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return on social experiment

  • Bloc-note express N°129

    La semaine dernière finit par une séance de cinéma. Une séance d'avant un weekend de trois jours, histoire de se ramollir le cerveau avec un bon blockbuster. Un truc qui ne fait pas réfléchir, du pur entertainment à l'américaine. Robin Hood. Deux heures plus tard, déception. Car si Robin Hood est inoxydable, Ridley Scott, le réalisateur, a pris un coup de vieux. Soyons cruels. Le gars Ridley a tout dit en trois films: Duellistes, Alien, Blade Runner. Le reste s'est déroulé sans surprises, avec images léchées, bandes-son léchées, et budgets opulents. Et Robin Hood, dans tout ça? Russel Crowe et Cate Blanchett sont impeccables. Max von Sidow n'est pas mort, contrairement à ce que je pensais. L'histoire de Robin des Bois étant connue, Scott se penche sur l'avant forêt de Sherwood. Comment Robin est devenu Robin. Alléchant. Et qui nous vaut une première heure éblouissante. Décalque de Gladiator. Sauf que si découverte de la Rome Antique était scotchante, la balade dans l'Angleterre du Moyen Age est plus convenue. Y'a de la boue et des châteaux. Mais ça on l'a déjà vu dans Sacré Graal. Le film s'enlise dans le verbiage, avec leçon géopolitique à la clé. Puis Robin fait une psychanlayse express, qui lui fait comprendre en 2 minutes chrono qui il est, d'où il vient, etc, etc... Par imposition de mains, z'yeux fermés et grimaces d'intériorisation intense. Manque le cri primal Jdanovien. Il devient alors Che Guevara dans le quart d'heure suivant. Puis repousse une invasion des vils français. Invasion qui fait basculer Robin Hood dans une parodie des 20 premières minutes d'Il faut sauver le Soldat Ryan. On sent en même temps que tout a été fait pour que le film ne soit point trop gore. Le Moyen Age tous publics en quelque sorte. Point d'estripages, de coups de taille et d'estoc causant moultes décapitations et tranchages de membres. Enlisement dans l'ennui, où l'on en vient à réévaluer à la hausse la dernière incursion du Sieur Scott dans les terres d'avant la Renaissance, Kingdom of Heaven. Mieux foutu, plus intéressant. C'est dire. Le film s'achève, Robin est devenu officiellement hors la loi. Il vit avec sa communauté hippie dans les bois. On peut alors regarder le dessin animé de Walt Disney en sachant ce qu'il y a vraiment dans la tête du renard.

     

     

     

    A part ça... Semaine de rédaction, de révision de manuscrit. C'est long. Négociation d'un délai supplémentaire avec l'éditeur. C'est mieux. Tournage d'un plateau sur Techtoc.tv à propos de Facebook. Rencontres, rendez-vous. débordé, débordé, pas le temps de bloguer.

     

    ROSE prend son essor. Nouveaux clients. Missions en cours. Conférences et interventions.

     

    AC/DC, le retour... Comme si je n'avais pas tout compris en février 2009, je remets ça le 18 juin au Stade de France. Mon pote A. m'ayant proposé une place.

     

    Mon autre pote A. revient de 3 semaines au Japon. En bon nippophile, j'ai suivi ses pérégrinations avec envie. Tokyo, Osaka, Kyoto. En 100% touriste, en habitant dans des ryokan plutôt que dans des grands hôtels pour mieux profiter de l'expérience. Il raconte tout .

     

    Tenté par l'iPad, je résiste à l'achat d'impulsion. Je crois en l'avenir de ce type de produit, même si un article du New York Times Magazine que m'a envoyé mon pote G. donne matière à réflexion. L'iPad, l'iPod, canalisent l'usage du web. En rendant l'utilisateur dépendant de technologies propriétaires. Ne serait-ce pas la fin d'une certaine conception du web libertaire des origines?


