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arctic monkeys

  • Impressions de Rock en Seine 2011 [@RockenSeine] (suite)

    Rock en Seine. Jour 2, humidissime. Ca commençait plutôt bien avec les Hushpuppies. Bon chiens... Mieux encore avec le punk rock de Cage the Elephant. Bruyant, sans être pesant. Viennent les BB Brunes, toujours portés par un chanteur à la voix juvénile. Efficaces. La pluie s'invite pendant le set. Le chroniqueur se fait rincer. 

    Migration vers la Grand Scène pour le show de The Streets. Skinner assure comme une brute. Aussi puissant et charismatique que lorsqu'il avait, il y a 3 ans, fait un hold-up sur le festival en remplaçant au pied Amy Winehouse... Il fait d'ailleurs rendre hommage à icelle en faisant s'agenouiller les dizaines de milliers de fans sur la pelouse détrempée. Dernier concert en France de The Streets, Mike Skinner entame une carrière solo... Il faudra qu'il m'explique. Puisque The Streets, c'est déjà lui...

    Que dire d'Interpol? Rien. Il fait froid, je migre. Interpol m'a amusé dans les années 2000, lorsqu'il était une réincarnation de Joy Division. Depuis... Bof! Migration vers une petite scène où se produit Keren Ann. J'avais gardé d'elle l'image d'une personne timide avec un filet de voix, au bord de l'asphyxie, dans sa période Biolay. Belle surprise, elle dépote, elle a du groove! Harnachée de sa Gibson, elle joue la carte d'un gros son, fort agréable. Bonne surprise. 

    Petit passage par la scène Pression Live pour le set de Wu Lyf, LA sensation du moment, couv' des Inrocks, etc. Dont je n'ai pas aimé l'album, gêné par la voix du chanteur, une sorte de hurlement d'agonie de mec en train de vomir tripes et boyaux. Sexy, quoi... Sur scène, la voix est plus supportable. Globalement, pas mal. Sans plus, avis personnel. Pas de quoi s'affoler non plus. 

    Arrive le gros morceau de la soirée, Arctic Monkeys.
    Arctic Monkeys, c'est clairement deux époques. Une première où un groupe de gamins joue un rock saccadé très anglais, une seconde où le groupe fait appel à Josh Homme des QOTSA à la production. Lequel impose sa patte et influence les compos des Arctic Monkeys. Passage au très gros son, plus américain, plus stoner. Reste que sur scène, le groupe est moyen. Il se démène, envoie le bois, mais, à la différence de Dave Grohl la veille, ne dégage pas grand chose. Bref, on s'ennuie poliment, mais les premiers rangs semblent apprécier. Finalement, le lendemain, j'apprendrai que Sexy Sushi, qui se produisait en même temps était LE truc à voir... Fail!

    Parallèlement, m'étant fait copieusement rincer tout en discutant avec Gilles Verlant, mon éditeur (la tente où s'abritaient les festivaliers étant bondée), alors que les BB Brunes excitaient les adolescentes, je n'ai toujours pas séché quelques heures plus tard. La température extérieure a chu sur Rock en Seine à la nuit tombée. Le chroniqueur récupère ses filles #1 et #2, et prend ses cliques et ses claques.

    Dernier jour, météo clémente. Arrivée trop tardive pour découvrir The Vaccines. Tant pis, encore un album à écouter a posteriori. La sensation de l'après-midi est ailleurs: Cat's Eyes, le projet parallèle de Farris Badwan, ci-devant leader de The Horrors, programmés d'ailleurs quelques heures plus tard sur la même scène. Quelques petits soucis de balance, mais rien qui ne puisse altérer cet étrange mélange porté par la voix cristalline de Rachel Zefira mêlée à des guitares pleines d'échos et de distortion. Et il arrive même que l'on voie les yeux de Farris Badwan et qu'il esquisse un sourire... Le gars n'est pas si dark que ça! Live totalement à la hauteur de l'album.

    Petit détour par Concrete Knives, pêchus et sympas. En attendant The La's. Parfois, il vaut mieux rester sur une bonne impression lointaine et ne pas s'acharner. La résurrection de ces petits maîtres des 90s est une cata absolue. Pas envie d'attendre que le duo présent sur scène interprète voire massacre son tube "There she goes". Le set est pitoyable. Les poubelles de l'histoire du wock'n'woll se referment sur les pathétiques La's. 

    En attendant Miles Kane et Anna Calvi, on découvre Cherri Bomb. Un groupe de filles qui jouent un rock bruyant, dans l'esprit des Runaways (Cherri Bomb, Runaways... Ya see what I mean?). Perso, j'aime bien les filles qui font du rock pas chichiteux, du dur, du lourd. Avec Cherri Bomb, on est servi. Primaire mais efficace. Les grrrls sont sympa qui plus est. Fin du set, migration pour écouter Miles Kane, en se demandant pourquoi il a été programmé sur une petite scène. Le public est dense. Le gars est sympa. Il distille une pop très british. Et possède une incroyable qualité de composition. Il réussit là où la plupart des groupes de britpop récents ont échoué, il sait composer de véritables chansons, refrain-couplet-mélodie... Ca change tout! Et ça passe, et le charisme est là, et ça bouge. Et c'est bien! Vivement un deuxième album!

