29 septembre. RER B, station La Plaine/Stade de France. 18h30. Des hordes de quadras et quinquas se dirigent vers l'enceinte du Stade de France. Une bière et un sandwich merguez-frite à la main. Quelques djeunz... égarés ça et là. 19h00. Dans le stade. La pelouse, précieuse en ces temps rugbystiques est recouverte d'un revêtement protecteur. Gradins clairsemés. 19h45. Fictionplane, le groupe de Sting Junior ouvre le bal. Rien à dire, sinon, peut mieux faire. La voix rappelle celle de papounet. Quelques morceaux à consonnances reggae réveillent quelques souvenirs dans le cerveau reptilien du public. Ennui poli. Power pop assez standard mais entraînante. Ballades se passant de commentaire. 21h00. The Police. Message in a bottle. Un peu bâclé. Son sans aspérités. Ecrans éteints. Où l'on constate qu'en dessous d'1m80, il faut renoncer au concerts de stades... Les écrans s'animent. La voix de Sting est intacte. Andy Summers délivre quelques soli incisifs. Stewart Copeland matraque les fûts. Impeccable. Froid. Efficace. Le groupe semble avoir retrouvé une forme de complicité. Le public suit. Un peu mollement. Sting sourit. Copeland bastonne. Summers torture les 6 cordes de sa Stratocaster rouge. 1h30 passent. Et la grâce... L'essence punk de Police suinte enfin. Can't stand losing you. Roooooooooxane. So lonely. Enchaînés. Le public bouge enfin. Et si Police devait être résumé à son seul premier album, Outlandos d'Amour? Le plus simple, le plus énergétique, le plus séminal. Every breath you take. Fin du concert. rappel ultime. Et la bonne surprise. Un dernier morceau. 4 musicos sur scène. Sting, Copeland et Summers rejoints par Henri Padovani. Le corse. Le tout premier guitariste du combo. Le père fondateur. Energie punk du quatuor pour l'ultime moment d'extase de ce concert. 22h45. Finito. RER B, bondé.