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  • Bloc-note aléatoire N°3 - A propos d'ego, de tweets, et d'écriture

    Le précédent bloc-note date de début mars. Comme une baisse de rythme? Ou juste pas envie de se coller sur le clavier? La bonne question.

    La TRES bonne question, en effet. Ce moment où confier en public ses états d'âme comme je le fis de temps à autres au fil des années apparaît comme étrange, presque inconvenant. Certes, je ne fis jamais de grande révélation, si ce n'est quelques sympathiques délires et engouements politiques ou professionnels. Mais de confessions point. Enfin, presque point.

    3 livres plus tard, la nouvelle question, quel sera le 4ème? Comment l'aborder, que choisir, que faire? L'envie est là. Le temps moins. Mais l'envie... Envie de fiction. Sans tomber dans la simpliste autofiction. Fiction, imagination, s'évader de soi-même. Puiser en soi les ressources pour explorer des mondes imaginaires. S'ancrer dans le réel, proposer au lecteur un ailleurs. Suis-je un raconteur d'histoires? En pas uniquement en micro fragments de 140 signes? La question est posée. Déjà quelques 30 ou 40 000 signes posés sur le papier. Des passages dont je supporte la relecture. Déjà un titre. Pas trop de structure. Pas d'éditeur encore. Je n'ai même pas encore pas cherché. J'avais d'autres priorités en tête.

    Entre temps, j'ai lu le livre de Guy Birenbaum, "Vous m'avez manqué". J'aime bien le gars Guy. Toujours bienveillant et accueillant quand je faisais mes premiers pas d'auteur en promo, quand je découvrais cette sensation merveilleuse et intimidante de passer de l'autre côté du poste, côté micro, au milieu des professionnels de la profession. Ne pas dire d'âneries (ou tenter de ne pas le faire), ne pas bafouiller... De belles images de quelques passages dans Des Clics et des Claques. Donc, j'ai lu cet objet hybride, à la fois pudique et impudique, d'un type qui fait le point sur sa vie au sortir d'une séquence douloureuse. Présent, passé, histoire personnelle, histoire familiale, sur fond de réseaux sociaux, d'hyperconnectivité, de vie moderne. L'instantanéité, l'ego, la réactivité, la sollicitation permanente, l'angoisse de manquer quelque chose, une info, une actu, un bruit... qu'il soit de chiottes ou de source sûre...

    Je ne suis pas un clasheur. Clasher m'ennuie. Mais j'ai connu en les réseaux sociaux cette tentation permanente de penser tweet, tout comme, blogueur débutant, j'avais fini par penser blog. Vivre une situation et penser immédiatement, comment vais-je communiquer dessus, que vais-je écrire, comment vais-je le décrire. Mais le blog s'inscrivait dans le temps long. L'instantanéité est merveilleuse, érectile, aphrodisiaque. Mourir pour un bon mot, une vanne qui fera marrer un petit cercle d'initiés. Se délester de sa hargne, de sa rogne par l'humour de préférence noir. C'est bon. Avouons-le. Oui, c'est jouissif. Bien sûr, il y a le smartphone greffé à la main. Bien sûr, il y a cette impression détestable du type qui est là, physiquement, mais dont l'esprit est ailleurs. Ailleurs. Ailleurs. Loin. Et qui ne s'en rend pas compte. Sauf le jour où il demande à ses enfants de poser leur portable, et qu'il lui répondent qu'il n'a aucune légitimité à intervenir sur ce terrain, n'ayant pas montré l'exemple pendant des semaines? des mois? des années? Et à ce moment précis, que dire? Rien...

    Il y a des alertes, comme ces nuits d'insomnies, où le premier réflexe est d'aller trainer sur Twitter, avec toujours sous-jacent ce sentiment de peut-être être le premier à dénicher une info... Et ces weekends passés à chercher de l'info, à ne pas déconnecter, à y passer des heures, à rester plongé en apnée dans la laideur du monde et de l'actu. En service commandé, en mission, certes. Mais toujours en prise avec le réel via l'écran et le clavier. Et finir par moment,  par se demander si on n'en oubliait pas les vrais gens. Ceux qui sont autour de soi. Et ceux qui n'utilisent pas Twitter. Et qui s'en foutent. Et qui ont raison.

