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  • 777, l'idiotie du jour...

    Quand il n'y a rien à raconter sinon la routine terroriste irakienne, le Tour de France ou les mésaventures de Dominique de Villepin, les médias, les publicitaires s'emparent de la moindre parcelle d'information futile qui fera office de bouche-trou... Aujourd'hui 7 juillet 2007... 07.07.07... On gloserait pendant des heures sur la valeur symbolique du chiffre 7... 777, comme 666, ésotérisme, etc, etc...
    42366a4269419a9d4dbfb3d52652976d.jpgAutant ressortir les bonnes vieilles histoires, comme celle des origines de notre chiffre 7... Comme vous avez pu le constater, vous qui voyagez outre-Manche ou outre-Atlantique, les anglo-saxons n'ajoutent pas à leur 7, cette petite barre horizontale qui fait le charme de nos 7 à nous, Gaulois!!!
    L'origine de cette petite barre remonte longtemps avant JC... Les Hébreux sont dans le désert, depuis trop longtemps. Moïse monte au sommet du mont Sinaï pour recevoir les tables de la loi des mains mêmes de l'Eternel...  Tonnerre, éclairs. Rappelez-vous Charlton Heston avant ses frasques à la NRA. Moïse redescend dans la plaine, entame la lecture ... des Dix Commandements à son peuple... Arrive le commandement N°7 "Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain"... Protestations de la foule au nom de l'hédonisme... "Barre le 7, barre le 7!" braillent en choeur les manifestants...
     
    CQFD... :D
     
    Bonne journée... Bon weekend... 

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  • Positive thinking

    Lazing on a sunny afternoon, in the summertime... Comme les Kinks au siècle dernier, on aimerait y croire. Et on va y croire.

    Une vidéo exhumée sur Youtube pour apprécier ce classique de la pop anglaise des sixties. Ce qui par ailleurs amène à s'interroger sur l'avenir des contenus diffusés de façon illégale sur les plateformes de partage de vidéo, tels Youtube, Dailymotion et MySpace si le jugement rendu en faveur de Jean-Yves Lafesse fait jurisprudence. Mais ceci, est une autre histoire, qui légitime les plateformes prévoyant de diffuser du contenu en respectant les ayants-droits, comme Joost, Babelgum et plus récemment Veoh.

    En attendant...

    Enjoy!

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  • Marketing de la repentance

    Je rebondis sur une note de Darkplanneur... à propos de la repentance comme nouveau concept marketing... Tremblez mortels, la fin du monde est proche repentez-vous!!! Vous avez tué les indiens, affamé le Darfour, détruit la couche d'ozone, provoqué la mort du petit panda, causé la fonte des pôles... Pour vous refaire une santé, culpabilisez à mort, bande de salauds infâmes et achetez nos cédés, dévédés, livres, etc.
    abc225a0193b830f982a34d59e1d11b9.jpgQue penser de l'album de reprises de John Lennon par les plus "grands artistes contemporains"?  Working Class Hero par Green Day est plus que décent (même si personnellement la version, plus ancienne de Marianne Faithfull me bouleverse toujours autant)...
    C'est toute l'ambiguïté du marketing compassionnel... Une idée généreuse... Mais pour combien de doses de cynisme? Live 8 c'était sympa, surtout la réunification éphémère de Pink Floyd... Et après? Live Earth, c'est sympathique.. Et après? Solidays? Concert for Bengladesh? Je suis sceptique... Les artistes donnent une image sympa et généreuse. Le public s'achète une bonne conscience en se disant que c'est toujours ça de fait. Et passe à autre chose.
    Une approche en plusieurs temps partant de l'exploitation marketing du sentiment de culpabilité. Stimulus lancé en direction du consommateur. Déclenchement de l'acte d'achat du produit. Jouissance, déconnectée de la promesse initiale avec un sentiment de déculpabilisation. J'ai fait quelque chose de positif. Satisfaction de soi.

    Qu'en pensez-vous? 

    Green Day: Working Class hero 


    Marianne Faithfull: Working Class Hero


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  • L'essence du rock'n'roll

    Et Iggy monta sur scène. Quelques minutes après les frères Asheton. Hier soir au Palais des Sports de Paris: The Stooges. Une heure trente de bombardement sonique, de déluge métallique. L'essence du rock. Quelques accords, une rythmique métronomique, une basse vrombissante. Des textes simples. Pas d'effets autres que les lumières colorées des spots. Un mur d'amplis Marshall derrière Ron Asheton. Une scène quasi nue. Et Iggy, plus de 60 piges au compteur, le corps sec, le muscle saillant. Une boule de nerfs qui occupe la scène, se jette dans la foule, invite au moins cinquante fans à monter sur scène pour danser sur No Fun dans un chaos totalement maîtrisé. Tous les classiques: 1969, Funhouse, TV Eye... Iggy aboie. I wanna be your dog. Se roule par terre. Dirt. Plonge dans la foule. Encore et encore. Contact charnel avec son public. Energie intacte. L'essence du rock des origines. Du rythme. Le public des gradins est debout. Public de quadras, quinquas, qui braillent en choeur: I wanna be your dog. I wanna be your dog. Iggy quitte la scène. Le groupe disparait quelques instants. Retour sur scène. Rappel pour un final homérique: I wanna be your dog... On le dit fatigué, on murmure que cette tournée serait la dernière. On a vu une légende vivante sur scène. L'essence du rock: être mort à 27 ans ou se déchaîner sur scène comme un gamin à plus de 60!  Du rock sans boursouflures, sans emphase, sans gras. Pas une musique sophistiquée. Pas un truc d'intello. De l'art brut. J'y étais. Hier soir.
    Une vidéo trouvée sur Youtube datant de 2004, année de la reformation des Stooges, pour vous faire une idée... 




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