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EPIQ

  • Multimédia, multicanal, multimachin et multitruc

    C'est dans l'air du temps. Au commencement était le multimédia. La convergence des contenus devient réalité. Pour les annonceurs dont l'univers se limitait à quelques grands médias aux fonctions bien circonscrites, bâtir une stratégie média devient un exercice dantesque, peut-être kafkaïen et souhaitons-le, pas encore ubuesque.

    Le multicanal, c'est bien, mais connaître un peu mieux qui reçoit les messages émis via ces différents canaux, c'est mieux. Les acteurs des médias, agences, annonceurs et supports ont besoin d'outils de mesure leur permettant d'analyser les audiences globales et de connaître les duplications d'audiences. Ils ont besoin de savoir comment les différents canaux interagissent entre eux. Progressivement, ces outils se mettent en place. Côté presse+web, IPSOS FCA permet une mesure dédupliquée de l'audience d'une marque-média. Le Monde a mis en place il y a quelques mois déjà une offre allant dans ce sens (MixMédia). L'étude EPIQ permettra à compter de mars 2007 de mesurer l'audience globale de marques-média sur une cible 15 ans et plus. Il y a fort à parier que tous les acteurs du secteur vont s'engouffrer dans cette nouvelle dimension et que les offres multi-plateformes vont pulluler. Tant mieux. Adam Smith rencontre Darwin, et les vaches seront bien gardées... La même démarche est appliquée aux études d'audience TV+web, radio+web. Et on annonce déjà une étude supplémentaire print+web permettant aux marques-média issues du off-line de se mesurer aux pure players.

    medium_IMAG0055.JPGUne fois identifiées, et quatifiées, le cibles se verront bombardées de messages divers, de l'image fixe, du film, du buzz, des liens sponsorisés, des e-mailings, des sms, etc...

    Restera à déterminer à quel canal attribuer le résultat final: le déclenchement de l'acte d'achat. Certes c'est l'ultime finalité. Mais certains, déjà, dans un souci d'optimisation des dépenses publicitaires pensent déjà à l'analyse du parcours-client. Histoire de modéliser et de sortir de la phase de pure expérimentation.
     
    On vit une époque formidable, non?
     
     
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  • Communication tactique, blitzkrieg et petits meurtres entre amis...

    Un bel exemple de communication tactique qui conforte dans l'idée que la presse quotidienne payante n'a pas dit son dernier mot!!! ;)

    Les derniers résultats de l'étude EPIQ ont été rendus publics. On constate une progression de l'audience des quotidiens gratuits. 20 Minutes en profite pour annoncer son nouveau classement en page 11 du Monde de ce jour:

    medium_20MINUTES_PROMO.jpg

     Réponse du Monde en page 13, savoureuse!!! Je vous laisse le soin d'apprécier!!! ;)

    medium_LEMONDE_PROMO.jpg

     


     

     

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  • Et pendant ce temps-là les gratuits...

    L'étude EPIQ avait mis en avant la puissance montante des quotidiens gratuits, Métro et 20 Minutes (voir post du 20/03/06). En entrant dans le détil des profils de lectorats, il se dégageait un net distinguo entre presse quotidienne généraliste traditionnelle (Le Monde, Le Figaro) et presse gratuite, l'avantage restant aux payants pour ce qui concerne la capacité à toucher des cibles CSP+, avec un haut niveau d'étude et des hauts revenus.
    La dernière étude IPSOS "La France des Cadres Actifs" 2006, vient de sortir. 20 Minutes y est étudié et ressort avec des chiffres qui peuvent inquiéter les quotidiens payants. Si Le Monde reste leader sur les cadres avec 764 000 lecteurs et une pénétration de 10.8%, L'Equipe se place en seconde position avec 649 000 lecteurs (9.2%), avec 580 000 lecteurs, 20 Minutes devance légèrement Les Echos (579 000 lecteurs)!!! Le Figaro avec 433 000 lecteurs se trouve totalement surclassé.
    Il reste bien sûr à étudier en détail les différentes cibles, et en particulier les Dirigeants et Cadres, les Décideurs Influents, les PDG/DG, sur lesquelles probablement les titres payants maintiendront leur avantage. 
    Ce qui est intéressant est le constat d'un pari réussi pour 20 Minutes: se positionner comme une alternative crédible à la presse quotidienne payante.
    Angoissant, quand le discours des titres payants repose sur les attentes supposées de leur lectorat cadre en termes de qualité et d'exhaustivité de l'information... Il va falloir aller chercher ailleurs... et travailler sur la fonction et le contrat de lecture de la presse payante! 
    Angoissant aussi quant à la réaction du marché publicitaire... Certes, il faudra du temps aux annonceurs du secteur du luxe pour succomber aux sirènes des gratuits... mais la plus grande vigilance s'impose... Car l'économie des gratuits les oblige  à la plus grande agressivité commerciale...
    La guerre est ouverte!
     
     
     
     

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