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  • Panini, la madeleine du fan de foot

    200px-FIFA_World_Cup_1974_-_emblem.svg.pngEn 1974, j'ai dix ans. Je suis en CM2, dans la classe de Monsieur T. Un grand amateur de foot, Monsieur T. D'ailleurs le foot est la seule activité sportive pratiquée, cette année-la. Année de Coupe du Monde qui plus est. Problème, je ne connais rien au foot, je ne regarde pas le foot, mes parents ne s'intéressent pas au foot, non plus. Dissonance totale. Et pourtant, je mes convainc de m'acheter les chaussures à crampons ad-hoc, lesquelles n'améliorent en rien mes performances. Un camarade admire les shoes, tout en me faisant remarquer qu'il est dommage que je ne sache pas jour. Car je ne sais pas jouer. Et les rares fois où le ballon se dirige vers moi, je me précipite pour le fuir. Mais, conformisme de l'enfance, j'adhère à la chose footballistique. Arrive la Coupe du Monde. Match d'ouverture. Il me semble vaguement que le Brésil joue. Tout est vague. Et pourtant, j'ai fait l'acquisition de l'album Panini. Un véritable grimoire des sciences occultes. Des inconnus. Moi, j'ai vaguement entendu parler de Pelé. J'achète les pochettes bourrées de vignettes en double. J'ai plein de Cruyff, de Beckenbauer, d'Eusebio... Le machin reste plein de trous. Je ne pratique pas l'échange.

     

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    2010, je passe devant un Virgin Megastore. Sur un présentoir, entre A Nous Paris et le magazine de la marque, je tombe sur l'album Panini. Il n'a pas changé. Mon savoir footballistique s'est un peu étoffé, même si contrairement à certains, je suis toujours incapable de donner la liste des joueurs de l'équipe de Troyes engagés dans le championnat de France 1973... Je regarde des matchs. Pendant les phases finales de Coupe du Monde ou de l'Euro, quand la France joue, grosso-modo tous les 2 ans. Occasion de boire des coups entre amis. J'ai pris l'album, je ne le remplirai pas, j'ai passé l'âge. Mes filles non plus ne le rempliront pas. C'est étonnant de voir qu'à l'heure d'Internet, des jeux vidéos, des Gameboy, de Pro Evolution Soccer, des Pokemon et de Farmville, un truc tout simple basé sur de l'échange de vignettes auto-collantes perdure. C'est chouette l'enfance, non?

     

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  • O temps, suspend ton vol!

    ralentir.jpgTGV, VDM. TDM aussi. Parce que si Vie de Merde, il y a. Temps de Merde, il y a aussi. WTF? Où est-il le beau temps? DTC. Speed, toujours speed. D'un RDV à l'autre. A donf'. Planning chargé, emploi du temps bourré jusqu'à la gueule. Rien à dire. On les a choisies, les joies de la vie moderne.

     

    Je tweete sur mon iPhone, j'e-maile à tour de bras, seule la durée de charge de la batterie rythme le temps. Provoquant les arrêts de jeu intempestifs. Avec cette angoisse de la déconnexion.

     

    Je cherche un antidote, quand le corps s'épuise, quand le chat écourte les nuits de sommeil. J'aimerait ralentir, mais je ne sait plus, pas, je ne sais quoi.

     

    La solution est peut être là, dans un éloge de la lenteur, un cahier de travaux pratiques pour apprendre à ralentir... Je ne l'ai pas encore lu... Pas eu le temps! Mais quand Frédérique m'en a fait part, le mois dernier, je lui ai dit que j'en parlerai. Et puis j'ai pris mon temps. Peut-être suis-je déjà sur la voie de la sagesse? Dites-moi!

     

    Enjoy!

     

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  • Bloc-note express N°130

    Panne d'inspiration? Manque de temps? Activités IRL variées et intenses? Publication de notes assez aléatoire ces derniers temps. Et l'impression que je suis passé en service minimum. Ce n'est pas pour autant que je renoncerais à bloguer. Mais les affres de la création d'entreprise, de la conquête de clients, de la production de livrables pour lesdits clients, l'activité en flux tendu, avec la livraison d'un manuscrit; tout s'accumule, et on se prend à rêver de journées de 48 heures et d'un remède définitif contre la fatigue qui permette de rester opérationnel 48h/48 et 7j/7.

