Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

funk

  • Mon invité : Marco Prince - FFF

    Épisode exceptionnel, invité exceptionnel : Marco Prince, à l'occasion de la sortie du nouvel album de FFF, U Scream.

    Il y a des groupes qui reviennent. Et puis il y a ceux qui n’ont, en réalité, jamais vraiment disparu du paysage - ils attendaient juste que les planètes se réalignent. FFF fait partie de cette catégorie-là : les piliers du funk-rock hexagonal, capables de rallumer un public comme on allume une mèche, avec la même énergie communicative.

    Dans ce nouvel épisode Marco Prince parle de musique comme d’un acte vital, charnel, presque spirituel. Il évoque avec la réouverture du Bataclan, les lignes de basse qui rendent fou, la carrière de groupe comme une longue psychanalyse, la dureté du métier à l’ère des plateformes, ou le funk comme manière élégante de dire au monde : “On sait que la mort rôde, mais tant qu’on est vivants, on danse.”

    On parle du nouvel album, de l’immense chance de continuer à faire de la musique en 2024, de la faim intacte de FFF, mais aussi de Prince, de George Clinton, de James Brown, et de ce besoin presque organique d’être un haut-parleur de son époque.

    Un épisode intense, vibrant et sans filtre. On met le Volume sur 11… voire sur 12 comme le suggère Marco.

    Album : U Scream (Verycords)

    Crédit photo : FX Pelissier

     

    Disponible aussi sur Spotify, Deezer, Amazon Music, YouTube, etc. 

    Catégories : Podcast Lien permanent
  • Prince et moi

    Encore un type qui va y aller de son anecdote personnelle, de son récit de concert, de sa larmichette, vous dites vous déjà lassé à l'avance... Et je vous comprends. Encore un RIP. Encore un billet, un articulet laudateur où l'on parera le défunt de toutes les vertus et où l'on évoquera la vide immense qu'il laisse dans un monde à la dérive, etc, etc, etc... 

    Bref, vous êtes mal. Vous avez déjà cliqué ailleurs. Vous avez raison.

    Prince, ça faisait des années que j'avais plus ou moins décroché. Plutôt plus que moins. Voila c'est dit. Ca va mieux.

    Et pourtant, si je devais retenir de Prince un seul morceau, ce serait The Cross. Ne me demandez pas pourquoi. Enfin si, demandez.

    Ca remonte aux années 80, au milieu. On échange de la salive sur Purple Rain. On se secoue épileptique sur When Doves Cry. Arrive Sign O' The Times. Un double. Avec de tout dedans. Le couteau suisse straight from Minneapolis. D'ailleurs, je suis en Suisse à cette époque. Mais ceci n'a rien à voir avec cela. The Cross, le genre de morceau qui te chope, comme ça au moment où tu t'y attends le moins. Parce qu'il commence soft. Presque timide. Black day, stormy night. Petite rengaine tranquille qui se finit en déluge de grosses guitares hyper saturées. Un son metal, punk, sauvage. Et tout à coup la jonction se fait dans mon petit monde mental entre mes racines rock et l'univers polymorphe du Kid de Minneapolis (appellation déposée, cliché journalistique trademarké). The Cross m'a hanté, pendant des  années  et aujourd'hui encore.

    Vola, c'est tout. 


    Catégories : Musiques Lien permanent