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  • Jazz loves Disney

    Le grand Walt aimait le jazz. Il avait plein d'autres qualités. Et plein de défauts aussi. Qui n'ont rien à voir avec le jazz ni avec la musique. 

    La musique est indissociable des films Disney. Il en faut peu pour être heureux, non? Cruelle diablesse, cruelle diablesse! Ce rêve bleeeeeeuuuuuuuuu! Et j'en passe. Quoique. Tout le monde veut de venir un cat parce que le chat quand il est cat retombe sur ses pattes. Hakuna matata, mec! Pas de souci. C'est le côté transgénérationnel de Disney. On en mange petit. On en mange avec ses enfants. On en est parfois obsédé. Une journée à Disneyland, et hop, It's a small world vous trotte dans la tête pendant des jours (ne me remerciez pas, c'est cadeau!). Impossible d'être... libéréééééééé, délivrééééééééééééé! 

    Il y a des années, j'étais tombé en arrêt à l'écoute de Stay Awake, une compilation de standards Disney interprétés par Michael Stipe, Natalie Merchant, Tom Waits, Ringo Starr, James Taylor et même Sinead O'Connor. Un projet réjouissant. Tant de standards, le goût de l'enfance. Le passage à l'âge adulte. 

    C'est donc avec une méga délectation que je me jette sur ce projet, Jazz Loves Disney. Au fil des ans l'univers musical de Disney continué à s'enrichir de nouveaux titres dont certains sont devenus des standards. Le casting de l'album est parfait, Jamie Cullum, Gregory Porter, Melody Gardot, Stacy Kent. Les standards sont au rendez-vous, The bare necessities, I wanna be like you, Everybody wants to be a cat... Let it go... Il y a cette ambiance feutrée des clubs de jazz. On ne rêve que d'une soirée au Club des Lombards ou au Blue Note Café, un verre de vieux single malt à la main, quelques toons virevoltant ça et là. Un pied dans l'enfance idéalisée, dégustant cette délicate madeleine proustienne. Cool, quoi. Comme le jazz.

    Jazz Loves Disney (Verve) - sortie le 18 novembre 2016

    Catégories : Musiques Lien permanent
  • Hannah Montana et moi

    Miley Cyrus et moi... C'est pareil. 

    Quand vous avez des enfants, vous avez cette impression étrange qu'il n'y a que deuxfond-ecran-hannah-montana.jpg
    programmes à la télévision.
    Pourtant, vous êtes abonné au câble et accédez, en théorie, à plus de 150, 200, que sais-je, chaînes. Et pourtant, lorsque vos enfants sont dans la pièce et ont préempté la télécommande, il n'y a sur l'écran que Hannah Montana et La vie de croisière Zak et Cody. Mêmes rires en boîte pour appuyer des gags ineptes, voire pas de gags du tout. Mêmes situations grotesques et aseptisées produites par la Maison Disney. Les Disney Girls se tiennent à carreau, ne fument pas, ne boivent pas, rougissent quand elles parlent à un garçon. Un jour elles grandissent, s'échappent du royaume magique de la souris maléfique et, telle Britney Spears ou Lindsay Lohan se rasent, le crâne, font des méga-dépressions et se mettent minables chaque samedi soir sur Hollywood Boulevard.

    Donc Hannah Montana. Collégienne le jour, star de la pop le soir. Le jour où j'ai compris que Miley Cyrus, qui incarne Miley Stewart (qui se fait appeler sur scène Hannah Montana, vous suivez?), est la vraie fille de Billy Ray Cyrus, chanteur de country qui 10973billy-ray-cyrus-posters.jpgeut son heure de gloire dans les années 90 (Achy Breaky Heart, ça vous dit kekchose?), lequel incarne Bobby Ray Stewart, son père dans la série, j'ai trouvé un vague intérêt à la série. Surtout quand  Dolly Parton y apparaît, en tant que Dolly Parton, tante de Miley Stewart. Notons au passage que Dolly Parton, la vraie, n'est pas la tante de Miley Cyrus IRL. Il est amusant de constater le recyclage par Disney d'icônes de la pop culture white trash.dolly-parton.jpg

    Cela dit, le contenu suffit à satisfaire un public de moins de 12 ans, peu enclin à la mise en abîme. Passé 12 ans, il est compliqué de s'intéresser à des scénarios à côté desquels, même celui d'Expandables passerait pour du Stanley Kubrick. Tant que les enfants du monde entier ont leur dose de culture mainstream, tout va bien. Pas besoin de leur administrer leur dose de ritaline.

    Enjoy!

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  • Cars

    Hier je me suis réfugié dans l'obscurité relativement fraîche d'une salle de cinéma, avec mes enfants et nous avons vu la dernière production Disney/Pixar: Cars.

    medium_cars_disney.jpgAvouons-le, au départ, je n'étais pas très emballé. Mais au final, la surprise est agréable.

    Beaucoup de clins d'oeil au cinéma popcorn américain, au buddies movies. Beaucoup de clin d'oeils à l'Amérique éternelle. Mini-lecture sociologique: dis-moi quelle voiture tu es, et je te dirais à quelle population tu appartiens. L'Hispano low-rider, la Porsche ex-avocate californienne, la Fiat 500 à l'accent italien, les belles américaines des sixties qui entretiennent leur mythe fané dans des bleds paumés, les 4x4 rutilants qui n'ont jamais connu le tout-terrain ... Clins d'oeil à une Amérique taillée pour la bagnole, les grosses cylindrées, la Route 66... C'est un film qui joue sur une double lecture, sans aller dans les délires génialement scato de Shrek. Film destiné à un public d'enfants, et d'adultes qui en captent le deuxième degré permanent.

    Un excellent divertissement!

     

     

     

     

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