    Vient le grand moment, le concert d'Anna Calvi. Anna Calvi, blonde glacée, hitchckockienne, à la voix aussi sublime que le jeu de guitare. Les climats presque intimistes de l'album sont-ils compatibles avec la dimension festival+plein air? La réponse est OOOOUI! Dès les premiers accords. Le son est énorme et d'une immense clarté, la voix est puissante, les sourires timides. Anna Calvi sur scène, c'est cosmique. J'étais prévenu, c'est encore mieux que ce que j'espérais. Elle se paye même le luxe d'un solo de guitare. Guitar hero se décline aussi au féminin, c'est ce qui fait la rareté de l'instant. Anna Calvi sublime son album, morceaux speedés, rythmique puissante. Final sur Jezebel. Edith Piaf est rock! Fin du set, elle est programmée au prochain festival des Inrocks... J'en redemande!

    Grosse claque donc. Bière pour s'en remettre. Et se préparer pour le déluge sonique, The Deftones. A priori, fin de la finesse. Place au metal, auriculaire et index dressés, bouchon d'oreilles en place. Pas subtil mais d'une efficacité totale. Chez Deftones, les guitares ont 8 cordes! Sérieux. Ca doit faire plus de bruit. Un régal! Qui donne envie, nous en discutons avec l'Epoux d'une blogueuse, d'aller faire un tour au Hellfest l'an prochain, histoire de voir...

    Pizza sur fond de Nneka. La nuit tombe. On zappe Archive pour découvrir Lykke Li, chaudement recommandée par @iam_CM, twittos rencontré IRL la veille. Et on ne regrette pas!  Lykke Li, en plus d'être charmante, est un hybride de Björk, Bat For Lashes, Siouxsie, bref un truc dansant et mystérieux qui perment de conclure en beauté une belle édition de Rock en Seine!

    Enjoy!

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  • Bloc-note express N°98

    presse.jpgConnect Alliance - intervention sur le monde digital (à lire icitte). Un public anglophone. Des gens de médias.  Des pros venus de toute l'Europe, du Japon, des Etats-Unis. Des gens qui partagent cette passion, presque irrationnelle, pour la presse. En parlant digital, réseau sociaux, bouleversement des chaînes de valeur, nous en arrivons à la même conclusion. La presse a un avenir. Son contenu du moins. Le reste n'est que canaux et tuyaux. prez connect.jpgUn message: adaptabilité et souplesse. Certes la pub ne financera pas tout. Ne financera plus tout. Les temps ont changé. Les investissements publicitaires, réduits, ont été reventilés. Les coûts revus à la baisse sous la pression des annonceurs. Mais le besoin d'informations, de contenus perdure. Un contenu de qualité. Une approche qualitative qui fera la différence. Que le contenu soit lu sur papier, papier électronique, iPhone, écran d'ordinateur, e-reader. Où que le premier contact avec la marque média se fasse par l'intermédiaire d'un quiz sur Facebook. Ce qui importe à l'avenir est la multiplication des occasions de contact. Quand il s'agit de toucher la Génération Y (à noter un bon article sur ReadWriteWeb sur ce thème, icitte), la génération mash-up, il s'agit d'intégrer que leurs sources d'information sont multiples, que le benchmark est permanent, et l'interaction évidente.

    L'heure des choix, suite... Rien à dire... Contacts, approfondissement, balayage des options. Ca se précise. Il y a du changement dans l'air...

    arctic.jpgGrande rentrée musicale... Avec un coup de coeur indéniable pour le nouvel Arctic Monkeys. Josh Homme à la prod'. Un son qui s'est à la fois épaissi et arrondi. Pour le plus grand confort de l'auditeur, un peu lassé des pousées hormonales adolescentes des deux premier albums de Monkeys. Une petite ballade dans le désert. La confrontation avec le chantre du gros son qui tache des QOTSA. En écoute, en rotation avec le Jean-Louis Murat (Chaude recommandation! Encore une semaine de patience!) et l'album d'Asher Roth, et le Very best of de Faith No More... La rentrée est éclectique.

    Hasard des rencontres... L'autre soir, au Studio Davout, parmi les blogueurs invités, un passionné de rock, Quentin Usbek. Discussion entamée avec Jean-Louis Murat, et se poursuivant  sur le trottoir Boulevard Davout. Balayage de 50 année de rock'n'roll. Vraiment cool de pouvoir échanger entre fans du binaire, historiens de la musique du diable et passsionnés tout court. Son blog, que je vous recommande: It's only rock'n'roll but I like it.

    Enjoy!

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  • dans mon iPhone ce weekend (prolongé)...

    On doit se méfier de la hype. Par principe. De temps en temps, la hype est justifiée... Tenez, The Last Shadow Puppets... Duo constitué de 25% des Arctic Monkeys (groupe un peu surestimé) et d'un membre des Rascals (inconnu au bataillon...)... A la première écoute, séduction totale. Comme ces vins, longs en bouche. Avec une attaque franche. Yummy!!! The Last Shadow Puppets, c'est des guitares à la Shadows, des nappes de cordes, une vraie dimension épique!!!

    Un réel bonheur pour nos esgourdes déjà fatiguées par la dernière daube de Justice*...

    * A propos de Justice... Petite surprise lundi 12 mai sur The Rhythm... Stay tuned!!!

    Enjoy!

     

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