    The Rhythm, vous vous rappelez? On peut le suivre sur Twitter: The_Rhythm_DJ

     

    Bande-son de la semaine (séances de rattrapage): Fleet Foxes, Foals, Jay Reatard, John Coltrane.

    Enjoy!

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  • Bloc-note express N°118

    Galouzeau de V. vs Nico S. Est-ce intéressant? Bof... L'Histoire jugera.

    Pernaud de Téheffun et Nico S. Etait-ce intéressant? Bof... 32% de part d'audience... Imaginons Napoléon III s'exprimant sur la chaîne dans le journal du Baron Haussmann, Louis XIV dans celui de Mansard... L'Histoire ne mentionnera même pas un simple exercice de propagande démagogique...

    iPad, je veux. Ca n'a pas l'air parfait. Apparemment, à peine plus qu'un gros iPhone. Mais on se fait à l'écran multipoint. Et la perspectiveipad.jpg de pouvoir accéder facilement à des contenus écrits, livres, journaux est séduisante. Comme par hasard, Amazon informait ses utilisateurs le lendemain, du fait que les contenus destinés au Kindle étaient aussi accessibles sur PC. L'iPad ringardise un peu le Kindle et son design peu sympathique. Et au passage les autres e-readers.

    intheair.jpgIn the Air, de Jason Reitman avec George Clooney. Un constat, la crise économique et les déboires de l'économie américaine inspirent les cinéastes. In the Air raconte une tranche de vie, celle d'un homme dont le job est d'annoncer les mauvaises nouvelles aux salariés des entreprises en difficulté. A la place des hiérarchies, très lâches tout à coup quand il s'agit de pratiquer le downsizing à la hache... Vous êtes viré mon vieux. Larmes, crises de rage, dépression. Clooney, impitoyable avec son sourire "What else?". Un film sur les voyageurs d'affaire, qui tueraient pour garder les privilèges des programmes de fidélité des compagnies aériennes. Pour y avoir goûté pendant quelques années, je comprend cette sensation. Etre accueilli comme un VIP, ne jamais être ralenti par une file d'attente. Voir le regard d'envie de ceux qui n'ont pas la carte dorée. Qui ont moins de miles. Les miles... Ryan Bingham/George Clooney, dans In the Air tente d'atteindre 10 millions de miles (notons au passage que le film offre un catalogue magnifique de placement de produits, Hertz, Hilton, American Airlines...). Son seul but dans la vie. Je me rappelle la sensation de nudité, le jour où voyageant moins j'ai été dégradé de Flying Blue Gold en Silver...

    R'n'B, Alicia Keys... En écoutant Jay Z, que j'apprécie depuis The Grey Album, le remix par Danger Mouse du Black Album du rappeur avec le White Album des Beatles, j'ai découvert Alicia Keys. Je ne suis pas fan de R'n'B, malgré les bombes atomiques des clips diffusés sur les chaînes musicales. Longues jambes fuselées, glamour à souhait. Les Rihanna, Beyonce, etc... alicia keys.jpgPas fan, donc. Et pourtant, je ne sais pourquoi, j'ai écouté de bout en bout le dernier album d'Alicia Keys, et j'ai eu le faiblesse d'y prendre un certain plaisir. Allez comprendre... L'Empire State of Mind, peut-être..

    Le Livre... Après le Dubuc's blog, le Dubuc's Book. Objectif N°1 de la semaine: finir la rédaction du premier jet. Ca cause de personal branding. L'éditeur attend la livraison du manuscrit pour la fin du mois de février. Affaire à suivre. Il faudra enrichir, réécrire, couper, rythmer, enrichir, modifier, encadrer... Bref, du taf' avant de voir sur les rayonnages de votre libraire préféré le produit fini avec sa couverture pelliculée...

