Comment réinterpréter un morceau, lui redonner une seconde vie en réinsufflant ce petit quelque chose, le mojo peut-être... Prenons Shout, des affreux Tears For Fears. Tellement entendu à la radio, que tout individu ayant eu dans les 18-22 ans dans les années 80 est pris d'envies de meurtre, rien qu'en entendant les premières mesures. A égalité, dans ce registre, avec I'm Calling you, de Jevetta Steele (BO de Bagdad Café)... I am caaaaaaaaaaa-lling you-ouououou... Aaaaargh! L'horreur, l'horreur comme disait le Colonel Kurtz.
Bernhoft, scandinave à la voix soul (à la relecture de ces derniers mots, je me dis "cherchez l'incongruité"...) livre une version minimaliste, portée par sa voix, et plus par des nappes de synthés guimauve, si typiques des 80s.
Donc, Bernhoft, Shout
Enjoy!
Commentaires
moi j'aime "les affreux" tears for fears. Quoi qu'ils aient pu commettre de mauvais, il y a du bon en eux. et pour moi, ça, c'est suffisant. j'ecouterai encore longtemps leurs disques. oui, oui, certains plus que d'autres.
A chaque mal, son remède. Fais donc une rubrique tears for fears, un jour prochain, je vois bien là un excellent vaccin (donc préventif) à tes envies meurtrières.
je ne connaissais Benrhoft. c'est tres bien. merci
Joel
Soyons honnête, j'ai adoré Change de Tears for Fears quand je l'ai entendu chez Bernard Lenoir. A l'époque, même Simple Minds avait sorti un sublime album. New Gold Dream...
Après entendre en boucle Shout, avec une dose de Terence Trent d'Arby, pas le meilleur de la toute fin des années 80, non?