    Dans son livre Guy a mis les mots sur des sentiments, des impressions refoulées, des choses ressenties au fil du temps passé sur les Internets impitoyables. Salutaire. Nos histoires personnelles ne sont pas les mêmes. Mais l'usage frénétique de ces merveilleux outils d'interaction sociale nous place dans cette grande communauté de logomaniaques compulsifs.

    Et au final? J'ai supprimé les alertes. Je ne filme plus les concerts. Je tente de regarder à nouveau les jolies choses, avec mes yeux. Bien sûr je tweete encore, j'instagramme, je facebooke. J'y croise des gens, certains que je connais IRL et qui sont de vrais amis, d'autres que je n'ai jamais rencontré mais qui sont devenus comme des amis certes un peu virtuels, mais qui sait, peut-être un jour nous croiserons nous. Je tente de garder cette envie de partager des sons, des images, des lectures. Et j'entretiens mon goût d'écrire. Parce qu'au final, et c'est peut-être une des seules vertus de ces outils, c'est d'avoir redonné le goût et la nécessité de l'expression écrite. Et ça, en soi ce n'est pas si mal.

    Pour le reste... je vois des gens, des vrais gens. Flesh and blood. C'est l'essentiel.


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  • Bloc-note express N°192

    Le bloc-note du lundi a rippé au vendredi... Pas eu le temps de bloguer. Le temps de tweeter, le temps de pinner (y'a pas un autre mot? Bernard Pivot, qu'en pensez-vous?), le temps de timeliner... Bref, le smartphone greffé dans la main gauche, le temps d'alimenter les résosocio...

    Dans les choses lues, sur je ne sais plus quel site geek américain, j'ai aimé découvrir que le contraire du smartphone était le dumbphone... Pour les non-anglophones, smartphone=téléphone intelligent, dumbphone=téléphone crétin... J'adore!

    Mercredi soir, pestacle! Enfin, soyons sérieux, débat sur "politique et communication" entre NKM et Pierre Moscovici, animé par Laurent Joffrin et Franz-Olivier Giesbert. Salle en sous-sol, pas de réseau, pas de wifi, nada! Frustration du twittos qui espérait pouvoir poster quelques verbatim. Que nenni. En plus, les positions étant clivées à mort, de débat il n'y eut point sinon, une sorte d'étrange délire de FOG à propos du halal et de la souffrance des animaux... A part ça, Mme la Ministre porte admirablement les talons hauts, et la nuque dégagée magnifie son port de tête... J'ai vraiment la conscience politique au plus haut...

    Jeudi soir, premier Salon du Livre, en tant qu'auteur. Claquage de bises avec éditeur, directeur de collection, responsable presse. Champagne.

    A part ça, formations, cours, stand-up. Affinage de projets littéraires, de projets audio-visuels.

    A part ça lecture hallucinante d'une version manga de la Recherche du Temps Perdu de Proust. Il y a la madeleine, les émois érotiques des jeunes filles en fleurs, de la sodome et de la gomorrhe... Marcel le sensible avec une tronche de manga, c'est 100% priceless! Drôle!

    Lecture tout aussi hallucinante d'un roman noir de Donald Westlake, Le Contrat. Une sombre histoire de romanciers, de manque d'inspiration, de nègres (ghostwriters), de meurtre par procuration. Magistral et fascinant!!!

    J'ai écouté en boucle le dernier album des Black Keys pour me remettre de l'émollient Springsteen... Et Agnes Obel, parce que c'est beau. Et des podcasts de la Scandaleuse Histoire du Rock de l'éminent Gilles Verlant.

    Voila quoi.

    Enjoy!

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  • Geek, tests et beta tests...

