Grande entreprise estivale de réévaluation des mythes du wock'n'woll... Quand on est gourou auto-proclamé de la pop culture, il convient de s'attaquer aux forteresses. Et, les sens en éveil, l'ouie aiguisée, la plume acérée, se montrer sans pitié. Traquons les mickeys, flinguons les fausses valeurs... Mais soyons justes, sans tomber dans le piège du "C'était mieux avant"... Ni mieux, ni pire. Disons plus neuf, moins saturé de sons et d'images. Pourquoi Good Morning England nous fascine-t-il?(au delà de son titre "français" pourri - le titre original étant The Boat That Rocked - ce qui a plus d'envergure, non?) Parce qu'il nous plonge en une époque ou écouter du rock, de la pop était un acte presque militant. L'entertainment, vecteur de révolution des moeurs. Les momes de 2009 ont dans leurs iPod des bribes d'histoire de la pop culture, en vrac, en lecture aléatoire. Un grand mashup. Trans-genres, trans-époques... Plus de hiérarchie. On aime un bout des Who, un bout d'Amy Winehouse, un bout de Rihanna... Non, ce n'était pas mieux avant, c'était neuf.
Deux classiques, Bob Dylan & The Band, The Beach Boys. Inoxydables.
Enjoy!
Régulièrement, on nous assène quelques marronniers... Des listes, des tops 10, 20, 50, 100 des albums mythiques qu'on emporterait sur une île déserte... Les listes, le