     

    A près tout, Keith Richards le faisait bien, lui... Ca abime un peu, cela dit. Keith... Increvable. En meilleure forme que Jim. J'ai envie d'aller voir ce documentaire de Tom Di Cillo sur les Doors, When you're strange. Pour percer le mystère d'un groupe finalement météoritique. Qui a pourtant laissé une empreinte indélébile dans l'imaginaire collectif.

     

    J-9 avant AC/DC. Encore 9 jours avant d'aller bramer des hymnes de stade, le poing levé, index et auriculaire tendu vers le ciel. Que sera la sensation pour une seconde fois? La première fois est toujours la meilleure. Mais la musique, ce rock graisseux et obscène, devient intemporelle. On visite AC/DC, comme on visite John Lee Hooker. La musique n'a plus d'importance. Reste le riff entêtant de la guitare saturée.

     

    J-8 avant les épreuves du bac... J'ai beau me dire que c'était il y a 28 ans, la sensation est intacte. Et cette fois-ci, c'est ma fille N°1 qui le passe. La philo est toujours aussi anxiogène, avec son coefficient respectable et l'aléa de la notation. Je m'étais cramé les ailes à cet exercice. On pourra toujours regretter que les programmes scolaires expédient des siècles d'exploration et de structuration de la pensée en quelques mois, le tout sanctionné d'une épreuve de 4 heures. Platon, Nietzsche, Kant, Descartes et tous les autres méritaient mieux.

     

    Rattrapage cinématographique... Je ne sais pas où vous en êtes, vous. Pour ma part, il est encore des chef d'oeuvres du 7ème art que je n'ai pas vu. Le genre de truc qu'il faut avoir dans une dévédé-thèque. On ne les regarde pas car il y aura toujours un film mineur et distrayant à voir avant de s'attaquer à un monument inaccessible. Kurosawa. En trois dimanche après-midi, hop, Ran, Rashomon et Kagemusha. C'est guttural me glisse mon entourage familial à l'oreille. Les dialogues japonais dans la quiétude dominicale, ça peut surprendre... Allez, les amis, c'est patrimonial.

     

     

     

    Enjoy!

     

     

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  • Quand Rocco donne des conseils au Monde

    Ah, le choc des cultures! J'aime bien quand Rocco Siffredi prodigue ses conseils sur la home page du respectable quotidien vespéral sis Boulevard Blanqui! Pas besoin d'en avoir une grosse! Une grosse quoi? On le demandera aux étudiants de Sciences Po, certains traumatisés à vie par la lecture obligatoire de la prose du quotidien de référence, de Sirius (A toutes fins utiles, je précise à la Génération Y, qu'il s'agit du pseudo d'Hubert Beuve-Méry) à Eric Fottorino en passant par Edwy Plenel, Jean-Marie Colombani et toutes les plumes qui ont fait la réputation de l'auguste maison. Pour laquelle j'ai oeuvré pendant quelques années. Qui bene amat, bene castigat.

     

    Je me permets donc ce clin d'oeil à un moment, où spectre de la recapitalisation oblige, on ne doit pas rigoler tous les jours quand on ne sait pas qui va être le nouvel actionnaire de référence.

     

    Est-il besoin d'en avoir une grosse? Plus grosse que qui? La question peut être posée à toute la presse en déclin. Le concours de celui qui avait la plus grosse... diffusion pour avoir les plus grosses... recettes publicitaires, devenu concours de celui qui a la plus grosse... audience sur son site, pour des recettes pas aussi grosses, hélas que ce que générait le papier... Hélas, hélas, hélas...

     

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    Mais assez rigolé... Une bonne nouvelle au moins, la dernière collection de livres que Le Monde propose à ses lecteurs, qui tendrait à prouver, une fois de plus, que le cul fait vendre de tout, même du papier!

     

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  • Dans mon iPod ce weekend... Florence Foster-Jenkins

    Une bien belle histoire, jeunes gens! Florence Foster-Jenkins était persuadée d'avoir un talent pour l'art lyrique. Elle donna des concerts de 1912 à 1943. 1943 marquant le sommet de son art: un concert à Carnegie Hall. Je vous laisse en compagnie de l'artiste. Un moment épique, l'Aria de la Reine de la Nuit, extrait de la Flute Enchantée de Wolfie A. Mozart.

     

     

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    Catégories : Musiques, Playlists Lien permanent