    Entre rédaction de livre, création d'entreprise et rock'n'roll, le geek s'était mis en sommeil... Du moins en apparence. Car l'heure du beta test a sonné à nouveau...Et du test aussi.

    grabbit.jpgEn termes de beta, et beta privées... Silentale, et Grabbit, qui partagent des territoires similaires. Ceux de l'agrégation des différents flux de communication auxquels nous sommes abonnés ou auxquels nous contribuons. Agréger en un même lieux Twitter, Facebook, LinkedIn, des comptes mail (Gmail entre autres), des flux rss, des carnets d'adresse, dédupliquer les carnets d'adresses. Pouvoir en temps réel contacter tous le monde quelle que soit le device sur lequel il est joignable. La palme à Silentale pour la fluidité et l'ergonomie. Grabbit est encore instable et un peu lent, mais progresse à grand pas.silentale.jpg

    Et pendant ce temps Seesmic se développe. Sesmic Web, Seesmic Desktop. A chaque lieu, à chaque device son mode d'accès à son ou ses comptes Twitter. L'avantage de Seesmic Web, rien àseesmic.jpginstaller et la possibilité d'accéder à Twitter de n'importe quel ordinateur. Sesmic Desktop est un bon client Twitter qui permet de suivre plusieurs comptes Twitter, les updates de Facebook. Et d'effectuer une veille par mots-clé sur Twitter. Pourquoi pas encore d'application sur iPhone? Seesmic s'est focalisé sur Android. Loic, que fais-tu?

    Côté applications pour iPhone, le meilleur client Twitter à ce jour est Twitterific, qui permet de suivre plusieurs comptes, et de faire de la veille. Côté rapidité et ergonomie, j'ai un petit faible pour Echofon, qui hélas ne permet de suivre qu'un seul compte.twitterific.jpg

    foursquare.jpgQue penser de Foursquare? Une petite merveille en termes de géolocalisation. Une approche incentive qui transforme votre vie quotidienne en compétition avec vos contacts directs sur Foursquare... A ce jour je suis le "Mayor" de 4 ou 5 endroits de mon quartier que je fréquente, ou à côté desquels je suis passé plusieurs fois et ai effectué le "check-in" de rigueur. A voir si l'outil sera purement egocastique (ma vie, mon oeuvre à chaque minute) ou permettra de mobiliser des communautés d'utilisateurs... Bref de passer en mode contact IRL.

    Quelques nouveautés sur le front de l'iPhone, une tendance à rassembler les carnets d'adresses. L'appli Facebook synchronisable avec le carnet d'adresse. LinkedIn permettant d'y ajouter tous vos nouveaux contacts.

    Et pour faire la synthèse, Gmail qui propose une fonction de dédoublonnage des contacts. Que du bonheur!

    teambox.jpgDans le domaine des outils collaboratifs, test enthousiaste de Teambox, qui agrège à la fois des fonctions gestion de projet, chat façon Twitter et communautés de pratique. La start-up basée à Barcelone va lancer prochainement une version payante plus élaborée. A suivre.

    Que penser de Google Buzz? Objectivement, rien. Je n'arrive pas à en trouver une utilisation pratique. Un peu comme Friendfeed. De l'info, trop d'info, pas de tri. Fausse bonne idée comme Google? Quelqu'un a-t-il des nouvelles de Google Wave, une fois la hype totalement retombée? Produits pas finis, à la valeur d'usage pas claire faute d'une promesse claire? Google nous avait habitué à des outils tellement simples que ces usines à gaz...

    Voili-voila.

    Enjoy!

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  • Le point sur les réseaux sociaux

    reseau.jpgJe m'interrogeais ici même il y a deux ans sur les réseaux sociaux dont nous faisions partie... Réseaux professionnels, ludiques, fun ou pas, utiles ou futiles, tribaux, les qualificatifs sont nombreux... Le réseau est incontournable. Il est générateur de contacts, de liens. Il contribue à l'établissement de notre identité numérique. Lieu d'échange, agora, lieu de spam pour certains, le réseau, les réseaux sont incontournables. Nombreux. Les résaeux sociaux ont évolué vers l'échange. Il est intéressant de constater que les LinkedIn et Viadeo ont introduit des éléments qui ont fait le succès de Facebook, avec plus ou moins de bonheur... Autant le statut Facebook incite au lol, à la déclaration pataphysique, surréaliste ou oulipienne, autant sa légitimité est plus discutable sur un LinkedIn... Votre réseau professionnel est moins enclin à prendre connaissance en temps réel de votre processus digestif... "12h15, je vais faire caca", est certes porteur de sens, voire d'un certain humour... Schmolldu, DAF de la Socoplastec, spécialiste de l'extrusion plastique, trouvera ça limite...

    (Illustration: Flickr-Martin Canchola -(DR) )

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