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zenith - Page 2

  • Babyshambles... alive and well!

    3b9e52cb5d675b58b51f3b5f435cb986.jpgA franchement parler, j'y allais avec un enthousiasme pondéré d'une pointe de scepticisme. Babyshambles. Un groupe auréolé d'une légende sulfureuse, écrasé par l'aura vénéneuse de son leader disjoncté, Pete Doherty. Capable du pire, connu pour ses addictions, ses condamnations, sa liaison fatale avec Kate Moss... Pete à la Une des tabloïds, de la presse people, au même titre qu'une Lindsay Lohan, une Britney Spears, ou une Amy Winehouse. Côté déglingue, la Wino bat actuellement les records de dégradation physique, la Britney ceux des fusibles les plus cramés... On en oublierait les frasques passées de Doherty. Et pourtant, si le pékin se repait de la déchance des célébrités, en espérant toujours une vague réhabilitation, la combinaison artiste+jeunesse+auto-destruction fascine. L'attrait de l'abyme par procuration pour les uns, pas assez déjantés pour tenter l'expérience, trop conventionnels pour se mettre en danger... Ils peuvent alors fustiger l'affligeant spectacle d'une jeunesse occidentale à la dérive. Soyons zen, il ne s'agit que de sexe de drogue et de rock'n'roll. Le triptyque sacré chanté par Ian Dury... Sex and drugs and rock'n'roll are all my brain and body need... On en oublie parfois, dans l'hystérie people, qu'il y a parfois du talent et de réelles qualités de composition... Combien, dans la masse de ceux qui connaissent de nom Pete Doherty savent que derrière la façade de l'ex de Kate Moss se cache un songwriter doué? Un de ces surdoués qui certes s'est brûlé les ailes, mais en l'espace de 4 albums (deux sous l'étiquette Libertines, deux sous la marque Babyshambles) a fait la démonstration d'un style, d'une patte et d'une grande cohérence artistique.

    Doherty fait parfois penser à Shane MacGowan, leader des Pogues. En mieux, physiquement parlant. De MacGowan, on ne retenait que l'alcolo pitoyable parfois incapable de tenir debout sur scène, en oubliant ses fines compositions, son écriture qui donna un vrai bain de jouvence à la musique traditionnelle irlandaise, dopée à l'énergie punk la plus brute!

    91d862f201d6bf1f7ef394d477b785aa.jpg21h15, lundi soir. Zenith plongé dans le noir total. Eclate une Marseillaise tonitruante bramée par la sarkophile Mireille Matthieu. Lumière. Pete a troqué son galurin pour le haut de forme. Il est ceint d'une écharpe tricolore. Clope au bec. Dans une salle devenue non-fumeur... Législation et "politiquement correct" exigent. La rébellion en 2008, c'est d'allumer une clope... A quoi bon se fracasser au crack? Doherty jette sa clope, entame le set. Pour une heure et quart de pur bonheur. Pas un temps mort. Il accorde sa guitare entre chaque morceaux, un peu obessionnel. Il allume une clope de plus. Boit un coup. Energie pure. Ballades. Un concert un peu foutraque, une pop très mélodique. On pense aux Clash, aux Kinks, à cette grande tradition créatrice que seule la perfide Albion, par on ne sait quel mystère, a pu laisser éclore... Des groupes d'exception, un tous les dix-quinze ans. Des excentriques, surdoués. Doherty, grand escogriffe, devenu l'inspirateur d'une vraie génération de groupes. Ecoutez les BB Brunes. Un décalque français. Copier/coller. Doherty s'arrête. Entame un dialogue avec le public. Fort accent. On ne comprend pas grand chose. On s'en fout. Il s'en fout. Un fan lui jette une banderole. Il la déplie. Pete Forever. Un gros coeur rouge. Il se marre et stocke l'étoffe à côté de la batterie... Plus tard, il plonge dans la foule. Est remonté sur scène, par les roadies qui veillent. A perdu ses bretelles? Le bassiste lui tend une ceinture... Pete ne perdra ni sa dignité, ni son froc... Enfin, le slim... ça ne tombe pas... lol Un fan saute sur la scène, l'enlace, tente de lui prendre son couvre-chef. La sécurité l'évacue, fermement. Pete ne se démonte pas.  Toujours ce rock mélodique, cette guitare accordée très haut. La fosse est animée de vagues. Les téléphones, tenus à bout de bras, ont remplacé les briquets pendant les ballades. Le public est conquis à 300%. Un dernier Fuck Forever, un hymne. Fin du concert. Il est 22h30.

    En coulisse, des jeunots, The Dodoz, ayant  assuré la première partie, assistent, frénétiques  à tout le set des Babyshambles. The Dodoz. Des toulousains talentueux et créatifs! Vocalement, une influence notable, Siouxsie. On a connu pire! Même  type de voix, mêmes psalmodies. Une énergie alliant guitares saturées et sons volontairement discordants.  Sur fond de rythmique plombée. Une recherche du son nouveau, d'un ton, d'une personnalité. Pas un simple clone de groupe anglo-saxon. Une énergie très punk. Un premier album très attendu. Un groupe à découvrir, icitte.

