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presse - Page 3

  • Avenir de la presse: lueurs d'espoir!

    Fréquenter de vrais journalistes avec une vision et des convictions rassure sur l'avenir de la presse quotidienne. Bien sûr, parler de lueurs d'espoir un jour où les quotidiens sont absents des kiosques relève de l'acte de foi teinté d'un a502be039edbc856ed981ab917a4e993.jpgzeste d'optimisme béat, assaisonné d'un soupçon de naïveté probable... Point de cynisme, l'absence des kiosques relève une fois de plus de ce qui constitue, sous couvert de défense d'on ne sait plus très bien quoi sinon une conception aristocratique du syndicalisme, un des facteurs de la déconfiture de la presse. La presse quotidienne sera tuée, entre autres, par ceux qui la fabriquent. Vae victis.

    Vision et conviction, c'est ce qui ressort de conversations récentes avec un de ceux qui pensent l'avenir de la presse, qui l'ont pratiquée, qui ont observé ce qui se passe ailleurs, qui ont une vision de ce que doit être un titre de presse pour s'adapter à un environnement nouveau. L'essentiel tourne autour de la valeur de l'info. Le nouveau paradigme: la gratuité et l'abondance, voire la surabondance. L'information, au sens très large à laquelle les publics sont exposés, est produite en masse, aggrégation de multiples sources. Démêler le vrai du faux, la rumeur de l'information, le fait avéré de la désinormation pure, le fait précis de l'approximation relève de la gageure. Trop de tout réduit la valeur de l'ensemble à pas grand chose. On en revient aux thèses d'Andrew Keen. L'amateurisme s'il est sympathique et démocratique en apparence n'est pas gage d'intelligence collective...

    Comment donner de la valeur à l'information et au média qui la véhicule? Une fois de plus MacLuhan nous apporte la clé: the medium is the message. Il faudrait ajouter: the value of the medium comes from the value of its message. La valeur de l'info, c'est le retraitement, l'analyse, la synthèse, la mise en perspective. Moins mais mieux. Pas d'exhaustivité, un d819a7b5f64e6588cb1d353ee5815c31.jpgjournal généraliste s'il cherche à entrer en concurrence avec sa contrepartie en ligne sera tenté par la volonté d'aborder tous les thèmes possibles et imaginables. Pour tenter de grapiller ça et là les franges marginales de son lectorat potentiel. Les publics sont fragmentés. Le risque est de dérouter ceux qui cherchent dans un titre un style, un angle, une identité. A chercher à jouer le jeu de la Long Tail, la presse généraliste perdra. Matériellement, physiquement. Ne pas intégrer trop de niches dans son contenu, mais devenir une niche en soi. Etre dans le haut de la courbe de la Long Tail. Convaincre vos lecteurs que vous êtes encore payants parce que vous le valez bien. Value for money. Un journal vaut-il les 1,20€ que vous allez débourser pour l'acquérir?

    Tout n'est pas perdu. Mais il faut faire vite!!!

     Enjoy!

     

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  • Press is dead

    L'état des lieux n'est pas brillant. Manque d'argent chronique. Dépendance forte des recettes publicitaires. Et incapacité chronique pour les entreprises de presse à se considérer comme des entreprises normales. Une entreprise de presse "à la française" doit être pauvre pour avoir le sentiment de conserver sa dignité et sa virginité. Au nom de l'indépendance. Indépendance. Le dogme absolu. Le sésame. Le mot magique. Qui ressuscite les morts, chasse les démons, guérit des écrouelles et donne un sentiment d'intouchabilité.

    Indépendance. On en rêve tous. De médias arbitres du débat politique, garants du fonctionnement des institutions, frappant là où ça fait mal, dénonçant les abus de pouvoir. L'indépendance  un prix. Tout n'est qu'affaire d'argent, et que ça plaise ou non, de gestion rigoureuse. Avoir les moyens de son indépendance, c'est savoir se rendre désirable aux yeux des lecteurs, aux yeux des investisseurs, aux yeux des annonceurs.

    Hélas, et le tableau que présente Rue89, à déguster icitte, est affligeant: faute d'être garante de retour sur investissement rapide, la presse ne représente aux yeux des investisseurs qu'un outil de lobbying au service de leur propre cause. Un porte-voix. Le cas des Echos est symptomatique de cette volonté de maîtriser l'information économique. Les entreprises de presse française, on l'a dit et répété appartiennent à des groupes industriels. Le conflit d'intérêt est toujours latent.

    D'où l'intérêt des médias alternatifs. Décomplexés par rapport aux pouvoirs. Incisifs. L'internet n'est pas la solution idéale car il ne touche encore que la moitié de la population française. Mais c'est déjà ça!

    Longue vie à Rue89, au post.fr, à De source sûre et à toutes les initiatives qui offriront des angles d'attaque, des opinions, des bouffées d'air pur! Chapeau aussi à Marianne et Charlie Hebdo pour leur engagement!

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  • Live from Nice (live blogging)

    Des journalistes qui suivent en direct le nombre de hits sur leurs articles publiés en ligne (El Mercurio - Chili)... Des kiosques à journaux où on peut aussi déposer des annonces classées (Brésil - la version "drive-thru" existe au Mexique)... Des sites de marques-média prestigieuses proposant de l'information locale et micro-locale à leurs abonnés (washingtonpost.com)... La presse va mal... mais les solutions pour générer de nouveaux flux de revenus et rassembler des communautés de lecteurs/utilisateurs sont nombreuses! L'imagination au pouvoir! Power to the people! Fin de la première conférence. Café.

    (note réalisée via Opera Mobile, sur un smartphone spv M600... Un peu primitif, mais efficace...)

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  • A propos des mecs qui lisent des trucs de gonzesse...

    eMeRY a manqué de s'étrangler quand j'ai balancé d'un air dégagé, "J'ai lu dans Elle, un article magnifique sur le burn-out...". Ayant mentionné cette lecture ici-même, des commentateurs se sont émus... "Tu lis Elle?", me demandent en coeur Marsha et Lancelot...

    Et oui, jeunes gens. N'allons point chercher d'explication psychanalytique complexe, sur la confusion des genres et des sexes, la part féminine qui résiderait en chaque mâle, le 3ème sexe, etc, etc... NON. Restons dans le domaine du marketing. La vérité glaciale des chiffres. Une proportion non-négligeable des lectrices de la presse féminine sont des hommes... La correction grammaticale eût exigé que j'emploie le mot lecteurs et non lectrices, mais je ne peux me priver d'un effet littéraire facile...

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