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festival des inrocks

  • Bloc-note express N°106

    mariendiaye.jpgBloguer c'est garder sa capacité d'indignation. Je n'ai pas lu Marie N'Diaye. Du moins pas avant le Goncourt. Je ne lis pas les Goncourt. Du moins pas tout de suite. Mais qu'est-ce que le Prix Goncourt sinon un label marketing dont la finalité est de faire vendre du papier à Gallimard, Grasset ou Le Seuil et quelques autres sporadiquement? Et assurer notoriété, et fortune parfois, aux plumitifs récompensés. C'est un business. Ni plus, ni moins. Marie N'Diaye s'exprime dans les médias. L'occasion est belle. Mais contrairement au sportif qui sur la base de  ses 150 mots de vocabulaire (200 après coaching) va dire qu'il est content qu'il a gagné le Tour, le match, la coupe, ad lib... et qu'il est heureux d'être content d'avoir retouvé son jeu qu'il a géré grave bien; l'écrivain s'exprime, pas uniquement dans le registre du satisfecit.  On peut ne pas être en phase avec les positions prises par Marie N'Diaye. Mais dont on peut apprécier sa Sainte Colère. Quant à Eric Volfoni ... Euh... Raoult, il vaut mieux tourner sept fois... Eric, qu'est-ce qui vous gêne mon bon? Qu'un écrivain puisse se comporter en mauvais français? So what? Obligation de réserve, mon cul! Sans la liberté de blâmer... Figaro!!!! Reviens! Les cons, ça ose tout!!! Audiard, reviens!

    Pour mémoire, Le Mariage de Figaro, Acte V scène 3, le monologue fameux:

    "Las de nourrir un obscur pensionnaire, on me met un jour dans la rue ; et comme il faut dîner, quoiqu’on ne soit plus en prison, je taille encore ma plume et demande à chacun de quoi il est question : on me dit que, pendant ma retraite économique, il s’est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s’étend même à celles de la presse ; et que, pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni dé la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs."

    Fin des berlinades... A peine le dernier Poilu disparu, on invite les Allemands à Paris le 11 novembre. Ca leur a évité un ultime désordre post-traumatique. Le sujet "Berlin-Chute du Mur" retombe dans les oubliettes de la mémoire sélecto-collective pour 10 ans. Nouveau sujet? Qu'y-a-t'il à commémorer ce mois-ci?

    Fin de ce bloc-note du lundi, publié un jeudi, lendemain de jour férié, qui a donné à cette semaine un goût de weekend end supplémentaire...

    Côté rock'n'roll... Belle fin de semaine dernière avec un homérique Festival des Inrocks... Gros bordel scénique à la Cigale avec les Black Lips, énergie punk intacte, musique primaire et bonne humeur. Reconsidération et réévaluation du cas Ebony Bones, pas aimé à Rock en Seine. Dans une petite salle, l'énergie du groupe est communicative. Entre racines africaines, funk, guitares punk, sax et danseuses-choristes déchaînées. Manquent quand même quelques chansons... Un peu de mélodie ne peut nuire. Impression soulignée par une relecture sous speed de Pink Floyd (Another Brick In the Wall - Part II).

    Enjoy!

     

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  • Hier soir j'avais 6 ans...

    46e7319a0635c081b2e251310b7b528b.jpgPeut être même 5 ans. Quand Devendra Banhart est entré sur la scène de l'Olympia. Un baba, comme on en fait plus. Jésus Christ Superstar. Barbe, pattes d'eph', bracelets. Un groupe de babas partant pour une jam furieuse, trois guitares, une basse, une batterie, un clavier. Des cheveux longs, des incantations. On est à Woodstock. On est sur Ashbury-Height, on est prêt à faire tourner le shilom. Peace and Love. Free. Happy. Messages positifs dans un déluge sonique. Plus wah-wah que saturation. Groupe en transe. Retour aux années 70. J'avais 5 ans. Je n'ai pas connu en live. Harmonies vocales à la Crosby, Stills & Nash. Etonnant. Hallucinant. Voir sur scène un show comme on n'en voyait que dans les vieux films du siècle dernier...

    Quelques heures plus tôt, Beirut... Ambiance cuivres et fanfare des Balkans. Voix placées2e70a6b634c85c8497512bc89447b650.jpg bizarrement. Surprenant, inédit, incroyable, dérangeant. On est transporté dans un film de Kusturica, on est dans l'univers de Goran Bregovic. Une découverte. Une musique qui ne ressemble à rien de connu et soulève l'enthousiasme du public.