    En cadeau, trouvé sur Dailymotion, l'ouverture du concert!!!!

    Enjoy!

    Catégories : Musiques Lien permanent
  • Zenith

    c598cd841aa695a0a006ea8f5c56d188.jpgJ'y étais, donc. Au Zenith, jeudi soir. Un peu Tintin reporter, un peu Candide au meeting... La dernière fois, c'était pour le concert de La Grande Sophie... avec mes filles... Donc, un premier meeting... Champagne!!! Je ne portais pas mes chaussettes oranges de la maison Socksbox... J'y étais tel le Huron de Voltaire. Pas totalement par hasard non plus. Mais avec l'oeil ouvert et la curiosité du nouveau venu qui, à l'instar des collégiens le jour de la rentrée scolaire dans un nouvel établissement se demande  quand même s'il est bien à sa place et s'il va se faire de nouveaux copains. Pas de teeshirt orange. Costard. La classe naturelle du mec qui sort du bureau. Pas de marchands de merguez à l'extérieur. Aucun risque pour l'intégrité olfactive dudit costard. Au moins 35°C devant la scène. Et le concert meeting n'a pas commencé. On échange les souvenirs de concerts avec X. et Y. présents aussi icitte (Pas de nom en vertu de l'article 9 du Code Civil, le plus beau leg de Napoléon 1er au show biz...)... Ola dans les gradins. Première partie. Les djeunz, les militants, les nouveaux. Deuxième partie. Les candidats, militants, société civile, pros et amateurs. Troisième partie, Bruce Springsteen... Non... Je déraille. MC Baïroo and the MoDem Posse. J'ai pas tout vu. Appelé ailleurs par des obligations familiales, Tintin Candide sort du Zenith, enfourche son tonnerre mécanique et disparait dans la pampa. Fondu au noir. Cut. Générique de fin. Applaudissements.
     
     
     
     
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  • Bloc-note express

    Hier soir, MoDem au Zenith. Dans la fosse. Des djeunz, parmi lesquels on sent poindre chez certain l'étoffe des futurs politiciens. Salle pleine, comme les soirs de concert. Arcade Fire en bande-son des clips de témoignage des sympathisants, "Neighborhood"... Du bon goût ;-)

    Ce matin, visite de l'Assemblée Nationale... Mr Dubuc accompagne une sortie de la classe de sa fille (abnégation et courage nécessaires!)... L'occasion de découvrir le Palais Bourbon...

    Bientôt la révélation Big Tool... Il me l'a promis...  Vaguement une idée du concept... Mais très vague...

    Conseil de surveillance au Monde aujourd'hui... Suspense, suspense...

    Et weekend sans ordinateur, dans le sud... Et lundi vacances. Désolé Jean-Pierre, je prends mon lundi de Pentecôte... L'école publique, laïque et républicaine étant fermée, il faut bien rester auprès de ses enfants, non?...

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  • Lundi, c'est ravioli

    Thème récurrent... la détestation du lundi, journée désynchronisée, hachée de réunions, co-dir, à faire regretter la douce chaleur de la couette du dimanche matin.
    Pour commencer la semaine, un hymne... "I don't like Mondays", The Boomtown Rats, groupe oublié des 80s, mené par Saint Bob Geldof. Lyrics, ici, pour les amateurs...
     


    Hier après-midi à Longchamp, Dimanche au galop, une manifestation organisée par France Galop, avec poneys, goûters, animations et courses hippiques... je ne connaissais pas l'atmosphère des champs de course. Etonnante, amusante, prenante... Les enfants se piquent au jeu, on parie, on s'initie aux subtilités du pronostic... On s'excite dans la dernière ligne droite. Les petits pleurent, l'As a lamentablement échoué...
     
    Restonsdans le domaine sportif... La campagne prend corps dans la 10ème circonscription des Hauts de Seine. Le site de campagne du candidat Ginisty est opérationnel. Les tracteurs tractent, les militants militent. A écouter les éditorialistes ce matin, à peine réveillé, entre douche et grille-pain (pas les deux ensemble, qu'on se rassure, c'est une métaphore...), pénible sentiment que c'est reparti pour un tour...après à peine 15 jours de break... Vague impression que l'ouverture promise par la composition du gouvernement est une belle manoeuvre électorale. Un peu cousu de fil blanc, mais comme disent les ténors du marketing politique depuis plus de 70 ans, plus c'est gros, plus ça passe... Un p'tit tour au Zenith jeudi soir tout de même...
     
    Miracle tout de même... aujourd'hui commence une semaine complète...  
     
     

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