    ROSE (Return On Social Experiment)... du gros client dans le pipeline... Affaire à suivre!!!

    jd salinger.jpgJD Salinger est mort. Et l'histoire d'Holden Caulfield ne m'a jamais vraiment ému ni touché. Non vraiment L'Attrape-Coeur (The Catcher in the Rye) m'a laissé froid. Histoire de contexte peut-être. Dans l'après-guerre, la découverte de la liberté par un adolescent pouvait apporter une bouffée d'air pur et d'aventure à ses pairs coincés par le système. So what? Salinger en s'effaçant du monde a gardé son innocence. C'est sa force. Il a créé son propre mythe. Que ce serait-il passé s'il avait pondu son bouquin annuel et fait la tournée des Barnes & Nobles pour des séquences de dédicaces? Chaque nouvel opus aurait été jugé à l'aune du précédent. L'Attrape-Coeur aurait peut-être disparu dans les tréfonds de la mémoire... Qui sait?

    Enjoy!

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  • Bloc-note express N°116

    invictus.jpgLundi dernier, Invictus en avant-première au siège de l'Unesco avenue de Suffren. Beau film de Clint Eastwood qui arrive à vous faire vibrer à l'unisson des sud-africains soutenant leur équipe pendant la Coupe du Monde 1995. Coupe du Monde dont je n'ai paradoxalement gardé que peu de souvenirs, sinon la houpette de Jonah Lomu, et l'équipe de France se faisant étriller par les sud af' sous la pluie. Mais peut-être ces souvenirs sont une reconstitution a posteriori. La victoire des français contre les All Blacks en 2007 est mieux inscrite dans ma mémoire malgré un abus de bière et une irresponsable traversée de Paris en scooter post-bellum... No comment. Cela dit, Morgan Freeman est impérial, incarnant un Mandela roublard et pétillant. Matt Damon gagne en consistance, année après année.

    A propos de Matt Damon, visionnage, après celui de la série Jason Bourne qui a définitivement sonné le glas de Jamesthe good shepherd.jpg Bond, de Raisons d'Etat. Le film de Robert de Niro, datant de 2006. Un film dont le titre américain restitue mieux l'épaisseur du personnage principal: The Good Shepherd. Le Bon Berger. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, dit la parabole. Personne ne connait personne chez les espions, aux origines de la Guerre Froide. Tout le monde se soupçonne. Pour le meilleur - la lutte contre l'Axe du Mal, chaque camps étant persuadé de sa juste cause. Et le pire - chaque camp étant prêt à y recourir, au nom de la même juste cause. Accessoirement, une plongée au coeur de la fraternité Skulls and Bones de Yale. Dont sont issus quelques présidents américains, entre autres... Un régal.

    Rédaction du dixième chapître du livre annoncé dans le précédent bloc-note. Rédaction d'un premier jet, d'une traîte si possible. La construction définitive viendra par la suite. Aller jusqu'au bout. Collecte de témoignages en cours, apportant des éclairages contrastés. L'exercice est passionnant.

    Création d'entreprise suite... Pitch, prospection, contacts, prospection, pitch, contacts... Et attente des résultats... Alors re-prospection, pitch, contacts... Un pur cercle vertueux! D'ailleurs, je vous laisse... Je dois prospecter, pitcher, contacter... ;-)

    Et à propos de cercle vertueux, de motivation, d'envie de combat et de résistance... Invictus, le poème de William Ernest Henley, inspiration de Nelson Mandela:

    "Out of the night that covers me,
    Black as the pit from pole to pole,
    I thank whatever gods may be
    For my unconquerable soul.

    In the fell clutch of circumstance
    I have not winced nor cried aloud.
    Under the bludgeonings of chance
    My head is bloody, but unbow'd.

    Beyond this place of wrath and tears
    Looms but the Horror of the shade,
    And yet the menace of the years
    Finds and shall find me unafraid.

    It matters not how strait the gate,
    How charged with punishments the scroll,
    I am the master of my fate:
    I am the captain of my soul."

    Enjoy!

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