    52196c4abe454d08548bcd48c0a2f201.jpgAndrew Bird, autre incongruité... Violon, guitares, basse, batterie, clavier, boucles... Indéfinissable et fascinant. Que dire, qu'écrire? Dernière soirée du festival des Inrocks. Objectif atteint: l'exploration de nouveaux univers musicaux.

    Résumé à suivre sur le site officiel du festival, icitte.
    Et quelques vidéos...

    Enjoy!

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  • Bloc-note express N°13

    Semaine difficile en perspective... Mercredi, Milan au programme. Aller et retour dans la journée... Une magnifiquefda1a6d7bef36a9383baf810258f6f2c.jpg occasion d'utiliser la moto-taxi (voir bannière ci-contre...)... Et de faire comme si de rien n'était. Enfin presque. Au fait, les étudiants, ils ne feraient pas mieux de bosser un peu? L'acquisition de la connaissance, ça se passe dans les amphis, pas dans les gares... A moins que le programme de lettres-psycho-socio ne soit pas suffisamment dense et laisse du temps libre pour des AG, et des ateliers travaux manuels "peinture sur banderoles et guérilla urbaine"... Le mythe de mai 68 à la vie dure... Je dois vieillir...
     
    Et si ca dure? Mob, scooter, roller, velo, pédibus, trottinette... Avec la pluie de novembre. Bonheur total... Tout est possible, qu'il disait, le nouveau meilleur copain de George W.

    8344464937797eccad2a2e22e9c837fc.jpg Hier soir j'avais quinze ans. Au concert des Editors à la Cigale. Entre Joy Division et Chameleons pour les ambiances sombres. Le groupe a su dans son second album s'affranchir de ces influences, se les approprier pour faire SA musique. Concert furieux.0aaf3a6b74930749e89367ab9e00ffe1.jpg Excellente surprise, une découverte, quelques dizaines de minutes plus tôt, The Noisettes. Prononcer "noyezettse"... Un trio qui distille un rock puissant, fondé sur la voix impressionnante de sa chanteuse. Une longue liane black, à la voix de Billie Holiday. Une voix faite pour le blues. Demain soir, autre genre pour finir en beauté le Festival des Inrocks: Devendra Banhart. Flower power, barbe et écharpes indiennes. Fais tourner, brother!
     
     
     
     
     
    Enjoy! 
     
     

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  • Happy Mondays vs Marielle de Sarnez

    3457716c74e7afd99f2a44515a1c553d.jpgChoix crucial hier soir. Conscience politique, mauvaise conscience, conscience festive... Marielle de4eb8f6f5525e43ad21126e4936db27d5.jpg Sarnez recevait les Modemistes du sud parisien, hier soir au siège de l'UDF, Modem ou que sais-je encore. Les Inrocks recevaient les Happy Mondays reformés dans le cadres du 20ème anniversaire du Festival éponyme. L'honnêteté intellectuelle dont se prévaut l'auteur de ces lignes, lui permettra d'avouer que le processus mental permettant le choix de la destination, rue de l'Université ou boulevard de Rochechouard, fût assez rapide... Entre Sarnez et les Happy Mondays... The winner is... Happy Mondays... Pour la question Sarnez, voir en vrac les archives d'avril, mai et juin de ce blog... Frénésie politique, révolution orange, etc, etc... Avec l'automne, les premiers frimas... Conscience politique cryogénisée. Place à la fête!!!
     
    Donc Happy Mondays à la Cigale. Hier soir, 21h30. Un groupe, zappé, probablement par négligence à l'époque de sa gloire éphémère. Disons plutôt qu'au début des années 90, entre Seattle et Manchester, le grunge l'avait emporté sur les 24 hours party people... Hier soir, une bonne surprise. Shaun Ryder, ventru, lunettes noires, casquette, un verre à la main. Bez, danseur lunaire armé de maracas. Festival de cerveaux cramés à l'ecstasy, festival hédoniste. A la Cigale, on fume. De tout. Basse ronde et puissante. Groove. Guitares cristallines. Grand show, malgré un jeu de scène limité. Musique euphorisante. Concert hélas trop court. Une heure à peine, sans rappel. Un petit tour à la Loco, pour la teuf des Inrocks. Pour faire djeunz. D'aileurs, il n' y a QUE des djeunz. Un verre d'Absolut Peach+Sprite. Comme les djeunz. Mais les anciens djeunz de quarante ans ont leurs limites. Ils reprennent la route. Pour se glisser sous la couette à peine minuit sonnés... Et Marielle? No news. Y'at-il eu du Muscadet et des cahouettes pour finir?
     
     

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