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  • Pensée du jour...

    harold's planet

    Courtesy: Haroldsplanet.com

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  • Un soir au Festival des Inrocks... Anna Calvi

    Bien sûr il y a eu Dum Dum Girls et leur power pop  pleine de fuzz et de fureur. Bien sûr il y a eu l'intéressante Prince Miiaou. Bien sûr il y avait a quelques encablures de l'Olympia, le concert blindé de la prometteuse Lana del Rey. Mais les Inrocks cloturaient le festival 2011 par Anna Calvi.

    Belle, intense, hypnotique, magique, guitariste douée, chant puissant contrastant avec sa parole discrète, presque timide. Un grand show, l'album, une reprise d'Elvis presley (It's Now or Never, tempo ralenti au maximum). Vivement le second album!

    Preuve vidéo, les deux derniers morceaux du set, en rappel: The Devil et Jezebel.

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  • Lulu, Wedekind, Berg, Pabst, Lou Reed et Metallica

    metallica,lou reed,gw pabst,wedekind,pandora,loulou,lulu,alban bergUn bon rocker est-il un rocker mort? Telle est la question qu'on se pose à l'écoute de l'album de Lou Reed et Metallica, Lulu.

    Est-il préférable d'avoir rejoint le Club des 27 après une oeuvre courte mais dense, et de bénéficer d'une aura qui va croissant avec les ans? Est-il souhaitable de continuer à montrer sa bite au public passé 60 ans et faire comme si de rien n'était, y compris se taper des jeunettes backstage? Doit-on impérativement, une fois la Médaille des Arts et Lettres reçue, décider qu'il est temps d'aborder des sujets sérieux qui ne parlent pas de la futilité de choses, filles californiennes et surf?

    A 27 ans Kurt Cobain, avant le coup de fusil fatal, avait enregistré avec William Burroughs. Caution littéraire, mais pas gage de respectabilité. Crédibilité rock intacte.
    En 1969, à Woodstock, Pete Townshend, 24 ans, vire Abbie Hoffman de scène à coup de "Fuck off my fucking stage!". Pas de compromission, pape de la contre-culture ou pas. Crédibilité rock absolue.
    En 1984, Jean-Luc Godard fait tourner Johnny Hallyday, 41 ans, dans Detective. En 1968, il filmait les Stones dans One + One. Rien à voir. L'intelligentsia française a fait semblant de ne plus prendre Johnny pour un con. Crédibilité rock nulle.
    En avril 2000, Lars Ulrich, 37 ans, se lance dans les poursuites contre Napster. Blindé depuis le succès international du Black Album de Metallica, il déclenche la consternation de ses fans. Crédibilité rock = zéro.

    L'âge manifestement n'arrange rien à l'affaire. Le rocker repu cherche la respectabilité. Passé la ciquantaine, voir la soixantaine, il meurt d'un cancer, façon George Harrison ou Rick Wright. Pas très rock'n'roll. Sauf dans le cas de John Entwistle qui s'est payé le luxe d'une OD.

    Quand il n'est pas mort, le rocker parfois cherche la gravité. Il lit, il pense, il écrit. Lou Reed fort de sa réputation de chieur et de sa crédibilité arty, va du côté de Wedekind, et se dit que sa Boîte de Pandore*, à laquelle se sont frottés Alban Berg à l'opéra et GW Pabst au cinéma, ça vous pose un homme. Côté Metallica, comme on ne peut faire du thrash toute sa vie, qu'on mène une vie de nabab, avec femmes et enfants, qu'on s'est payé le luxe d'une psychanalyse de groupe (voir le passionnant docu "Some Kind Of Monster") pour avancer, on se dit qu'un projet arty contribuera à donner de la respectabilité au genre métalleux.

    L'univers de Metallica est sombre. Celui de Lou Reed, peuplé de trans et de dealer. Lulu, histoire d'ascension et de déchéance d'une danseuse adorant les hommes riches, les serial killer et les lesbiennes ne pouvait que les séduire.

    Le résultat est un hybride étrange, une sorte de monstre**, ni 100% Lou Reed, ni 100% Metallica. Ni 50/50 d'ailleurs. La voix de Lou est fatiguée. Il y a des fulgurances (The View, Brandenburg Gate, Frustration, Dragon). Un raté absolu (Cheat on me). Des bijoux (Junior Dad). A la fois on n'égale pas Berlin (mais Lou Reed peut-il l'égaler?), et on attend le prochain Metallica avec impatience.

    * Die Buchse des Pandora, titre original de l'oeuvre de Wedekind, et du film de Pabst (intitulé Loulou en France, starring Louise Brooks)

    ** some kind of monster...

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  • Un soir au Festival des Inrocks

    Petit plaisir annuel, le Festival des Inrocks. J'ai loupé James Blake, sans trop de regrets, quoique. Agnes Obel aussi. Séance de rattrapage en vue. Ce soir, je me déplace pour Foster the People, dont je ne connais qu'un morceau, et surtout Miles Kane, déjà vu à Rock en Seine et dont l'album éponyme est une tuerie.
    Il fait 40° à la Cigale, la bière est fraiche, les bobos sont beaux, les hipsters barbus, les filles court vêtues. La vie est belle.

    Passons sur Morning Parade, des gars sympas qui balancent une musique déjà entendue ailleurs, en un peu moins bien. On pense à un Joy Division cheap et joyeux, un New Order désincarné... Bref, pas particulièrement intéressant, même si un quasi-quinqua barbu, grisonnant et déplumé se déchaîne dans la fosse au milieu des djeunz. On leur pardonne, on oublie.

    Break. Bar. Bière. Potes.

    Foster the People sur scène. Charisme du chanteur, scène encombrée de synthés et de Macbooks. La température passe à 45° au moins. C'est énorme. Preuve vidéo:



    Break. Bar. Bière. Potes.

    Miles Kane. Le gars a le bon goût d'annoncer son arriver sur scène en diffusant à donf' One of these days de Pink Floyd. Histoire de chauffer la salle. Le lad débarque sur scène, tout en longueur, futal slim, pompes pointues, gourmette et coupe de cheveux mod. Bonne tête de branleur. Mais Miles sur scène ne se limite pas à la pose. Guitar hero, manipulateur de foules, il paie de sa personne. La température passe à 50° au moins. Un nouveau morceau, non moins pêchu que ceux de son premier album. Preuve vidéo en bonus, Rearrange.



    Break. En attendant Friendly Fires, un groupe dont j'ignore à peu près tout. Curiosité. Et qui monte sur scène avec une énergie dévastatrice. Un chanteur déchaîné, une section de cuivres, un guitariste fou. Ed MacFarlane se jette dans le public, traverse une foule en transe. Le thermomètre explose. Le groove est monstrueux. Il y a l'énergie des Happy Mondays, la joie, la fête, le bordel total. On en redemande. C'est énorme.
    La preuve vidéo a du mal a restituer l'atmosphère.



    Enjoy!

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