scout! Louis nous en a parlé lundi dernier. Blackberry Smoke. Il a juste cité le nom. Blackberry Smoke. Investigations recherches. Qu'est-ce donc? Du rock sudiste, comme on n'en fait plus que de l'autre côté de l'Atlantique. Des barbus-chevelus, Ray-Ban miroir sur le nez, se balladant probablement en pick-up truck avec un ratelier à flingues à l'arrière de la cabine. 

    En écoutant les gars, rien de très original, pour qui connait les Allman Brothers ou Lynyrd Skynyrd, mais trop bon. Comme une lampée de Jack Daniel's ou de Southern Comfort. Americana à 500%. 

    Blackberry Smoke - Freedom Song

    Enjoy!

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  • RIP Maria Schneider

    le dernier tango à paris, politiqueLe Dernier Tango à Paris est un film politique. Ni Maria Schneider, ni Bernardo Bertolucci, ni Marlon Brandon n'en ont eu conscience Mais le film, au delà de l'ennui profond qu'il dégage est une métaphore politique puissante. Tout comme La Bataille d'Alger de Gilo Pontecorvo a été une base de travail pour les spécialistes de la contre-insurrection, Le Dernier Tango à Paris est un manuel de pratique politique. Applicable aussi par l'administration, les services-clients des opérateurs de téléphonie mobile, les fournisseurs d'accès Internet,  compagnies pétrolières et j'en passe... Vous ne me suivez pas? Bertolucci suggéra une utilisation originale du beurre, Brando s'en délecta. Maria Schneider, paix à son âme, apprécia moins. Les contribuables, clients, cochons de payant, électeurs contrits, consommateurs apprécieront, eux, la puissance métaphorique, le message subliminal. Et reliront leur Stéphane Hessel dans la foulée...

    Enjoy!

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  • Louis Bertignac au Bus Palladium

    Bus Palladium. LE Bus, mythique. Bondé. Blindé. Bière. Au fait, les barmen du Bus, le coup du citron dans le goulot de la bouteille de Déspé c'est louable, voire sympathique, mais faudrait voir à voir moins grand... Parce que pour le coller au fond de la bouteille sans s'imbiber de bière... Mais j'dis ça... De toutes façons j'attends Louis. Avec l'oncle Tof, mon beauf'. Un tout petit peu plus jeune que Louis. Bref, on est des vieux. Mais on n'est pas seuls dans la salle. Pas d'ados boutonneux glapissants, ils sont déjà couchés. On est entre adultes consentants. On va écouter du rock. Louis l'a dit. Pas du areunbi mollasson.

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    Il débarque sur scène avec un batteur et un bassiste, formule power trio, Gibson en bandoulière. La fameuse Gibson (voir épisode précédent).
    Et c'est parti, 22m2 speedé. Louis est en forme, il déconne entre deux morceaux, est désolé de ne devoir jouer que de nouveaux morceaux mais demande à un public conquis de faire comme s'il les connaissait et de hurler sa joie de les entendre dès qu'il en énonce le titre... Et ça marche. Du rock, du solo de guitare, les versions de l'album entendues lundi soir sont retaillées  pour la scène, dopées au Guronsan, aux vitamines C, aux amphètes. Louis joue avec les dents, avec bottleneck, le guitar hero au top de sa forme, souriant, suant, content d'être là. On constate de visu ce qu'il énonçait: le plaisir d'être sur scène, un boulot presque comme un autre, la jubilation en plus. 
    Petit break, Cendrillon. Première incursion dans le répertoire de Téléphone. Je chante en choeur. J'ai 18 ans. A nouveau. Cendrillon fait une incursion dans So Lonely. Extase. Retour à Grizzly, le nouvel opus. Les fans rugissent.
    Louis joue avec les dents, fait glisser son bottleneck sur le manche de la guitare, alterne les effets, jubile, en transe. Se marre, meuble les silences entre les morceaux, déconne avec un magnifique sens de l'auto-dérision, fume une clope. Bloody Mary Tabasco, Costards Tzigane et Grizzly... Les nouveaux titresOn sent une vraie complicité avec ses deux musiciens, bassiste et batteur. Des djeunz. L'album défile. Puissant. Bercé par quelque moments acoustiques. Fin de première partie, le goupe s'éclipse quelques minutes, revient sur scène, embraye. Séquence Téléphone. New York Avec Toi. J'ai à nouveau 20 ans... C'est vraiment toi. Rooooh! Jubilation extrême. Et pourtant, j'avais décroché de Téléphone. Parce que trop mainstream, quand j'étais en pleine période post-punk/new wave... Et pourtant, je me remémore les hymnes. J'ai 15 ans. Le public aussi. Sauf ceux qui n'étaient pas nés à l'époque. Ils ne peuvent pas savoir. Ca c'est vraiment toi, avec des citations de Satisfaction, le riff des Stones placé au coeur du morceau, digression et pur plaisir. Deuxième rappel. Le public ne partira pas. C'est bon le pur rock'n'roll. La tête dans les baffles.
    Sortie de scène, fin du concert. Généreux.
    J'ai la banane, je ne suis pas le seul.
    Enjoy!

    louis bertignac, grizzly, bus palladium, concert, téléphone


     

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